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mercredi 30 avril 2008

www.7loispourlhumanite.org, une petite Url sur le web, un grand site pour l’humanité


Mercredi 30 avril 2008 - 25 Nissan 5768
Internet

C’est pour ouvrir le chemin qui conduira au caractère universel du monde, et conformément au message biblique, que Meir Tangi, fondateur et concepteur du célèbre site hebraica.org, vient un site Internet pour toutes les nations: http://7loispourlhumanite.org/accueil.php. Celui-ci s’adresse à tous les citoyens du monde sans distinction d’origine, et explore un sujet peu connu du grand public français : celui des sept lois de Noé que l’humanité se doit de respecter. Ce site introduit et stimule la réflexion autour d’un thème métaphysique du Judaïsme : «Qu’en est-il du monde futur et quelle part y avons-nous ?» Ce site est également une invite à une reflexion sur l’éternité de l'homme en tant qu’être également spirituel, puisque créé à l’image de D.ieu. De nouveaux articles sont en cours de rédaction, ainsi qu’un blog (en plusieurs langues) pour répondre aux questions des internautes.Désormais chacun peut apporter sa part à l’édifice qui mènera l’humanité à entrer dans l’ère messianique, en participant à la diffusion de ce site et d'un futur journal à grand tirage sur le sujet, qui est en préparation.

vidéo 28 nissan

בעמדנו בשבוע בו יחול כ"ח בניסן, היום בו מסר הרבי מלך המשיח את העבודה לקבל פני משיח צדקנו לכל אחד ואחד מאיתנו, הננו בזה להביא את מגזין הוידאו של מכון "לראות את מלכנו" ובו שיחת הקודש הידועה כשהרבי זועק על העבודה של "עשו כל אשר ביכולתכם", בצירוף תרגום לעברית. כמו כן פנינים מחלוקת דולרים כאשר הרב ישראל מאיר לאו עובר בחלוקת דולרים לפני אד"ש, והניגון של "ניעט ניעט ניקאוו".לצפיה בוידאו לחץ כאן.
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mardi 29 avril 2008

Mazal Tov - Fiançailles

Mardi 29 avril 2008 - 24 Nissan 5768 - 19:08
Tous les bahourim et Bahourot sont invités aux Fiançailles de Chnéor Barouk et Sterna Azan
mercredi 30 avril 2008 à 20h30
82 Rue du Révérend Père Christian Gilbert
92600 Asnières-sur-Seine
plan

ALBUM PHOTOS KINOUS TORAH DE SARCELLES Chabad Info | חב"ד אינפו - חדשות

בית חב"ד בסרסל אירח במהלך חול המועד פסח את רבני העיר לכינוס תורה שנערך בבית חב"ד בראשות השליח הרב יעקב ביטון, בהשתתפות חסידי חב"ד מהעיר ומהסביבה. במהלך הכינוס נשאו דברים הרב פשטר, הרב שמואל מארק, הרב שמואל לוין והרב פוזן מרבני העיר. הכינוס נמשך במשך מספר שעות, במהלכם השמיעו הנואמים פילפולים בנגלה וחסידות. בסיום הכינוס הודו המשתתפים לרבני העיר על כך שהטריחו את עצמם והגיעו לכבד את קהילת חב"ד והשלוחים.
Chabad Info חב"ד אינפו - חדשות

ALBUM PHOTOS KINOUS TORAH DE SARCELLES COL - Chabad On Line

COL - Chabad On Line

ALBUM PHOTOS Séoudat Machia'h chez le Grand Rabbin de France

Mardi 29 avril 2008 - 24 Nissan 5768
Neuilly-sur-Seine
c'est au domicile du Grand Rabbin de France, Rav Yossef ‘Haïm Sitruk, que Rav David Zaoui, représentant du Rabbi à Neuilly sur Seine, avait choisi d’organiser la Séoudath Machia’h pour sa 12ème année.Après qu’il eut introduit, en remerciant ses hôtes, l’origine et les usages de cette institution du Baal Chem Tov, ce fût au Grand Rabbin de France de développer une étude sur texte devant une centaine de personnes réunies autour d’un somptueux banquet.Le Rav YH Sitruk présenta tout d’abord, la coutume sépharade consistant à lire, lors de la veillée de Chévii chel Pessa’h, un Tikoun consacré en partie au Talmud Sanhédrin, évoquant les signes annonciateurs de l’époque messianique ; il indiqua qu’au regard de ces textes, ces instants étaient propices à la venue effective de Machia’h avant la fin de chaque Pessa’h.
Reliant les commentaires de ce traité avec les bénédictions de la Amida, il expliqua comment ces signes avaient déjà été dévoilés ; la Mitzva de l’amour du prochain, dont il reconnaissait la préséance au mouvement Loubavitch, était l’un d’entre eux avant la venue de Machia’h.Pour conclure, il commenta l’émergence du peuple d’Ismaël comme étant l’un de ces signes avant à la fin du dernier exil.
A ce sujet, il insista sur le fait que le peuple juif était le légitime héritier d’Its’hak, et par conséquent des valeurs incarnées par Avraham ; la solution à ce dernier exil ne résidait ni dans la guerre, ni dans la paix avec Ismaël, mais plutôt de se concentrer à transmettre et mettre en pratique les valeurs du judaïsme comme notre ancêtre Its’hak.
Il relata sa visite récente, sous la surveillance de soixante militaires hautement armés de Tsahal, après avoir traversé des territoires mis dans une extrême désolation, du Ohel de Yossef HaTsadik, saccagé par ses occupants, bafouant les accords d’Oslo stipulant le droit aux Juifs de pèleriner leurs Pères.
Après avoir chaleureusement remercié Rav David Zaoui pour lui avoir donné l’opportunité de célébrer Séoudath Machia’h, la soirée se termina tard dans la nuit par un farbrenguen animé par Rav Shmerhyaou Matusof en présence des Ba’hourim des Yéchivoth Loubavitch venus de Paris pour l’occasion.

lundi 28 avril 2008

MAZAL TOV A DOV KOSKAS POUR SON ANNIVERSAIRE 24 NISSAN

Attention! Dernière semaine pour la Birkat Haïlanot

Lundi 28 avril 2008 - 23 Nissan 5768
(Bénédiction sur 2 arbres fruitiers en fleurs)

Baroukh Ata Hachém Eloqéinou Mélé'h Haolam Chélo 'Hissar Béolamo Davar, Ouvara Vo Vériot Tovot Véilanot Tovot Laanot Bahém Béni Adam. Béni es-Tu Hachem notre D.ieu Roi du monde, qui n'a fait manquer de rien dans Son monde et qui a créé des créatures bonnes et des arbres bons pour que les humains en jouissent.

