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vendredi 16 avril 2010

Le récit de la semaine : La puissance de la charité

Le récit de la semaine : La puissance de la charité PDF Imprimer E-mail
Magazine - Récits
Écrit par www.hassidout.org   
Vendredi, 16 Avril 2010 13:48
fr.chabad.org
par Nissan Mindel

Un ‘hassid de Vitebsk vint une fois voir le Tséma'h Tsedek (1789-1866) à Loubavitch. Son fils unique avait été convoqué pour les formalités préliminaires de l'armée, et cette année-là le règlement habituel d'exempter les enfants uniques n'avait pas été appliqué. En général les Juifs étaient très maltraités dans l'armée russe et constamment pressés de se convertir au Christianisme. Le ‘hassid supplia le Tséma'h Tsedek pour qu'il donne sa bénédiction afin que son fils soit exempté. Le Rabbi répliqua qu'il n'était en mesure de l'aider d'aucune façon. Alors, le ‘hassid demanda au fils du Tséma'h Tsedek, Rabbi Chmouel (connu sous l'acrostiche MaHaRaCH), de l'aider. Le Maharach s'en fut plaider pour le ‘hassid, mais il reçut la même réponse de la part de son père.

Deux jours avant l'examen de l'armée, le ‘hassid envoya un messager spécial auprès du Rabbi Maharach lui demandant une fois encore d'essayer d'insister auprès du Tséma'h Tsedek pour qu'il accorde sa bénédiction à son fils.

En réponse à la supplique du Rabbi Maharach, le Tséma'h Tsedek dit : « Pourquoi insister ? Je suis incapable de l'aider. » Puis il demanda à son fils de lui apporter un Midrache Tan'houma. Il l'ouvrit au verset « Quand tu prêtes de l'argent à quelqu'un de Mon peuple, au pauvre... » (Exode 22,25), et lui montra le commentaire du Midrache : « D.ieu a pitié du pauvre, dit Rabbi Pin'has le Cohen. D.ieu déclare : “L'âme du pauvre homme tremblait et était au bord de la mort tant il avait faim, et tu lui as permis de subsister. Je jure sur ta vie même que Je te récompenserai âme pour âme. Si demain ton fils ou ta fille tombait malade ou proche de la mort, Je me souviendrais de la Mitsva que tu as accomplie et te rendrais une vie pour une vie.” » Le Rabbi Maharach ne pouvait imaginer la raison qui poussait son père à lui montrer ce commentaire en ce moment précis.

Quelque temps plus tard, ils furent informés que le fils du ‘hassid avait été libéré du service militaire. Le Tséma'h Tsedek fut très heureux de la nouvelle. À cette époque, le Rabbi Maharach devait aller à Vitebsk pour voir le médecin Dr Heibenthal, et comme il était très curieux, il décida de rendre visite au ‘hassid et de lui demander ce qui s'était passé exactement.

Lorsqu'il rencontra le ‘hassid il lui demanda de lui raconter tout ce qui s'était passé le jour de l'examen, mais ce dernier ne put se rappeler rien d'exceptionnel. Le Rabbi Maharach se tourna vers la femme. Au début, elle non plus ne pouvait penser à rien d'important, puis brusquement, elle se souvint d'un pauvre homme qui était venu à la maison et avait demandé de la nourriture. Ils répondirent qu'ils étaient très affligés et très pressés, car ils se rendaient au cimetière prier sur la tombe de leurs chers disparus pour qu'ils intercèdent auprès de la Miséricorde Divine en faveur de leur fils et ils n'avaient pas de temps à lui accorder. Le pauvre homme insista, leur disant combien sa faim le faisait souffrir. De la nourriture en abondance avait été préparée ce jour-là, mais dans leur agitation et détresse la famille y avait à peine touché. La femme donna au pauvre homme de généreuses portions de toutes sortes de nourriture délectable...

Lorsqu'il eut entendu ceci, le Rabbi Maharach s'exclama : « C'est assez, c'est assez, maintenant je comprends ! »

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