BIENVENUE

SIMHA

SIMHA

RAV BITTON

RAV BITTON

RABBI

RABBI
"Une image peut faire plus que mille mots..."
(Le Rabbi , 1990)

Vidéo du Rabbi

הרבי מליובאוויטש: ניגון שמחה

Calendrier des horaires de Chabbat et jours de fêtes Année 5780 (2019-2020)

CLIP GALA 2017

VIDEO LILDVD

vendredi 30 janvier 2009

גלריה השבועית מבית חיינו ● בא

ה

חב"ד אינפו מתכבד להגיש לציבור הגולשים את הגלריה השבועית מבית חיינו. השבוע החולף - פרשת בא, מביא לכם עוד שבוע עמוס ומחיה של אוירה תוססת לצד סדרי הלימודים בין כותלי בית משיח הבית הנצחי - בית מדרשו של הרבי שליט"א מלך המשיח ● צלם המערכת ברל'ה מעטוף חזר עם תיעוד חי במבחר ענק של תמונות מחיות אשר בלחיצה קלילה יתנו לכם לנחות היישר אל תוך אווירת סעוון סעוונטי ● לגלריה השבועית

21 תגובות

400 enfants de Sderot assistent à un spectacle organisé par "all is possible"


PDF Imprimer E-mail
Israel - Netanya
Écrit par www.hassidout.org
Vendredi, 30 Janvier 2009 10:34

L’agence de communication “all is possible” a relevé le défi ce mercredi 28 janvier 2009 en offrant à 400 enfants et parents de la ville de Sdérot un spectacle exceptionnel au Hekhal Atarbout de Netanya.

Le récit de la semaine : de gala en fête


PDF Imprimer E-mail
Magazine - Récits
Écrit par www.hassidout.org
Vendredi, 30 Janvier 2009 11:35