Lois relatives à Birkat Hailanot
Il apparaît dans les propos des décisionnaires qui traitent sur le moment précis où l’on doit réciter Birkat Ha-ilanote, que le moment propice à cette Bérah’a est le mois de Nissan, car c’est là où généralement les arbres bourgeonnent et sortent leurs fleurs.Mais aux Etats-Unis, il existe un problème qui se produit certaines années, puisqu’il arrive qu’au mois de Nissan, les arbres n’aient pas encore commencés à fleurir.
D’où la question, est il possible de réciter Birkat Ha-ilanote au mois d’Iyar ?L’auteur du Sefer HaEshkol (Rabbi Avraham Ben Its’hak, parmi nos maîtres les Rishonim, France 12ème siècle) écrit à la page 68 :« …pas exclusivement durant le mois de Nissan, mais à la 1ère fois dans l’année où l’on voit la fleur de l’arbre… »Ainsi écrit également le RYTBA (Rabbenou Yom Tov Ben Avraham Al ASHVILI Espagne 14ème siècle) dans ses commentaires sur la Guémara traité Rosh Hashana page 11a, et voici ses propos :« …pas seulement pendant le mois de Nissan, mais en réalité, chaque région selon la période de bourgeonnement de ses arbres… » Fin de citation. C’est ainsi qu’écrivent de nombreux autres décisionnaires.Par conséquent, il est permis à chaque région de réciter Birkat Ha-ilanote selon la période dans laquelle se produit le bourgeonnement des arbres.
Si le bourgeonnement s’est achevé, et que les fruits commencent à sortir dans l’arbre, il n’est plus possible de réciter Birkat Ha-ilanote.Même si les fruits ne sont pas encore sortis, mais que les fleurs sont tombées, il n’est plus possible de réciter Birkat Ha-ilanote.Par contre, si une partie des fruits commence à sortir, mais qu’il reste encore des fleurs et des bourgeons dans l’arbre, on peut encore réciter Birkat Ha-ilanote sur cet arbre.
On ne peut réciter Birkat Ha-ilanote uniquement sur des arbres fruitiers, et non sur des arbres stériles qui ne donnent aucuns fruits.Cependant, si l’on a récité la Bérah’a sur des arbres stériles, on ne doit pas recommencer la Bérah’a lorsqu’on verra des arbres fruitiers.
On ne doit réciter la Bérah’a qu’à la vue d’au moins 2 arbres.Selon la Halah’a, il est suffisant de réciter la Bérah’a, même sur 2 arbres de la même espèce, mais la personne qui récite la Bérah’a sur de nombreuses espèces (en 1 seule fois), cette personne est digne de louanges.
Il y a une divergence d’opinion entre les décisionnaires concernant des arbres que l’on a fait pousser en greffant 2 espèces différentes ensemble, comme l’arbre qui donne le fruit qui est l’association de la pêche et de la prune, ou bien les arbres dans lesquels poussent des fruits qui sont l’association du Etrog et du citron, ou autre exemple similaire :Certains décisionnaires tranchent qu’il est interdit de réciter Birkat Ha-ilanote sur de tels arbres, puisque leur existence va à l’encontre de La Volonté du Créateur, car il est interdit de greffer deux arbres fruitiers, il n’est donc pas compatible de remercier Hachem pour cela.D’autres décisionnaires sont d’avis qu’il est permis de réciter Birkat Ha-ilanote sur de tels arbres, puisque la Bérah’a traite de la globalité de la création, et l’on peut donc réciter Birkat Ha-ilanote sur des arbres greffés.Bien qu’en réalité, on ne peut empêcher une personne désirant réciter Birkat Ha-ilanote sur de tels arbres, cependant, Léh’atéh’ila (à priori), il ne faut pas réciter la Bérah’a de Birkat Ha-ilanote sur des arbres greffés, en raison du principe de safèk bérah’ot léhakèl (chaque situation où il y a un doute si l’on doit faire ou non une Bérah’a, on ne doit jamais la faire, et une divergence d’opinion Halah’ique constitue un doute).
Par contre, il est permis de réciter Birkat Ha-ilanote sur des arbres qui sont encore dans leur cycle des 3 premières années depuis leur plantation (‘Orla), et même si normalement de tels arbres sont interdits au profit.Et ce du fait qu’ils n’ont pas été plantés dans l’interdiction, il est donc permis de réciter la Bérah’a sur ces arbres.

PHOTOS DU KINOUS TORAH 5768 DE SARCELLES














vendredi 25 avril 2008

video dances 1er soir de Hol Hamoed Pessah au 770


Grand Farbrenguen de Séoudat Machia'h avec le Rav Chmouel Azimov

dimanche 22 Nissan 5768
A'haron Shel Pessa'h
au 17, rue des Rosiers
Horaires d’entrée et sortie de CHABBAT KEDOCHIM
Strasbourg 20.26
Lyon 20.30
Marseille 20.23
Bordeaux 20.50
Toulouse 20.39
Nice 20.16
Nancy/Metz 20.33
Grenoble 20.25
Montpellier 20.26
Lille 20.50
à partir du dimanche 27 avril 2008
Heure limite du Chema : 10h14 Pose des Téfilines : 5h28
Molad : lundi 5 mai à 10h 18 minutes et 8 ‘Halakim
Roch ‘Hodech Iyar : lundi 5 et mardi 6 mai 2008

photo du jour


jeudi 24 avril 2008

Photo du jour:"Chevii Chel Pessa'h"

lire La Sidra de la Semaine

BAR MITSVA DE ALEXANDER CHLOMO TEMIM MAZAL TOV !

jeudi 24 avril 2008 à 8h.30
lecture de la Torah
jeudi 1er mai 2008 à 8h.30
mise des Tefiline
au Beth Habad de St Brice CC Les Vergers
MAZAL TOV AUX FAMILLES TEMIM ET ATTAL.
Lévayah
Jeudi 19 Nissan
à 16H00 à Londres
de Hanna Rahel Zurick a"h

SOEUR DE YAKOV NAHOUM KOWARSKI
ET FILLE DE REB ZUSCHE KOWARSKI
TALMID DU HAFETZ HAIM
PARIS-ANVERS- LONDRES

mercredi 23 avril 2008

18 Nissan, jour anniversaire de Rabbi Lévi Its'hak Schneerson et jour de la Brith Mila du Rabbi



La Brit Mila eut lieu le 18 Nissane, quatrième jour de 'Hol Hamoëd Pessa'h (qui est également le jour de l'anniversaire de Rabbi Lévi Yits'hak). On raconte que le 'Hassid, Rav Achère, le Cho'het de la ville de Nikolaïev était invité au repas. Cependant, comme il était particulièrement scrupuleux et – selon la tradition 'hassidique – ne mangeait pas en dehors de chez lui, il ne goûta à rien. Rabbi Méir Chlomo le remarqua et en fut attristé mais il déclara : « De fait, je serais en droit d'être vexé et de vous en vouloir car, chez moi, vous pouvez manger sans crainte. Mais que puis-je faire ? Un jour, vous m'avez sauvé la vie ! »

Voilà ce qui s'était passé : un jour, Rabbi Méir Chlomo avait contracté la maladie du typhus – une maladie mortelle à l'époque, car on n'avait pas encore trouvé de remède efficace. Afin d'éviter la contamination d'autres personnes, les malades étaient envoyés de force par les autorités sanitaires dans des camps fermés, loin de la ville, sans médicaments. De fait, les malheureux souffraient terriblement jusqu'à leur mort inévitable dans ces conditions, que D.ieu nous en préserve. Seul le médecin était autorisé à leur rendre visite une fois par jour et à leur donner des médicaments qui ne faisaient qu'alléger un peu leurs douleurs. Personne d'autre n'avait le droit de les réconforter et de les aider dans leurs derniers moments sur terre tant était grande la crainte de la contagion.

Dès qu'on eut constaté son état, Rabbi Méir Chlomo fut lui aussi amené sans ménagements dans ce véritable mouroir, sans aucun espoir d'en sortir vivant.

Quand son plus proche ami, Rav Achère Grossman apprit la nouvelle, il se précipita en dehors de la ville avec un livre de Tanya sous le bras. Comme il n'était pas autorisé à entrer dans la chambre du malade ni même de se tenir à sa porte, il se tint debout non loin de sa fenêtre et se mit à lire à voix haute le Igrot Kodech 11 « Leaskilera Bina » dans lequel il est expliqué que rien de mauvais ne provient de D.ieu : l'homme doit se réjouir à chaque instant en plaçant sa confiance en D.ieu qui désire le combler de bienfaits à tout instant ; le croyant ne ressentira aucune souffrance car tout est pour le bien, véritablement et entièrement etc.

Après avoir achevé sa lecture, Rav Achère rentra chez lui sans avoir pu voir son ami mais il revint ainsi chaque jour, durant trente jours sans interruption, pour lire à voix haute ce chapitre.

Rabbi Méir Chlomo lui-même raconta par la suite que, dès la première lecture, il avait senti une petite amélioration de son état. Progressivement, il s'était renforcé et, au bout de trente jours dans cet enfer, il avait été déclaré guéri et avait pu en sortir, VIVANT !

La biographie de Rabbi Méir Chlomo Traduit par Feiga Lubecki

Hol Hamoed Pessa'h au Jardin d'Acclimatation








Mercredi 23 avril 2008 - 18 Nissan 5768
photos: Elie Haouzi

Le Sénat américain institue "106 jours pour l'éducation" à l'occasion du 106ème anniversaire du Rabbi




