Chimon Waronker, un Hassid Habad révolutionne une école du Bronx
Par ELISSA GOOTMAN
Le collège Junior 22, dans le sud du Bronx, a connu en l'espace de deux ans, six directeurs lorsque Chimon Waronker fut nommé.
Lors de sa première visite, en octobre 2004, il avait assisté à l'arrestation d'un étudiant par la police. Les étudiants parcouraient les couloirs avec nonchalance; dans une classe de trente, seulement cinq étudiants s'était donné la peine de se présenter. "C'était le chaos", a rappelé Chimon Waronker. "Je pensais pas que cela pouvait exister."
Les enseignants, les parents et les élèves de l'école, qui sont principalement d'origine hispanique et noire, ont été tout aussi surpris par la vue de leur nouveau directeur: un membre du mouvement Habad avec une barbe, un chapeau noir et une kippa.
Au moment où l'administration Bloomberg a déployé des efforts pour réformer les écoles, le récit de M. Waronker montre que parfois, le plus improbable des candidats peut produire des résultats surprenants.
Pour certains intervenants du système scolaire, M. Waronker représentait un décalage culturel. Cependant il a réussi à surpasser ses prédécesseurs. De plus, les résultats aux examens ont etraordinairement augmenté au point que le collège a obtenu l'une des meilleures notes des établissement scolaires à New York. Il a donc été retiré de la liste des douze établissements les plus dangereux de la ville.
A l'heure actuelle, parmi les 670 élèves, la fréquentation de l'école est au-dessus de 93% et certaines disciplines semblent élitistes, comme le nouveau programme linguistique de français, l'un des trois seuls de la ville.
«Aujourd'hui c'est devenu un endroit complètement différent," a dit lors d'une interview récente M. Joel I. Klein, chancelier des écoles. "Si je pouvais cloner M. Chimon Waronker, je le ferais immédiatement."
Le collège Junior 22, dans le sud du Bronx, a connu en l'espace de deux ans, six directeurs lorsque Chimon Waronker fut nommé.
Lors de sa première visite, en octobre 2004, il avait assisté à l'arrestation d'un étudiant par la police. Les étudiants parcouraient les couloirs avec nonchalance; dans une classe de trente, seulement cinq étudiants s'était donné la peine de se présenter. "C'était le chaos", a rappelé Chimon Waronker. "Je pensais pas que cela pouvait exister."
Les enseignants, les parents et les élèves de l'école, qui sont principalement d'origine hispanique et noire, ont été tout aussi surpris par la vue de leur nouveau directeur: un membre du mouvement Habad avec une barbe, un chapeau noir et une kippa.
Au moment où l'administration Bloomberg a déployé des efforts pour réformer les écoles, le récit de M. Waronker montre que parfois, le plus improbable des candidats peut produire des résultats surprenants.
Pour certains intervenants du système scolaire, M. Waronker représentait un décalage culturel. Cependant il a réussi à surpasser ses prédécesseurs. De plus, les résultats aux examens ont etraordinairement augmenté au point que le collège a obtenu l'une des meilleures notes des établissement scolaires à New York. Il a donc été retiré de la liste des douze établissements les plus dangereux de la ville.
A l'heure actuelle, parmi les 670 élèves, la fréquentation de l'école est au-dessus de 93% et certaines disciplines semblent élitistes, comme le nouveau programme linguistique de français, l'un des trois seuls de la ville.
«Aujourd'hui c'est devenu un endroit complètement différent," a dit lors d'une interview récente M. Joel I. Klein, chancelier des écoles. "Si je pouvais cloner M. Chimon Waronker, je le ferais immédiatement."
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