Lors du gala annuel en faveur des Institutions du Beth Loubavitch en 2002, l’enthousiasme fut à son comble quand l’orateur annonça que cent paires de Téfilines seraient offertes à des soldats de Tsahal, l’Armée de Défense d’Israël. En quelques minutes, toutes ces pochettes brodées contenant des Téfilines trouvèrent des sponsors, émus à l’idée d’offrir la meilleure protection possible à ces jeunes gens courageux. La tradition rapporte en effet qu’une “tête qui a porté les Téfilines” est protégée dans ce monde et dans le monde futur. Juste avant la Guerre des Six Jours, le Rabbi de Loubavitch avait demandé que chaque Juif mette les Téfilines car la vue d’un Juif portant ou ayant porté les Téfilines inspire la peur à l’ennemi. Depuis ce fameux appel de 1967, on estime que des millions de Juifs ont mis au moins une fois dans leur vie des Téfilines qu’on leur proposait aussi bien à la synagogue que dans la rue, dans l’aéroport ou lors d’une réunion familiale. A la suite de cette campagne, de nombreux fidèles ont aussi été sensibilisés au fait que les parchemins des Téfilines tout comme ceux d’un Séfer Torah (rouleau de la Torah) peuvent s’abîmer et devenir “Passoul”, non-valables.
C’est ainsi qu’en juin de cette année 2003, une délégation du Beth Loubavitch se rendit en Israël pour remettre ces Téfilines à des soldats qui s’engagèrent à les mettre chaque jour (sauf Chabbat et les jours de fête). Les donateurs, accompagnés de Rav Chmouel Azimov, eurent aussi l’occasion de rencontrer M. Moshé Katsav, le président de l’Etat d’Israël qui avait sincèrement apprécié cette initiative. (Lire la suite)
A la même époque, Zeev Boïm, le vice-ministre de la Défense, de passage à Paris, raconta avec émotion s’être déjà rendu chez le Rabbi. En effet, avant d’avoir été député, il avait été le maire de Kiryat Gat où il avait fait connaissance de Rav Havlin, l’émissaire du Rabbi dans cette ville du Néguev. Celui-ci l’avait familiarisé avec l’action de Loubavitch dans le monde.
“Un mois plus tard, raconte Rav Mendel Azimov, en juillet 2003, j’ai rencontré Rav Havlin à New York. Il m’a raconté combien le vice-ministre Zeev Boïm avait été touché par ces Juifs de Paris qui, non contents de prier pour la sécurité d’Israël, avaient agi concrètement en ce sens : les soldats qui mettaient maintenant tous les jours les Téfilines se sentaient soutenus spirituellement et confortés dans la justesse de leur cause. Certainement cette Mitsva et les bénédictions qui l’accompagnent ajoutaient aux mérites du peuple juif et permettaient d’éviter de nombreux attentats.
Rav Havlin a ajouté que Zeev Boïm lui avait fait part, entre autres, du désarroi de la famille Chalom qui avait perdu un de ses fils, Tsala’h, lors de la Guerre de Kippour. En effet, l’armée de Défense d’Israël Tsahal, avait offert à la synagogue de Pardess Hanna un vieux Séfer Torah à la mémoire de ce jeune homme, né en Irak et qui venait juste de se marier. Or ce Séfer Torah était devenu “Passoul”, inutilisable et la famille n’avait pas les moyens d’en acheter un autre.
J’ai bien réfléchi, mais je ne connaissais pas autour de moi de synagogue qui disposerait d’un Séfer Torah en trop. De retour à Paris, je parlais néanmoins de ce problème à quelques personnes et, à ma grande joie, quelqu’un décida d’aider cette famille à perpétuer le souvenir d’un héros tombé “Al Kidouch Hachem”, pour la sanctification du Nom de D.ieu, pour la défense du peuple juif.
C’est ainsi qu’en octobre 2003, je me suis rendu spécialement en Israël pour assister à l’inauguration du Séfer Torah dans la synagogue de Pardess Hanna. En présence de nombreuses personnalités, civiles et religieuses, le Séfer Torah a été accueilli avec joie, chants et danses dans sa nouvelle demeure. Il est impossible de décrire l’émotion et la reconnaissance des membres de cette famille et d’ailleurs, de toute la communauté : un frère juif d’une communauté lointaine, et qui souhaite, de plus, garder l’anonymat, était venu à leur aide et avait participé à leur consolation… Ce fut vraiment une joie sincère à laquelle participèrent plus de 400 personnes dans un élan de solidarité incomparable.
Dans son discours, le maire Chlomo Avni déclara qu’il n’était, au fond, pas étonné que tout ceci ait pu être réalisé grâce au mouvement Loubavitch : “Je connais les ‘Habadnikim depuis bien longtemps puisque je les ai rencontrés pour la première fois dans mon Maroc natal. Ils m’ont toujours fasciné par leur sincère amour du prochain et leur faculté de concrétiser immédiatement tous leurs projets, à l’image du Rabbi qui savait les encourager dans toutes les initiatives pour le bien du peuple juif. Grâce à la Mitsva des Téfilines, vous avez contribué à perpétuer le souvenir d’un de nos soldats de la meilleure façon possible. Puissiez-vous continuer dans cette œuvre avec toujours plus d’énergie et de réussite, avec une bonne santé, au service du peuple juif tout entier!”
* * *
Pensif, Rav Mendel Azimov ajoute : “Nous avons ainsi vu de nos yeux comment la grande Mitsva de Tsédaka (charité) à Paris a des répercussions non seulement dans cette ville mais également au-delà des mers : en Israël. Elle entraîne dans son sillage la Mitsva des Téfilines pour nos soldats et celle d’un Séfer Torah pour toute une communauté…
Puissent les mérites acquis lors du gala de ce mardi 9 décembre 2003, toutes les Mitsvot, révélées ou encore cachées, accumulées par chaque Juif, apporter la consolation, la sécurité et la paix pour tout le peuple d’Israël ! ”

Propos recueillis par Feiga Lubecki

Erev Habad à la synagogue de la rue Barye Paris 17, samedi 31 janvier 2009 à 20h30


PDF Imprimer E-mail
Annonce - Divers
Écrit par www.hassidout.org
Vendredi, 30 Janvier 2009 09:58

Photo du jour : Le Rabbi précédent et la Rebbetzin Ne'hama Dina


PDF Imprimer E-mail
Écrit par www.hassidout.org
Jeudi, 29 Janvier 2009 23:48

jeudi 29 janvier 2009

Le gala du centre Kitov, dimanche 1er février 2009 à 19h30


PDF Imprimer E-mail
Écrit par www.hassidout.org
Jeudi, 29 Janvier 2009 14:15

Baba Salé et Le Rabbi


PDF Imprimer E-mail
Magazine - Calendrier
Écrit par www.hassidout.org
Mercredi, 28 Janvier 2009 22:55

LE 4 Chevat 5744, Rabbi Israel ABEHASSERA, familièrement appelé BABA SALE s’éteignit en Israel, à Nétivot.

Né en 5650 (1890), le jour de Roch-Hachana, dans le Tafilalet (Sud marocain), d’une lignée prestigieuse remontant à Rabbi Yaacov Abouhassira זצ"ל, cet homme exceptionnel vivait, depuis sa tendre enfance, détaché des choses de ce monde. Etudiant tout autant le « Niglé » (Talmud et décisionnaires) que la Kabbalah, chaque jour pendant 18 heures, il acquiert très vite une envergure inimaginable dans la connaissance de la Torah.