Mercredi 23 avril 2008 - 18 Nissan 5768

מושל מדינת ניו-יורק, ראש-עיריית ניו-יורק ושני בתי-המחוקקים - ה'אסמבלי' וה'סנאט' - הכריזו על 106 ימי חינוך לכבודו של הרבי ■ גם שני מושבי בתי-המחוקקים במדינת ניו-יורק נפתחו בתפילות מיוחדות לכבודו של הרבי ■ ההוראה של הרבי לקחת קופסת צדקה וליתן צדקה - עמדה במרכז החגיגות לסיפור המלא, מיוחד ל-COL
מאת כתב COL בניו-יורק
מושל מדינת ניו-יורק, ראש-עיריית ניו-יורק ושני בתי-המחוקקים - ה'אסמבלי' וה'סנאט' - הכריזו על 106 ימי חינוך לכבודו של הרבי. גם שני מושבי בתי-המחוקקים במדינת ניו-יורק נפתחו בתפילות מיוחדות לכבודו של הרבי. ההוראה של הרבי לקחת קופסת צדקה וליתן צדקה - עמדה במרכז החגיגות.
האווירה הכללית באולבני בירת מדינת ניו-יורק איננה חגיגית בכלל. התקציב עוד לא אושר והמושל החדש מוטרד מאוד ובקושי יכול להתפנות לנושאים נוספים. אי-אישור התקציב גוזל את מנוחתו. אבל באולם הגדול והמפואר בו נערכה המסיבה לכבוד הרבי, האווירה מחושמלת וחגיגית.
כולם נקבצו ובאו: דמוקרטים ורפובליקנים, סנאטורים וחברי האסמבלי - לחלוק כבוד לרבי ליום הולדתו המאה ושש.
שלדון סילבר, יהודי שומר מצוות המשמש יו"ר בית-הנבחרים ויושב-ראש חגיגות יום-ההולדת - קידם בברכה את כל המשתתפים והודה על הזכות הגדולה והנפלאה שנפלה בחלקו להיות היושב-ראש של החגיגה לכבוד יום הולדתו של הרבי.
הרב ישראל רובין, שליח הרבי באזור אולבני המנהל את פעולות חב"ד המסועפות באזור הכולל מספר שלוחים ומספר בתי-חב"ד, התמקד על שיטתו המיוחדת של הרבי להגיע לכל חוג, ולהשפיע על כל הגורמים ועל כל הזרמים. בדרכו האופיינית, הסביר הרב רובין היקף פעולותיו של הרבי המגיעות, רחוק ככל שיהיה, לכל פינות העולם.
הרב שמואל מנחם-מענדל בוטמאן מנהל 'צעירי-אגודת-חב"ד' המרכזית, עמד בדבריו על החשיבות המיוחדת של מסיבה זו באולבני - שאין דרכה בעשיית מסיבות לאנשים שאי-אפשר לראות אותם או לשמוע אותם בעיני בשר והמיוחד שבמסיבה זו הם הפעולות, ההשפעה וההשראה של הרבי שנמצא איתנו כל הזמן.
הרב בוטמאן הודה על ההכרזת ימי החינוך לכבוד הרבי, וציין שכשהרבי מדבר על חינוך, אין כוונתו רק על החינוך של הילד היהודי, כוונתו היא חינוכו של כל ילד בלי הבדל דת ולאום שכולם ידעו "שעין רואה ואוזן שומעת, ושהעולם איננו ג'ונגל".
הרב בוטמאן הדגיש שהרבי הבטיח לנו שאנחנו נמצאים בדור האחרון של הגלות והדור הראשון של הגאולה ואנחנו יכולים למהר עוד יותר את הגאולה ע"י הוספה, בלשונו של הרבי, בפעולות שלGOODNESS AND KINDNESS (טוב וחסד).
החגיגה הכפולה והמשולשת
במסגרת הארועים לכבוד הרבי, פתח הרב בוטמאן את שני בתי-המחוקקים (הסנאט וה'אסמבלי') בתפילה מיוחדת לכבוד הרבי, ובשניהם הדגיש את פעולות הרבי עבור חינוכו של כל ילד בעולם והבטחתו שדורנו הוא דור האחרון של הגלות ודור הראשון של הגאולה ואנחנו יכולים למהר את הגאולה ע"י עוד פעולות של טוב וחסד.
הרב בוטמאן הדגיש את הוראת הרבי בשנת תנש"א כשפתח את הסנאט בוושינגטון: "נעם מיט זיך א צדקה פושקע און זאהלן אלע זעהען וואס דו טוסט און זאלן זיי וויסן אויף וואס געלט דארף גיין" - "קח עמך קופת צדקה וכולם יראו מה אתה עושה וידעו על מה צריך כסף ללכת" , והביא אתו קופסת צדקה והעת התפילה הכניס דולר לתוך קופסת הצדקה כהוראת הרבי.
בהמשך דיברו אחדים מראשי המחוקקים והסנאטורים, ובדברי כולם - בני ברית ושאינם בני ברית - בלטו רגשי הכבוד, התודה וההערצה לרבי, ובכולם היה ניכר, בסגנון החסידים, "אז דער רבי האט זיי אנגערירט".
כולם דיברו בהערצה על תרומתו של הרבי לא רק לעם היהודי אלא גם לכל האנושות כולה ועל הזכות המיוחדת שיש להם לקחת חלק במסיבה לכבוד הרבי.
כוחה של הוראת הרבי
היה נהדר לראות שאחרי תפילתו של הרב בוטמאן, עמדו חברי בית-המחוקקים בתור להכניס דולר בקופסת הצדקה בדחילו-ורחימו לכבוד הרבי. "אמנם, אי אפשר לתאר כוחה של הוראת הרבי", אמר הרב בוטמאן.
בהמשך דיברו אחדים מראשי המחוקקים ובדברי כולם - בני ברית ושאינם בני ברית - בלטו רגשי הכבוד, התודה וההערצה לרבי.
בהמשך המסיבה, חולקו מצות-שמורה לחברי ה'אסמבלי' והסנאט היהודים.

SEOUDAT MACHIAH A SARCELLES

mardi 22 avril 2008

KINOUS TORAH A SARCELLES

La Lévayah de Lyon à Yerres
du Rav Berel Gurewitz a"h
à 17h00 à la Yéshiva,
295 rue Francis de Pressensé 69100 Villeurbanne.
se poursuivra à l'Ecole Beth Rivkah,
43 rue Raymond Poincaré, 91330 Yerres
à partir de 23h30
lecture de tehilim toute la nuit
Lévayah à 11h30
au départ de Beth Rivkah pour Israel
mercredi 18 Nissan
Lévayah
du Rav Berel Gurewitz a"h
Jeudi 19 Nissan
à 8h30 au Beth Menahem, Kfar Habad
à 10h00 à la Yeshiva Torat Emet
puis au Har Hazeitim

Grand Kinous Torah de Hol Hamoed Pessah au Beth Haya Mouchka



mercredi 23 avril 2008 à 17h30
retransmis en direct vidéo
sur hassidout.org


Shimon Peres assiste à la conclusion d'un Sefer Torah à Varsovie

Mr Shimon Peres et le Chalia'h, Rav Chalom Ber Stambler
Le Président d'Israël, Shimon Peres, a rencontré jeudi matin les Chlouhim Habad et les responsables communautaires de Varsovie au Palais Présidentiel où eu lieu l'inauguration d'un nouveau Sefer Tora.
M. Pérès a souligné la place centrale de la Torah dans la vie du peuple juif, et l'importance de cet événement, 65 ans après l'Holocauste: "Les nazis ont atteind le peuple juif dans leur corps, mais ils n'ont pu toucher la vie et l'âme du Peuple de la Torah".

Inauguration d'un Sefer Torah à Elad offert par Chneor Amram




ביום שלישי אור לי"א ניסן התקיימה הכנסת ספר תורה לבית כנסת חב"ד "בית מנחם" באלעד ■ בסיום כתיבת האותיות האחרונות השתתפו רבני העיר וראש העיר, ומשם יצאה התהלוכה ברוב שירה וזמרה לבית הכנסת חב"ד "בית מנחם" בהשתתפות אנ"ש ומאות מתושבי העיר ■ בבית הכנסת התקיימו ההקפות בליווי תזמורת ששמחה והרקידה את המשתתפים. סעודת המצווה התקיימה בהמשך בישיבת תומכי תמימים אלעד לסיפור המלא ולגלריית תמונות
ביום שלישי אור לי"א ניסן התקיימה הכנסת ספר תורה לבית כנסת חב"ד "בית מנחם" באלעד. הספר נרכש ע"י תרומות של בני הקהילה והושלם ע"י תרומתו הנדיבה של הרב שניאור זלמן עמרם, לע"נ סבו הרב יוסף יצחק בן אליהו ע"ה.
סיום כתיבת האותיות התקיימה בביתו של ר' שניאור עמרם, השתתפו בכתיבת האותיות רבני העיר וראש העיר. משם יצאה התהלוכה ברוב שירה וזמרה לבית הכנסת חב"ד "בית מנחם" בהשתתפות אנ"ש ומאות מתושבי העיר.
בבית הכנסת התקיימו ההקפות בליווי תזמורת ששמחה והרקידה את המשתתפים. סעודת המצווה התקיימה בהמשך בישיבת תומכי תמימים אלעד.
בסעודה נשא דברים הרב שניאור זלמן ירוסלבסקי רב קהילת חב"ד, הרב אשר בלינוב ראש ישיבת חב"ד, הרב יוסף יצחק סילברמן מנהל בית חב"ד ושליח לעיר אלעד, הרב אליעזר זיגלבוים ר"מ ומשפיע בקהילה, את הערב הנחה בטוב טעם הרב בועז סגל מנהל חיידר חב"ד באלעד.
לקראת חצות הלילה בסיום הסעודה עדיין נשארו עשרות משתתפים שהמשיכו להתוועד עם המד"א הרב ירוסלבסקי והרב סגל עד אור הבוקר.

