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jeudi 6 novembre 2014

Au Rav Shmouel Azimov Za’l notre infinie reconnaissance

Au Rav Shmouel Azimov Za’l notre infinie reconnaissance

jeudi 6 novembre 2014
Le Rav Shmouel Azimov za’l, émissaire du Rabbi en Ile de France, est décédé ce mercredi à l’âge de 69 ans après une longue maladie.

C’est une vie entière consacrée à la Communauté juive, plus qu’un simple travail, ou plus qu’une mission qui s’achève là. C’est tout entier qu’il s’est donné, lui et sa famille, pour faire des âmes juives comme dit la Torah au sujet d’Abraham (Béréchit 12-5) « Vé-eth hanefech acher assou beharan », « et les âmes qu’ils ont fait à Haran ».
Au-delà des réalisations matérielles, de la construction du complexe Haya Mouchka, qui est l’un des plus importants bâtiments d’éducation juive de France, des nombreux Bathei Midrachot centres d’étude, de prières et de rencontres, il y a la construction d’hommes et de femmes qui, par milliers, ont retrouvé le chemin de leur identité juive profonde.
Du transport scolaire sur toute l’Ile de France, aux milliers de cours organisés, en passant par la formation et la mise en place de plus d’une centaine de délégués dispensant patiemment un enseignement juif, le tout avec la gentillesse, la disponibilité de chaque instant et l’amour du prochain, c’est une communauté entière qui, en quelques décennies d’un travail sans relâche, a été bâtie.
« Rien de grand ne s’est accompli dans le monde sans passion. » disait Georg Wilhelm Friedrich Hegel.
La vie du Rav Shmouel Azimov za’l, est la vie d’un passionné de Dieu, de la Torah, et de son Maître le Rabbi Menachem Mendel Schneerson za’l
On compte plus d’une centaine de centres loubavitch en Région parisienne et ailleurs, qui ont vu le jour grâce à son enseignement, son travail, et sa capacité à fédérer autour de lui des hommes et des femmes de grande qualité.
C’est toute une organisation, comptant des milliers de membres, qui reconnaissent en lui le guide incontesté et incontestable, qu’il a su mettre en place.
Cette structure d’une grande efficacité a donné au judaïsme français une vigueur, et une vivacité qu’aucune autre institution n’a pu égaler par rapport aux moyens dont elle disposait.
Le complexe Haya Mouchka a été un défi immense, qui a mobilisé des sommes importantes, près de 160 millions de francs dans les années 1996-1998. C’est d’ailleurs à cette époque que nos rencontres ont été plus régulières, durant ce chantier qui a duré plusieurs années, puisqu’en tant qu’ingénieur structure du projet, je l’ai vu conduire cette opération complexe techniquement, financièrement et même politiquement.
Né en Russie, en 1945, le Rav Azimov est venu à Paris avec ses parents qui fuyaient le communisme, trois ans plus tard.
Dans cet après-guerre où la France était dévastée et la communauté juive meurtrie, vivre en juif n’était pas une chose simple.
Dès l’adolescence, il intègre la yeshiva de Brunoy créée en 1947. En 1963, il a effectué son premier voyage à New York pour rencontrer le Rabbi de Loubavitch.
Chalia’h du Rabbi à Paris depuis 1968, le Rav Chmouel Azimov a travaillé sans relâche pour transformer les Juifs de la capitale et insuffler en eux un maximum de Torah
Après son mariage, il s’installe avec sa femme à Paris en 1972.
Avec sa femme , Bassie Azimov z”l, il ouvre le premier Beith Habad en 1972.
Depuis des dizaines de centres ont été ouverts dans chaque arrondissement et ville de banlieue.
Il mettait régulièrement le Rabbi au courant de ses activités et le Rabbi lui donnait des instructions et conseils. Lors d’une ye’hidout, à 6h du matin, se souvient Rav Azimov, Le Rabbi lui a dit de rester à Paris et lui souhaita une grande réussite. « Tu sais ce que c’est qu’une grande atsl’ha ?, a demandé le Rabbi. « C’est une atsla’ha qui va au-delà de tes attentes ! »
L’arrivée des Juifs de Tunisie, d’Algérie et du Maroc, dans les années 60, a fait croître rapidement la communauté française et les Azimov ont pris en charge une mission importante dans l’éducation juive.
Malgré l’attaque qu’il a subie il y a 13 ans, et ses difficultés de langages et de mouvements, le Rav Azimov est resté chaleureusement à l’écoute de chacun des membres de sa gigantesque communauté.
Le secret de sa réussite est que lui et sa femme ont modestement vécu leur vie de professeurs et de guides.
Aujourd’hui, une centaine de Beith Habad, de restaurants et magasins cacher, sont la preuve d’un judaïsme vivant en France.
La Communauté Juive de France perd en ce jour un guide irremplaçable, une âme importante qui inspirait des milliers d’autres.

שתהיה נפשו צרורה בצרור החיים


Moshé COHEN SABBAN
JForum.fr

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