Devenu orphelin très tôt, il va occuper à un âge précoce le poste de Roch-Yéchivah pour toute la région du Tafilalet. En 5681 (1921 - il est alors âgé de 31 ans) il fait un séjour d’un an en Terre Sainte, où il étudie avec les sages de Jérusalem dans la Yéchivah « Porat-Yossef ». Il fait l’émerveillement de tous par son érudition et son humilité vraie. De retour au Maroc, il se voit confier la responsabilité d’un grand nombre de communautés. Il fait ensuite, à partir de 5711 (1951), plusieurs séjours en Eretz-Israël et en France, entrecoupés de retour au Maroc, puis il décide en 5724 (1964) de s’établir définitivement sur la Terre Sainte. Il s’installe à Yavneh, et à Achlékon, et en 5730 (1970), il fixe son lieu de résidence à Nétivoth, dans le Néguev, d’où il quittera ce monde le 4 Chevat 5744 (1984).

Sa foi en la venue imminente du Machia’h, et son impatience à l’attendre, étaient célèbres. A tous ceux qui assiégeaient sa demeure pour recevoir ses bénédictions, il communiquait cette foi et cette flamme.

Ce que le monde connaît moins est son lien particulier avec l’enseignement du Baal Chem Tov et de ses saints disciples, particulièrement avec l’« Admour Hazaken », auteur du Tanya et fondateur de ‘Habad. (Lire la suite)


Au cours de ses fréquents séjours en France (entre 5714 et 5724) il préférait se réfugier au calme, derrière les murs de la Yéchivah « Tom’hei Tmimim Loubavitch » de Brunoy, où il pouvait se consacrer, particulièrement pendant les mois d’Elloul et de Tichri, à l’étude de la Torah et au service de la Téfilah. L’un de ses ouvrages de prédilection était le « Likoutei-Torah » du Baal-Hatanya.

Le Rav Yehochoua Hadad שליט"א de Milan, se souvient qu’il eut le privilège, en Elloul 5716, d’avoir été choisi pour être le « ‘Havrouta » (le compagnon d’études) du « Baba Salé », à l’étude du « Likoutei Torah ». Il raconte que, devant les stupéfiantes révélations de cet ouvrage, le Tsadik éclatait parfois d’un rire joyeux, dénotant une délectation profonde, incompréhensible pour un être ordinaire, et qu’il s’écriait : « Zalman ! Où as-tu pris cela ? »

Le Rav Ma’khlouf Aminadav Krispin שליט"א, marié à la petite-fille du Tsadik, raconte que celui-ci, habitant alors Yavneh, mit à la porte de sa maison un Rav important qui dirigeait un « Collel » dans la même ville, parce que ce dernier avait fait une remarque désobligeante à l’égard du Baal Chem Tov. Il était alors entré dans une grande colère, lui lançant : « Qui êtes-vous pour entrer dans un tel sujet et arbitrer entre des Grands ? Je sais, moi, qui est le Baal-Chem-Tov. Maintenant, sortez d’ici, je ne veux plus vous voir à côté de moi ! ». Puis il avait appelé le Rav Krispin, initiateur de la visite, l’avait sermonné pour avoir introduit dans sa demeure un homme qui parlait contre le Baal Chem Tov, et avait ajouté : « Tu vas voir, si ce Collel reste à Yavneh, je ne suis plus Baba Salé ». Bien entendu, le Tsadik ne parla à personne de cet incident, mais le lendemain, le maire de Yavneh convoqua le Roch-Collel et l’informa que le Ministère de l’Intérieur avait coupé les subventions aux étudiants de son Collel. Ce même jour, le Collel cessa toute activité, comme l’avait prédit le Tsadik.

La relation avec le Rabbi


Les liens du « Baba Salé » avec le Rabbi étaient extraordinaires. Dans une lettre (reproduite dans « Igueroth-Kodech », lettre 1370 du 26 Teveth 5712 ( 1 - 2 )), le Rabbi le complimente et le bénit pour sa décision de monter en Terre Sainte, dictée par la Providence Divine et destinée à fortifier l’esprit de nos frères, les influençant à renforcer la Torah et les Mitzvoth, particulièrement à veiller à ce que leurs enfants ne tombent pas dans les pièges de l’éducation relâchée, mais à ce qu’ils reçoivent, sans exception, celle de la Torah et des Mitzvoth, de la crainte de D-ieu et de la Tradition des saints ancêtres...