Mivtsa Tefilines au stade de Ramat Gan le jour de Youd Aleph Nissan

Grand concert à Hevron
Hol Hamoed Pessa'h
mardi 22 avril 2008
retransmis en direct
sur hassidout.org
Lundi 21 avril 2008 - 16 Nissan 5768

Barou'h Dayan Haemet

Rav Berel Gurewitch a"h
directeur des Institutions Beth Rivka à Yerres
a quitté ce monde le 1er jour de Pessa'h à Lyon
à l'âge de 93 ans

Nihum Havelim à ses enfants Chlouhim du Rabbi

Rav Chmouel Gurewitch (Lyon - France)
Esther Raskin (Tsfath- Israël)
Rav YY Gurewitch (Migdal Haemek - Israël)
Rav Mendel Gurewitch (Brunoy - France)
Reyzoul Lliberman (Kfar Habad - Israël)
Mina Schpringer (Kfar Habad - Israël)
Eidela Biderman (Vienne - Autriche)
Sara Pinson (Brunoy - France)
Rav Chalom Gurewitch (Lyon - France)
Hatomim Pessah Gurewitch (Brunoy - France)
Rav Chnéor Zalman Gurewitch (Frankfurt - Allemagne)
Bassi Abrahams (Brunoy - France)

vendredi 18 avril 2008

Chabbat 14 Nissan, 804ème anniversaire du Rambam(1135-1204)



Rabbi Moshé ben Maimon, Rambam dit MAÏMONIDE
1135-1204,
Médecin, théologien talmudiste, philosophe espagnol
Maïmonide est la plus grande figure intellectuelle du judaïsme méditerranéen médiéval.

De Cordoue au Caire, il a connu l’errance et une double vie de médecin juif, de chef de communauté et d’intellectuel "arabe".

"Que la Lumière des Sages Brille et Nous Guide"

Rabbi Moshé ben Maimon, connu sous l'acronyme de Rambam, les Chrétiens occidentaux le connaissent sous le pseudonyme de Moïse Maïmonide et les Musulmans sous le nom de Mussa bin Maimun ibn Abdallah al-Kurtubi al-Israili, est né le 30 mars 1135, à Cordoue, sur les rives du Guadalquivir, en Espagne islamisée, il est issu de la dynastie des Maïmonides, une longue lignée de rabbins et de hauts dignitaires juifs. Le fait que la date précise de sa naissance soit connue, témoigne de la renommée du personnage.

Son père, rabbi Maïmon ben Yossef, le dayan (juge rabbinique), sage et érudit, dirige la communauté juive de Cordoue sous le règne des tolérants Almoravides. Il l'instruit en théologie, mathématiques et astronomie. Quelques enseignants arabes et juifs complètent sa formation en philosophie et médecine. Le jeune Maimonide alliait à son talent naturel, une soif d'apprendre, une volonté de fer et une grande pureté de mœurs. C'était l'époque de l'âge d'or judéo-musulman.

Il était enfant, alors que sa mère Rebecca s'affaiblissait de plus en plus, malgré les soins prodigués par Abbas, le Mufti de Cordoue. C'est Moshé qui apportait à Rebecca les plantes médicinales préparées par Abbas pour la soulager, mais elle finira par décéder de maladie laissant deux fils et une fille. Cet événement, déterminera Moshé à devenir médecin, et l'engagera à se poser la question du devenir de l'âme et à approfondir sa quête mystique. Orphelin de mère très jeune, aîné de deux garçons, il était destiné à succéder à son père, le dayan.

En 1148, l'intolérance et les persécutions religieuses contre les chrétiens et les juifs d'Espagne, des nouveaux princes Almohades, musulmans fanatiques au pouvoir en Espagne, imposent la conversion, la mort violente par décapitation, ou la fuite.

La tolérance
Maïmonide avait 13 ans quand il eut le choix entre la conversion à l’Islam et la mort. La question de sa conversion forcée à l’islam est un fait discuté par ses biographes : impensable selon les uns, "hautement probable" selon les autres. La controverse symbolise la situation de nombreuses communautés juives à cette période de l'Histoire. La réponse du philosophe emprunte deux voies différentes. Le théologien insiste sur le monothéisme de la religion musulmane, semblable à l'essence du judaïsme, - (il serait resté musulman jusqu’à l’âge de 29 ans), - le sage préconise, afin de préserver sa vie, la fuite vers des régions plus tolérantes.

La fuite
Finalement le groupe familial est contraint à fuir Cordoue. C'est ainsi qu'il erra pendant dix ans dans différentes villes au sud de l'Espagne (Grenade, Séville, Almeria), avant de gagner la ville de Fès au Maroc. Au cours de son séjour à Fès qui dura de cinq à six ans (de 1159 à 1165), Maïmonide eu le loisir d’approfondir ses connaissances médicales au contact des livres d’Hippocrate et de Gallien.

Maroc
Le Maroc devint lui aussi le théâtre de massacres sur fond d'intolérance religieuse (exécution publique du maître en Talmud de Maimonide, rabbi Judah Ha-Cohen ben Soussan), et la famille Maïmon dut émigrer en Palestine (Eretz Israel pour les Juifs, Terre Sainte pour les Chrétiens, Terre Sacrée pour les musulmans) vers 1165. D'abord à Akko (Saint Jean D’Acre), puis à Jérusalem, qui était alors aux mains des croisés et où les juifs n'avaient pas droit de séjour. Sa visite au tombeau d’Abraham et des Patriarches à Hébron est un moment de grande émotion, la famille Maimon avait pu s'y rendre grâce à un laisser passer, délivré par le très chrétien Richard Cœur de Lion (1157-1199) que Maimonide avait soigné.

Egypte
Ne pouvant rester en Palestine, la famille Maimon se rendit en Egypte où la communauté juive était importante et vivait dans une paix relative et transita par Alexandrie avant de s'installer à Fostat dans la banlieue du Caire.

David, le fils cadet, faisait le commerce des pierres précieuses, alliant son goût pour les voyages et l'aventure à son goût pour les affaires et permettant ainsi à son père et à son frère aîné Moshé de poursuivre leurs études.

Moshé lisait les textes bibliques, les philosophes grecs en particulier Aristote, les auteurs médicaux : Galien, Hippocrate et Avicenne, il étudiait la médecine sous la direction de maîtres juifs et musulmans, il faisait ses propres expériences, il confrontait ses idées avec les penseurs de son époque, principalement Averroès et surtout il écrivait. Les juifs en Egypte d’alors étaient pour beaucoup des karaïtes, le karaïsme faisant à l’époque figure de judaïsme libéral; c’est une des explications de l’installation de Maimonide en Egypte, afin de ramener ses coreligionnaires à un judaïsme plus traditionnel.

C'est là que mourut le rabbi Maïmon (le père) vers 1170, après avoir encouragé sa famille à s'établir sous la protection du Vizir Saladin. Puis David, son frère, périt en mer au cours d'un voyage en 1178. Moshé se retrouva démuni. Il devait entretenir la veuve de son frère et ses deux enfants.

Maïmonide commença à gagner sa vie en se livrant quelque temps au commerce des pierres précieuses et ouvrit des cours publics de philosophie, de théologie et de médecine et en prodiguant des soins, grâce à ce qu'il avait appris de son père, de ses maîtres et de la Torah. Bien vite médecin émérite, médecin des pauvres et des riches, médecin des juifs et des arabes, Maïmonide fut un des plus célèbres herboristes et phytothérapeutes, et reste une référence jusqu'à nos jours. Sa réputation comme philosophe talmudiste et comme médecin sera telle qu'il devint le médecin de la cour des Fatimides (chiites, descendants du prophète par Fatima Zahra), du vizir Al-Fadhil et de son entourage puis du sultan Saladin (Salah-Al-Din), sunnite, quand celui rentra de Jérusalem, où il luttait contre les croisés. On venait aussi le consulter depuis la Syrie, la Palestine, et encore de plus loin. On dit même qu'au cours de la troisième croisade, Richard Cœur de Lion s'efforça, en vain, de l'attirer auprès de lui à Ashkelon en Palestine.

Il préside le Collège Rabbinique et s'occupe ardemment de la communauté juive d'Egypte dont il est bientôt nommé chef, "Naguid" et son représentant auprès du souverain et à ce titre responsable de l'organisation intérieure et des règlements judiciaires. Il eut de ce fait de nombreuses correspondances avec les représentants de différentes communautés y compris en dehors de l'Egypte ("Lettre aux érudits de Marseille").

L'œuvre de Maimonide presque entièrement rédigée en judéo-arabe se définit selon trois perspectives : le théologien (codification exhaustive de la tradition écrite et orale juive), le philosophe (analyse minutieuse des textes bibliques) et le médecin (ses écrits médicaux sont basés en partie sur les écrits des médecins grecs); il écrit suivant une ligne directrice basée sur la concordance entre la raison et la foi.

Le Théologien Talmudiste
Maïmonide est un véritable guide spirituel pour sa propre génération comme pour les générations suivantes. La rigueur qu'il s'imposait personnellement contrastait avec la tolérance admirable dont il faisait preuve envers les autres. Il entreprend donc une codification exhausrtive de la tradition écrite et orale juive, s'appuyant à la fois sur la Torah (les cinqs premiers livres de la Bible ou Pentateuque pour les chrétiens) et sur tous les commentaires et exégèses qui s'y rapportent en remontant jusqu'à Moïse. Le souci de Maimonide était d'ajouter son interprétation et ses vues pesonnelles après y avoir mis un certain ordre.

Le Sefer Hamitzvot "Livre des Commandements"
Composé initialement en judéo-arabe et paru sous le titre arabe "Kitab al-Faraid" il fut traduit par le rabbin provençal Moshe ibn Tibbon (XIIIe s.), - dont le père avait correspondu avec Maimonide -, et imprimé pour la première fois en 1497. Il présente les 613 commandements contenus dans la Torah, Loi écrite du judaïsme qui constitue l'armature de la Loi juive, il y précise les 248 préceptes positifs et les 365 interdits. Cette œuvre est considérée comme l'autorité majeure en matière de comput de prescriptions, et de nombreuses œuvres ultérieures se réfèrent à son énumération (avec, parfois, des variations mineures). L'œuvre a fait l'objet d'un grand nombre de commentaires.

la Mishneh Torah "Répétition de la Loi"
Sa "grande compilation" achevée vers 1180 témoigne d’un grand courage intellectuel. Cette œuvre d’exégèse de la Loi orale juive ne se réfère pas à la Guemara. Il n’hésite pas à en donner une interprétation différente, ce qui provoquera des colères rabbiniques. Le texte le plus connu sous le nom d’Avot ("traité des Pères"), constitue un court traité de théologie et de philosophie, un "livre de la connaissance". La Mishneh Torah de Maïmonide est une synthèse magistrale des deux Talmuds, parfois considérée comme une véritable "modernisation du judaïsme". C’est la seule œuvre de Maïmon écrite en hébreu. Elle comprend 14 livres (en hébreu, ce chiffre se dit Yad et signifie aussi la main, d’où le sous-titre "Le livre de la Main"). Cette œuvre, germée dans un milieu culturel musulman, fut parfois mal comprise des juifs de France. Objet de scandale au Moyen Age, elle fut brûlée à Montpellier, à Marseille (sur dénonciations auprès de l’ordre des Dominicains par certaines communautés juives). Les rabbins du Nord de la France prononcèrent un "herem" (interdit) contre l’œuvre philosophique et certaines parties de l’œuvre rabbinique accusée d’être "contaminée" par Aristote. La "grande controverse" gagna l’Espagne et l’Orient ; se calma puis rebondit au XIVe siècle.

Le but de Rambam était de mettre la connaissance de toute la Loi orale à la portée du peuple, afin qu'elle ne fut pas seulement le domaine d'une élite d'érudits.

On peut y lire de nombreux commentaires relatifs à la médecine: l'anatomie, la physiologie, la pathologie humaine et animal, l'obstétrique, la vocation divine du médecin, la diététique, les relations sexuelles permises ou interdites, la circoncision, la mort, la génération spontanée, l'alcoolisme… il explique la manière dont la Torah envisage l'idéal de paix :
"Les Sages et les Prophètes n'attendent pas de l'ère messianique qu'elle leur permette de gouverner le monde ou d'asservir les nations, mais qu'elle nous rende libres de rechercher la Torah et sa sagesse. En ce temps-là, il n'y aura ni faim ni guerre, ni jalousie ni dissension. Le monde entier sera occupé à acquérir la connaissance de Hachem ainsi qu'il est écrit : "Le monde sera rempli de la connaissance de Hachem comme les eaux couvrent la mer".

Perouch Hamichna " Commentaire de la Mischna"
Il avait commencé la rédaction de son commentaire sur la Mischna à 23 ans et qu'il continuait à rédiger depuis, au milieu de toutes ses pérégrinations. Cette œuvre, écrite en arabe et intitulée Siradj (Luminaire), fut terminée en 1168. Elle avait pour but de faciliter l’étude de la tradition orale, obscurcie par des discussions sans fin et des interprétations erronées, et d’en élucider les points difficiles par des explications brèves et claires.

Esprit rationaliste, Maïmonide traite avec prédilection les questions de la Mishna qui touchent à la science, et où il peut invoquer des principes tirés des mathématiques, de l’astronomie, de la physique, de l’anatomie, de la morale et de la philosophie. Il s'élève contre les pratiques de magie et de sorcellerie fréquemment pratiquées à son époque. Il eut à faire face à une violente opposition.

Maïmonide arriva à se persuader que le judaïsme lui-même était une philosophie révélée et avait pour but de régler non seulement la conduite religieuse et morale des Juifs, mais aussi leurs pensées et leurs croyances. De là, sa résolution d’établir la dogmatique du judaïsme. Maïmonide fixe ses articles de foi au nombre de treize :
• Dieu existe;
• Dieu est un;
• Dieu est incorporel et immuable;
• Dieu est éternel et a été antérieur à toute création;
• Dieu seul est digne de notre adoration;
• Dieu communique avec l'homme par la prophétie;
• Moïse a été le plus grand des prophètes;
• la Thora est d’origine divine;
• la Thora est immuable;
• Dieu connaît toutes nos pensées;
• Dieu récompense les bons et punit les méchants;
• Dieu enverra un jour le Messie;
• Dieu ressuscitera les morts (s’agissait il de la résurrection de l’âme ou des corps ?).

Lettres de consolation
Dans sa lettre de consolation aux juifs du Yémen il écrit aux convertis forcés que celui qui dit ses prières et pratique les bonnes œuvres demeure juif.

Dans d'autres lettres, il parle de la résurrection, de la conversion et il répond aux juifs de cette époque plus que troublée, qui se croyaient oubliés par Dieu.

Le Philosophe
C'est surtout par ses ouvrages philosophiques que Maïmonide a mérité de passer à la postérité. Il chercha à concilier la raison et la foi.

Le Moreh Neboukhim "Guide des Egarés" (ou "Guide des perplexes")
Ecrit en arabe, "Dalâlat al-hâ ’irin" signifie "ce qui montre le chemin à ceux qui ne l’ont pas trouvé". Achevé vers 1190, traduit en hébreu vers 1204 par Samuel ibn Tibbon, le "Moreh Neboukhim", est écrit sous la forme d'une longue lettre à l'un de ses étudiants [Joseph ben Yehuda (Ben Aqnin)]. C'est un traité philosophique d'une grande profondeur. Le Guide des Égarés tente surtout de mettre en accord l'enseignement de la Bible et de ses commentaires avec la philosophie d'Aristote. Dans cet ouvrage Maimonide procède à une analyse minutieuse des textes bibliques en essayant d'en découvrir et d'en cerner la signification exacte, à travers les symbolismes et les allégories du texte sacré. Pour cela il s'inspirait du rationalisme et de la logique d'Aristote, dont il avait pris connaissance dans les traductions et l'héritage des pérudits et philosophes arabes. Maimonide réservait cette recherche philosophique de Dieu à une élite, la loi inscrite dans la Halakka (règle de conduite, corps de lois traditionnelles fondé sur des interprétations rabbiniques) et l'ensemble du Talmud étant destinée certes à tous, mais surtout au peuple.


Le Guide des Égarés
ms. hébreu, XIVe s., Majorque, 1352
traduction de Samuel Ibn Tibbon
Bibliothèque nationale de France
département des manuscrits
© cliché Bibliothèque nationale de France
Son "Moréh Nébouchim" s'adresse aux intellectuels qui, après avoir vainement cherché une conciliation entre le sens littéral des Ecritures (tradition religieuse) avec les vérités rationnelles (pensée scientifique), demeurent dans le doute et l'inquiétude. Il tente de mettre en accord l'enseignement de la Torah et de ses commentaires avec la philosophie d'Aristote. Il persiste à considérer la Loi comme la révélation des plus hautes vérités mais, quand le texte de la Loi est contredit par une proposition scientifiquement démontrée, il rejette le sens littéral et lui substitue une interprétation allégorique.

"L'Ecriture, dit-il, est comme un puits caché à une grande profondeur. Et ce n'est que par l'interprétation des allégories, et d'une allégorie par l'autre, que l'on noue, en quelque sorte, les cordes qui servent à y puiser". (...)

Grand admirateur d'Aristote, comme beaucoup de penseurs juifs, Maimonide voulut prouver l'union de la Philosophie et de la Tradition. Avec Aristote, il admet l'absolue simplicité de l'essence divine. Mais, pour rester fidèle à la théorie biblique de la création, il croit, à l'encontre d'Aristote, que Dieu n'a pas seulement tiré du néant la forme, mais aussi la matière du monde. La divinité ne peut être définie; on ne peut affirmer d'elle ni qualités ni relations réelles; on ne peut lui attribuer que des pouvoirs actifs. Il a incité par son exemple les juifs à l'étude d'Aristote et les a mis ainsi en mesure de transmettre la science des Arabes à l'Europe chrétienne.