Dans une autre lettre ( 1 - 2 - 3 - 4), le Rabbi l’encourage, à cause de la situation spirituelle médiocre en Eretz-Israël, à ne pas rechercher la retraite au calme que Baba Salé envisageait, ni même à quitter la Terre Sainte pour trouver refuge aux Etats-Unis, mais, « ayant le mérite, de par le Ciel, d’être un dirigeant du peuple d’Israël, auquel des milliers d’hommes obéissent, parce que vous possédez des forces puissantes, il est donc souhaitable que vous demeuriez à proximité des lieux où habitent nos frères séfaradim (Chlita) assoiffés de la Torah de D-ieu... Je vous conseille donc de rester en Eretz-Israël. »

Cette lettre l’encourageant à fixer sa résidence en Eretz-Israël, faisait suite à plusieurs autres missives où le Rabbi l’exhortait à monter en Terre Sainte. Particulièrement après que le « Baba Salé » ait consulté l’avis du Rabbi sur le fait qu’il voulait se retirer au calme pour s’y consacrer à l’étude de la Torah et au Service divin, envisageant même de se fixer aux Etats-Unis.

Le Rav Bentsion Grossman שליט"א rapporte ce qu’il entendit des proches du Tsadik : « le fait que Baba Salé ait voulu habiter aux Etats-Unis en 5712 (1952) est assez surprenant, car ce pays ne regorgeait pas d’institutions « orthodoxes » à cette époque, et encore moins de communautés séfarades organisées, aussi qu’y recherchait-il ? ».

Les mêmes personnes répondent, pour l’avoir entendu Baba Salé, qu’il voulait rejoindre le Rabbi, pour œuvrer avec lui dans l’instauration de la Guéoula, et c’est à cet effet qu’il demandait son avis. Le Rabbi lui répondit, en une missive pleine de références kabbalistiques, qu’il lui conseillait de se fixer en Eretz-Israël... afin d’employer les trésors d’aptitudes que lui avaient légués ses saints ancêtres, et de livrer combat au mauvais penchant et aux forces du mal, en tête des troupes qui obéissent à sa volonté, pour diffuser le Divin tout autour d’eux ».



Dans la lettre 2083 (du 13 Nissan 5713) le Rabbi se réjouit de ce que Baba Salé ait bien accueilli sa précédente missive où il lui conseillait « d’employer ses forces au service du public et de ne pas choisir l’isolement ».

C’est à partir de cette époque que Rabbi Israël soutint toutes les initiatives et campagnes du Rabbi. Lorsqu’il revint au Maroc, en 5714, et qu’il vit tout ce qu’avaient réalisé les émissaires du Rabbi dans toutes les villes et régions du pays, il remercia le Rabbi par lettre d’une manière particulièrement chaleureuse. De retour en Terre Sainte en 5724, il continua à soutenir le Rabbi et ses émissaires, manifesta publiquement sa coopération à la « campagne des Téfiline » lancée par le Rabbi, en s’associant à la lettre collective de soutien, que contresignèrent tant d’autres autorités, comme Rabbi Ezra Attia זצ"ל et Rabbi Rafaël-Barou’kh Toledano זצ"ל.

Il soutint également de manière publique la campagne pour l’allumage des bougies de Chabbath par les fillettes.

Lorsqu’on vint lui raconter qu’un Rav connu s’opposait à cette mesure, il répondit à ses informateurs d’un air étonné : « Comment comparer une mouche aux ailes coupées à l’aigle planant dans les cieux ? »

Il lutta de toutes ses forces contre le décret inique de « Mihou Yehoudi », l’amendement à la Loi du retour qui reconnaît comme juive toute personne qui s’est convertie sans mentionner la nécessité d’une conversion conforme à la Hala’kha, la loi pratique du Judaïsme. Cet amendement est malheureusement toujours en vigueur du fait des pressions exercées par les réformés américains sur les gouvernements successifs d’Israël, avec chantage aux aides du Congrès américain à la clé. Il envoya lettres et télégrammes à tous ceux qui luttaient pour l’abrogation de cette loi, exprimant son espoir qu’en fin de compte, c’est la Hala’kha qui serait seule reconnue en la matière.

Tout lui revient

Rapportées par son gendre, le Rav Yachar Edrehi שליט"א, plusieurs anectodes montrent, s’il en était besoin, l’admiration inconditionnelle du Tsadik envers le Rabbi.