En morale, Maïmonide affirme sans restriction la thèse de la liberté humaine. L'humain est bon ou mauvais volontairement et la prescience (connaissance du futur) divine n'altère en rien sa liberté. Il est capable d'accomplir le bien pour lui-même en tout désintéressement ou par amour de Dieu.

A propos des lois juives sur l'alimentation (Cacherout), il dit dans le Guide Des Egarés III 35 :
" ... Les lois alimentaires nous éduquent à la maîtrise de nos instincts. Elles nous habituent à contenir l'avidité et la faiblesse qu'on éprouve de rechercher ce qu'il y a de plus doux et d'adopter comme but, la passion de manger et de boire... "

Ainsi, pour Maïmonide, ces lois alimentaires de la Torah sont, entre autres significations, un exercice d'auto-discipline pour aider l'homme à réprimer son instinct animal à l'égard de la nourriture. Maïmonide poursuit : "... Quant à ce qui est indispensable, comme de manger et de boire, l'homme doit se borner à ce qui est le plus utile et avoir en vue le seul besoin de se nourrir et non la jouissance, il faut se borner au nécessaire et s'abstenir du superflu". De portée universelle, le Guide constitue une analyse approfondie du judaïsme, dans le domaine des croyances comme dans ses aspects rituels. Il y est question de Dieu, de la Création, de la Prophétie.

Il influença, sans aucun doute, de manière décisive la pensée monothéiste du monde chrétien, en particulier de Thomas d’Acquin, malgrè une divergence fondamentale de l'approche et de la conception de la révélation divine; ce qui est un comble pour un philosophe influencé lui-même par le judaïsme, le monde arabe et la pensée grecque mais pas du tout par le monde chrétien.

La Lettre sur l'Astrologie
Sa "Lettre sur l'Astrologie", répond à une interrogation des rabbins de France et conclut en faveur d'une indiscutable responsabilité de l'homme. Le créateur guide l'homme mais celui ci a le pouvoir de décider le bien ou le mal. Il ne pense donc pas que les aléas de l’heure ou du jour de la naissance pourraient influencer nos actions.

Influence philosophique de Maïmonide
Non seulement il fut un des premiers intermédiaires entre Aristote et les docteurs de la scolastique, mais ceux-ci l'ont connu et lui ont rendu justice par la bouche d'Albert le Grand et de Saint Thomas. Mais c'est surtout au sein de la société juive qu'il a opéré une véritable révolution intellectuelle en introduisant de l'ordre dans les compilations talmudiques, en protestant contre l'interprétation purement littérale de la Loi, en essayant de concilier la religion judaïque avec la philosophie. II a été l'inspirateur non seulement du grand mouvement de philosophie juive du XIIIe siècle, mais encore le guide intellectuel des grands philosophes juifs postérieurs, Spinoza, Mendelssohn et Salomon Maïmon. (Théodore Ruyssen) ainsi que des penseurs chrétiens, Thomas d'Aquin en particulier..

Le Médecin
La profession médicale était pour lui une part entière de la vénération divine. Le médecin se doit d'être parfait intellectuellement et moralement, les connaissances médicales ne lui suffisent pas.

Médecin il fut assez ouvert pour penser l'homme comme une totalité dans laquelle l'âme et le corps sont indissociables. La médecine de Maimonide puisait à trois sources :
- les notions de santé dans la Tradition Hébraïque,
- la médecine pratiquée à son époque,
- ses propres recherches et analyses liées à des expérimentations personnelles.

Une dizaine de livres de médecine lui sont attribués qui ont été écrits en arabe avant d'être traduit en hébreu, en particulier par son disciple Samuel ibn Tibbon de Montpellier. Une grande partie de cette littérature fut écrite au service des monarques arabes auxquels il était subordonné. On peut citer entre autres:

Le Traité des Aphorismes médicaux de Moïse
Basé en partie sur les écrits des médecins grecs, cet ouvrage embrasse tous les aspects des diverses branches de la médecine, tant en ce qui concerne la symptomatologie, le diagnostic et le traitement des maladies que leurs fondements anatomiques et physiopathologiques, ainsi que l'ensemble de la thérapeutique médicamenteuse. Sa science médicale s'appuyait sur des observations rigoureuses, faisant abstraction de toute superstition et de rites obscurs. Il attachait une grande importance à l'équilibre entre le corps et l'âme et au respect d'une saine hygiène de vie.

Le Traité est divisé en 25 grands chapitres, où l'on aborde : l'anatomie et la physiologie, les humeurs, la déontologie, la symptomatologie, les troubles de la parole, la thérapeutique générale, les maladies "spéciales", les fièvres, les périodes d'incubation, les saignées, les purgatifs et les vomissements, la chirurgie, la gynécologie, l'hygiène, la condition physique et le sport, la balnéation, les aliments et les boissons, les drogues, les médicaments "magiques", la physio-pathologie, les cas rares, et enfin, le doute médical (surtout par rapport à certains écrits de Galien)

Un grand nombre de spécialités sont traitées depuis les troubles cardio-vasculaires, le diabète sucré, les tumeurs, la psychosomatique, les nerfs, le tube digestif, les troubles respiratoires, les maladies infectieuses et le sport, l'anesthésie.

A lui seul, ce "Traité des Aphorismes" constitue une somme des connaissances médicales de l'époque, depuis les apports de la Médecine Hippocratique jusqu'aux pratiques du XIIe siècle, celui de Maïmonide.

Il a été la source médicale la plus consultée du Moyen Age.

Le Traité des poisons et leurs antidotes
Rédigé en 1198, à la demande du Vizir Al Afdal, il y traite des morsures de serpents, des différents poisons, de la pharmacologie et des antidotes, des traitements généraux, des régimes diététiques, de la prophylaxie de l'empoisonnement. Il recommande également de distinguer soigneusement entre les morsures de chiens enragés et celles causées par des animaux agressifs mais sains.

Le Traité de l'asthme
Il y traite de l'origine psychosomatiques, de thérapeutique, d'expérimentations personnelles, de l'alimentation : en quantité et en qualité, des horaires des repas, de l'environnement. Maimonide considère que la maladie résulte de la rupture d'un équilibre. Cet équilibre, physique et mental, sera maintenu chez celui qui saura s'en tenir au juste milieu. Le corps et l'esprit, bien que réalités distinctes, entretiennent chez l'être humain des relations d'interdépendances. Tout déséquilibre dans l'un se répercute sur l'autre, compromettant ainsi l'harmonie de l'être humain: "Il est clair pour les médecins, que l'on ne peut parvenir à la thérapeutique des maladies de manière directe ; il faut s'efforcer avant tout de bien connaître le tempérament du malade..."
" Quant aux émotions, leur importance nous est connue ; c'est à dire que l'action de la souffrance morale et de l'oppression, que nous constatons, affaiblit les fonctions psychiques et physiques à tel point qu'au cours des repas, l'appétit disparaît à cause de la douleur, de l'angoisse, de la tristesse ou des soucis. Si l'homme veut alors élever la voix, cela lui sera impossible, car son émotion affaiblit ses organes respiratoires dont il ne pourra se servir convenablement... Il n'a même pas de force pour lever ou déplacer ses membres. Si cet état persiste, il tombera obligatoirement malade et si cela se prolonge, il mourra... La joie et le plaisir provoquent l'état contraire et renforcent le moral et les mouvements du sang et de l'esprit. Ainsi, l'organisme verra s'accomplir ses fonctions aussi complètement que possible".

Le Traité sur les Aphrodisiaques ou Traité de la vie conjugale
Ecrit à la demande d’un neveu de Saladin en 1190, Maïmonide y aborde les facteurs psychologiques, le nombre des partenaires, les aliments et boissons intervenants dans la sexualité, les aliments contre-indiqués, les mets cuisinés, recettes et aphrodisiaques et l'hygiène de vie à suivre.

Le Traité des hémorroïdes
On peut y lire des des conseils sur les mets bénéfiques et ceux à éviter pour celui qui souffre d'hémorroïdes, des mesures de prophylaxie et de thérapeutique générale et locale.

Le Traité de conservation de la Santé
"L'essentiel pour l'alimentation (comme dans tous les domaines) est de parvenir à un équilibre et de s'y tenir..." Il y donne des règles pour maintenir la santé physique, mentale, sociale. Il y énonce les règles générales concernant l’individu, la communauté. Il élevait le régime alimentaire et sanitaire à un devoir religieux pour tout homme. Il reprend les recommandations de la Tradition Hébraïque (Talmud Berahot 62 b) : "On ne mangera jamais que l'on ait faim et l'on ne boira jamais que l'on ait soif". - "On ne se retiendra jamais pour satisfaire ses besoins naturels même un instant tant pour uriner que pour aller à la selle" (Chabbat 82a).

Maimonide ajoute cette notion d'hygiène alimentaire: "... Lorsque l'homme travaille, se fatigue suffisamment, se nourrit modérément et lorsque ses intestins se vident facilement : ses forces se raffermissent..."
"Par contre, qui mène une vie tranquille sans exercice physique, qui tarde à satisfaire ses besoins naturels,... mangerait-il des aliments sains... que, sa vie durant, il serait sujet à des affections diverses."

Maimonide apparaît même prémonitoire lorsqu'il écrit: "La gloutonnerie est comme un poison mortel pour le corps humain et la véritable cause de toutes les affections... dont la plupart ont pour origine les aliments nuisibles, une alimentation trop abondante, même lorsqu'il s'agit d'aliments sains".

Commentaires des aphorismes d'Hippocrate
Dans ses "Commentaires des aphorismes d'Hippocrate" il considère les aphorismes d'Hippocrate comme l'œuvre la plus utile pour un médecin tout en estimant utile d'en clarifier certains points. Il commente également l'œuvre de Galien. Il éclaircit certains points obscurs, en réfute d'autres, son but étant de faciliter l'acquisition des connaissances.

Le Traité des réponses médicales
Son "Traité des réponses médicales" contient des études sur la personnalité du Vizir Al Afdal et des conseils sur son emploi du temps, des aperçus sur les problèmes de déontologie, et enfin une mise en relation de la médecine et de la religion.

Les Aphorismes de Moïse Maimonide ou Fusul Moussa
Maïmonide a résumé toute sa pratique médicale dans un ouvrage célèbre qu’il intitula « Fusul Moussa » c’est à dire les Aphorismes de Moïse Maïmonide. Il s’y présente humblement comme un simple compilateur des œuvres d’Hippocrate et de Galien mais en y rajoutant les notions qu’il avait acquises et qui venaient de son éthique juive. Il prétendait avoir écrit ces aphorismes pour son usage personnel : « pour le moment où sa mémoire lui ferait défaut ». En fait, ces aphorismes ont été extrêmement utilisés par tous les praticiens médiévaux. Ils furent traduits une première fois en hébreu en 1280 et une version imprimée parut en 1834 mais dès 1489 une traduction latine fut éditée à Bologne avec quelques années plus tard, en 1579, une version abrégée qui parût à Bâle.

Le Glossaire de phytothérapie
En 1932, on a retrouvé un "glossaire de phytothérapie", de 350 remèdes à base de plantes, classées par ordre alphabétique avec leurs noms populaires (en arabe, grec, persan et en dialecte berbère, marocain, égyptien).

A la différence de ses confrères juifs, son œuvre conseille la modération dans les prescriptions, associant les remèdes au soutien psychologique. C'est ainsi qu'il considère que les "médicaments ne servent qu'à soutenir la nature dans sa tâche, mais ne peuvent se substituer à elle." Pour lui, la guérison est synonyme du retour à un équilibre antérieur (à la nature), momentanément perturbé par la maladie. Cette réflexion est un exemple accompli de médecine orientale et qui plus est en accord avec la Torah, dans laquelle la maladie est le contraire du bien-être.
Pour y parvenir, il conseille d'utiliser autant, les ressources du corps, que l'on pourrait appeler "l'hygiène de vie", que les facultés de l'esprit mobilisées dans le cadre d'une dynamique pré-dictée par le Créateur. Il faut que l'homme fasse le bilan de ses actions par rapport à ce qu'il doit ou aurait dû faire et remédie à son grief ou à celui d'autrui, en réparant sa ou ses fautes.
Ce compromis peut laisser entrevoir, pour la médecine occidentale, les ressources de ce que l'on appelle aujourd'hui la médecine psycho-somatique.

La Prière Médicale
La Prière Médicale qui lui est attribuée est parue pour la première fois en Allemand en 1783 sans que la trace d'un original en Hébreu ne soit mentionée. Son origine est donc douteuse et pour certains elle aurait été composée à partir de la "Prière médicale d'un médecin juif de Rome" écrite par Jacob Zahalon au XVIIe siècle. Il est admis qu'elle correspond bien à l'esprit de Maimonide et à l'esprit des médecins juifs du Moyen Age. Le Pr Fred Rosner (in "la Médecine tirée du Mishneh Torah"), par exemple, estime qu'elle ne peut pas être antérieure à 1783.

"Mon Dieu, remplis mon âme d'amour pour l'art (médical) et pour toutes les créatures. N'admets pas que la soif du gain et la recherche de la gloire m'influencent dans l'exercice de mon Art, car les ennemis de la vérité et de l'amour des hommes pourraient facilement m'abuser et m'éloigner du noble devoir de faire du bien à tes enfants. Soutiens la force de mon coeur pour qu'il soit toujours prêt à servir le pauvre et le riche, l'ami et l'ennemi, le bon et le mauvais.
Fais que je ne vois que l'homme dans celui qui souffre. Fais que mon esprit reste clair auprès du lit du malade et qu'il ne soit distrait par aucune chose étrangère afin qu'il ait présent tout ce que l'expérience et la science lui ont enseigné, car grandes et sublimes sont les recherches scientifiques qui ont pour but de conserver la santé et la vie de toutes les créatures.
Fais que mes malades aient confiance en moi et mon Art pour qu'ils suivent mes conseils et mes prescriptions. Eloigne de leur lit les charlatans, l'armée des parents aux mille conseils, et les gardes qui savent toujours tout : car c'est une engeance dangereuse qui, par vanité, fait échouer les meilleures intentions de l'Art et conduit souvent les créatures à la mort. Si les ignorants me blâment et me raillent, fais que l'amour de mon Art, comme une cuirasse, me rende invulnérable, pour que je puisse persévérer dans le vrai, sans égard au prestige, au renom et à l'âge de mes ennemis. Prête-moi, mon Dieu, l'indulgence et la patience auprès des malades entêtés et grossiers.
Fais que je sois modéré en tout, mais insatiable dans mon amour de la science. Eloigne de moi l'idée que je peux tout. Donne-moi la force, la volonté et l'occasion d'élargir de plus en plus mes connaissances. Je peux aujourd'hui découvrir dans mon savoir des choses que je ne soupçonnais pas hier, car l'Art est grand mais l'esprit de l'homme pénètre toujours plus avant."
(Traduction tirée de : Soulier, Du Serment d'Hippocrate à l'éthique médicale, Thèse médecine, Marseille, 1985)



Marié à la sœur du secrétaire royal du vizir, le vieux sage meurt à Foustat (le vieux Caire) en Egypte le 13 décembre 1204, à l'âge de soixante-dix ans, laissant derrière lui un fils de dix-sept ans apte à préserver l'héritage intellectuel du philosophe. Rabbi Moshé ben Maimon "Rambam" sera inhumé à Tibériade, aux cotés de son père, dont le caveau est parallèle au sien. Sur sa tombe est inscrit en Hébreu l'épitaphe :

"Mi Moshé ad Moshé, Lo Kam ké Moshé"
"Depuis Moïse (le prophète) jusqu'à Moïse (ben Maimon), aucun autre Moïse ne s'est manifesté » (allusion Deutéronome, verset XXXIV, 10).
Dans ce cimetière se trouvent les caveaux de très grands rabbins et de très grandes figures du judaïsme.

L'ensemble de l'œuvre de Maïmonide est profonde, claire et concise. "Pilier universel de la connaissance" pour l'ensemble de l'Humanité. Il est "Prince des Médecins" pour le monde médical, il est "l'Aigle de la Synagogue" pour les juifs. Toute conception rationaliste du judaïsme, jusqu'à ce jour, se réclame de Maïmonide.


Cette page a été conçue, écrite et réalisée avec l'amical concours de Jacques Allouche.

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Vendredi 18 avril 2008 - 13 Nissan 5768
Anniversaire du 11 Nissan
au salon Wilson"
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KINOUS TORAH A SARCELLES

JEUDI 24 AVRIL 2008 à 19h.00
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Vendredi 18 avril 2008 - 13 Nissan 5768
Aujourd'hui
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13 Nissan:Hilloula du Tsema'h Tsedek



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29 Elloul 1789 - 13 Nissan 1866
Rabbi Mena’hem Mendel Schneerson était le petit fils de Rabbi Schneor Zalman de Lady (fils de sa fille Devorah Léah) et le gendre de son fils l'Admour Haemtsaï, Rabbi Dov Ber.
Rabbi Mena’hem Mendel est né de Rabbi Chalom Schakhna le 29 Eloul 5549 (1789). A un très jeune âge, il commença à étudier chez le père de sa mère Rabbi Schneor Zalman, le premier Admour des ‘hassidim de Loubavitch. Ayant constaté que son petit-fils était destiné à la grandeur, le grand-père se consacra à lui et le surveillait comme la prunelle de son œil. Il était heureux du développement de son petit-fils, et lui enseigna le meilleur de sa Torah.

Un jour, le grand-père, auteur du Tanya, le vit jouer avec d’autres garçons. Ils avaient mis une planche en diagonale et jouaient à qui monterait sur la planche et arriverait au sommet. Tout le monde courait, montait sur la planche et avant d’arriver à la moitié, trébuchait et tombait. Le petit Mendele courut, monta sur la planche et arriva au sommet.
Le grand-père, qui était présent, lui demanda : «Mendele, pourquoi as-tu mieux réussi que les autres ?
– C’est très simple, répondit l'enfant. Ils sont montés sur la planche avec les yeux en bas, vers la terre, ils ont vu comme ils étaient haut, ils ont eu le vertige, ils ont trébuché et ils sont tombés. Moi je suis monté sur la planche avec les yeux tournés vers le haut, vers le ciel. J’ai vu comme j’étais petit, j’ai mis toutes mes forces et je suis monté jusqu’à arriver tout en haut de la planche. »

Jusqu’à l’âge de la bar mitsvah, il n’étudia que la Torah révélée, et ensuite, sur le conseil de son grand-père, il entreprit également l’étude de la Torah cachée.
A l’âge de quinze ans, son illustre grand-père le chargea de diverses tâches pour le bien de la communauté. Il lui enseigna à être ordonné dans son travail, et lui disait : «Mendele, il faut travailler pour être ordonné plus dur que pour être érudit, car l’ordre est l’un des principes de base de tout ce qui concerne le savoir et la qualité du caractère.»
Et le petit-fils ne déçut pas son grand-père. A un très jeune âge, il commença à écrire des commentaires, dont son grand-père lui faisait de grands compliments. Sur son conseil, il épousa la fille de Rabbi Dov Ber, le fils du Rabbi, connu parmi les ‘hassidim sous le nom de Admour Haemtsaï (« le Admour intermédiaire»).

Après son mariage, il vécut chez son beau-père en étudiant la Torah et la ‘hassidout dans la sainteté et la pureté. C’est à cette époque-là, racontait Rabbi Mena’hem Mendel, que j’ai appris de mon grand-père à mettre toute ma confiance dans les tsaddikim. Voici ce qui s’était passé: Un jour, Rabbi Schneor Zalman, lui avait demandé : «Mendele, dis-moi de combien est ta dot ? – Deux mille roubles, répondit Rabbi Mena’hem Mendel. – Et que penses-tu faire avec cet argent? lui demanda de nouveau Rabbi Schneor Zalman. – Je vais le donner à un riche de confiance et je gagnerai un peu dessus, répondit le petit-fils. Le grand-père reprit : – Qu’est-ce que cela fait qu’il soit maintenant riche, il se peut qu’au bout de quelque temps il devienne pauvre. Je te conseille de mettre l’argent dans cette boite, la boite de tsedakah, le capital et les bénéfices seront tous en sécurité.»
Rabbi Mena’hem Mendel s’esquiva de la chambre de son grand-père et donna l’argent à un homme très riche et de grande confiance. Au bout de quelques mois, celui-ci perdit son argent et devint très pauvre.
Un jour, le grand-père lui demanda : «Mendele, dis-moi, combien as-tu gagné avec ton argent?» Le petit-fils lui raconta la vérité sur ce qui était arrivé. Alors le grand-père lui dit : «Pourquoi ne m’as-tu pas écouté, quand je t’ai conseillé de donner ton argent à la tsedakah? Pourquoi n’as-tu pas eu plus de confiance dans les paroles de ton Rav qu’un simple juif? Et le grand-père continua à raconter : Un jour, je suis parti de Mezritch et je me suis arrêté en route dans une auberge. Le propriétaire était un homme vieux, honnête et droit. Je lui ai demandé depuis quand il vivait dans cette auberge, et il m’a répondu : plus de cinquante ans. Je lui ai dit: Y a-t-il ici dix juifs pour prier avec un minyan? – Non, répondit-il. Je lui ai dit: «Comment un juif peut-il prier toute sa vie dans la solitude sans jamais entendre la kedouchah et barekhou? Pourquoi ne venez-vous pas vous installer en ville? Ce juif me répondit: Rabbi, ici j’ai ma subsistance, qu’est-ce que je ferais en ville? Je lui ai dit: Si le Saint béni soit-Il nourrit tous les juifs de la ville, il vous nourrira aussi. Et j’ai ajouté : « Sachez que je suis l’élève de notre grand maître Rabbi Dov de Mezritch.»
Au bout d’une demi-heure, j’ai vu des charrettes remplies de toutes sortes d’objets. J’ai demandé: Qu’est-ce que c’est? Le vieux m’a répondu: J’ai fait comme le Rav m’a dit.» Et le Rav ajouta à l’adresse de son petit-fils : «Considère qu’à ce moment-là j’étais jeune, mais quand il a entendu que j’étais l’élève du Rabbi de Mezritch, sans prendre le temps de réfléchir il est allé s’installer en ville. Et toi, tu as entendu de moi qu’il était possible que tu perdes ton argent, et tu ne m’as pas cru.»
Après la mort de son oncle et beau-père, l'Admour Haemtsaï , il refusa de prendre sur lui la direction des ‘hassidim de ‘Habad, car c’était une lourde tâche, et il voulait être un simple ‘hassid comme tous les autres. Voici ce que raconte sur lui son fils Rabbi Chemouël : «Un jour, Rabbi Chemouël est rentré chez son père le «Tsema’h Tsédek» et l’a trouvé en train de marcher dans sa chambre, une profonde douleur inscrite sur le visage. Il eut peur, croyant qu’un malheur s’approchait. A sa question, son père répondit :«Il y a aujourd’hui cinquante ans depuis ma dernière réunion de ‘hassidim. J’avais alors vingt ans, et le lendemain mon grand-père m’a appelé, il m’a parlé du verset «A partir de vingt ans», et il m’a donné sa bénédiction que je réussisse dans l’écriture de commentaires de la Torah, révélée et cachée. Depuis, à chaque réunion où j’étais présent, on m’a honoré d’abord en tant que petit-fils du Admour, puis comme gendre du Admour Haemtsahi. Et depuis que j’ai pris sur moi le joug de la direction des ‘hassidim, il y a une trentaine d’années, je n’ai plus connu le goût d’une réunion de ‘hassidim, c’est cela qui me donne beaucoup de peine.» Et des larmes roulaient de ses yeux.

Mais sous l’influence de ses proches, il assuma la responsabilité des ‘hassidim après la mort de son beau-père. De près et de loin, on venait le trouver pour boire avidement ses paroles. Rabbi Mena’hem Mendel se faisait beaucoup de souci pour ses ‘hassidim. Il acheta un terrain, fonda le village de Chtsedrin et y installa beaucoup de juifs. Son nom se répandit dans le monde entier, et de tous les coins de la diaspora on s’adressait à lui avec des questions. Bien qu’il ait été surchargé de travail, il ne cessa jamais d’y répondre. Il rassembla toutes ses explications halakhiques dans son livre de responsa «Tsema’h Tsédek», en quatre parties.

En 5608 (1848), il fut invité à Saint-Petersbourg à une réunion organisée par le ministre de l’éducation russe, le prince Obrov, qui voulait faire accepter aux rabbanim que les enfants d’Israël apprennent la langue russe et les matières générales. Rabbi Mena’hem Mendel était déterminé à s’opposer à ce que les enfants d’Israël fassent des études générales, et craignant que son attitude ne lui coûte la vie, il emporta avec lui son linceul. Mais son mérite le protégea, il rentra en paix et sortit en paix.

En 5615 (1855), des opposants le dénoncèrent, et sa maison fut placée sous surveillance des autorités. Il alla alors lui-même trouver le gouverneur de la région, qui lui promit de ne pas prêter attention aux délateurs.

En 5620 (1860), il tomba malade et ne guérit plus jusqu’au jour de sa mort le 13 Nissan 5626 (1866). Il avait soixante dix-sept ans quand son âme le quitta dans la ville de Loubavitch. Il ordonna de ne graver sur la tombe aucun titre de gloire, mais uniquement qu’il avait contribué au repentir de beaucoup de gens. Son fils le Admor Rabbi Chemouël prit sa place.
Rabbi Mena’hem Mendel Schneerson était le petit fils de Rabbi Schneor Zalman de Lady (fils de sa fille Devorah Léah) et le gendre de son fils l'Admour Haemtsaï, Rabbi Dov Ber.

jeudi 17 avril 2008

Jeudi 17 avril 2008 - 12 Nissan 5768
Merci de lire Tehilim pour
la Réfouah Chéléma de
Chmouel ben Orly

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