Pendant le deuil qu’il observait après le départ de son fils le Tsadik Rabbi Méir זצ"ל, il reçut une lettre de consolation du Rabbi. Lorsqu’on lui communiqua la lettre, il se mit debout, et s’écria, le visage baigné de larmes : « Qui suis-je et que suis-je, pour que le Rabbi de Loubavitch pense à moi et m’envoie une lettre de condoléances ? »

Une autre fois, un Rav qui lui rendait visite, le questionna sur le fait que les ‘hassidim disaient que le Rabbi est le roi Machia’h. Le « Baba-Salé » lui répondit avec un sourire et une expression d’admiration : « Echtahil Kolchi ! » (en arabe : « Tout lui revient, il mérite tout »).

Le Rav Yossef Deutch זצ"ל ; Roch-Yéchivah à Yérouchalaïm racontait volontiers : « Un jour où je participais à un repas chez le Tsadik, j’eus l’occasion de répéter des paroles de Torah prononcées par le Rabbi. Lorsqu’il m’entendit citer le nom du Rabbi, il leva la main et dit : « Vé-Lo Yikhath ‘Amim ». Ces mots sont extraits du verset 10 (chapitre 49) de Beréchith, faisant référence au roi Machia’h : « .... A lui les nations obéiront ».

Commentaires (1)
tres bel article
1 Jeudi, 29 Janvier 2009 13:43
Haya
vraiment édifiant!!

Ajouter votre commentaire

Vidéo du jour : "Jamais trop jeune pour briller"


PDF Imprimer E-mail
Vidéo - JEM
Écrit par www.hassidout.org
Jeudi, 29 Janvier 2009 16:42

La Sidra de Netanya : Parachat Bo


PDF Imprimer E-mail
Publications - La Sidra de Netanya
Écrit par www.hassidout.org
Jeudi, 29 Janvier 2009 16:53


A l’occasion de 10 Chevat, -25% sur le livre « Réflexions sur la Vie Juive »


PDF Imprimer E-mail
Publications - Divers
Écrit par www.hassidout.org
Jeudi, 29 Janvier 2009 17:29

du 29 janvier au 5 février 2009 sur le site www.kehot.fr.


Miracles en Israël - Ouvrez le cœur. Ouvrez les yeux.


PDF Imprimer E-mail
Magazine - Editorial
Écrit par www.hassidout.org
Jeudi, 29 Janvier 2009 09:06


Il était tellement jeune. Il aurait pu être n’importe lequel de nos fils...
Crédit photo : 100%Lahayal



par Sara Debbie Gutfreund
Sara Debbie Gutfreund vit à Telzstone en Israël, avec son mari et ses enfants. Diplômée en lettres et en thérapie familiale, elle est écrivain freelance et travaille actuellement sur son premier roman.
www.fr.chabad.org

Hier mes filles sont revenues de l’école et m’ont informée qu’elles avaient de nouvelles camarades dans leurs classes. L’une de ces filles était de Nétivot, une autre de Béer Chéva et, enfin, il y a Léah de Ashdod.

Depuis que la guerre a commencé, ma fille de six ans me demande chaque jour : « Est-ce que la guerre est terminée ? Quand est-ce qu’elle va s’arrêter ? » La semaine dernière, ma fille de huit ans a raconté comment elles avaient passé la matinée à s’exercer à se réfugier dans le bunker antiaérien de l’école. Nous habitons juste en dehors de Jérusalem. Pourquoi l’école fait-elle cela ? Mais j’ai entendu la voix de ma fille. Elle ne perçoit aucune différence entre elle et Efrat de Nétivot. Nous sommes tous en danger.

Nous avons toutes une partenaire, et devons marcher calmement. Nous n’avons pas le droit de courir, a raconté mon autre fille au moment du repas.

Il y a quelques jours, ma fille de neuf ans a regardé le journal par-dessus mon épaule. (Lire la suite)


– Qui est-ce ? a-t-elle demandé, désignant la photographie d’un des premiers soldats à être tués au cours de la guerre.

– C’est un soldat qui a été tué, lui ai-je dit.

– Non, ce n’est pas un soldat, fit-elle en secouant la tête. C’est un garçon. Il n’est pas assez âgé pour être un soldat.

Alors qu’elle retournait jouer, j’ai regardé de nouveau la photo et j’ai ressenti un choc. Il avait vraiment l’apparence d’un enfant ! Il était tellement jeune. Il aurait pu être n’importe lequel de nos fils. Comment ne l’avais-je pas remarqué ? Ne passai-je pas mon Bac au même âge ?

Plus tard ce jour-là, un chauffeur de taxi anxieux nous disait que ses deux fils étaient à Gaza.

– Savez-vous ce que c’est que d’attendre toute la journée à écouter ces nouvelles ? dit-il en montant le son de la radio.

– À minuit mes fils m’appellent. « Aba, ne t’en fais pas, » qu’ils disent. « Tout ira bien. » Il secoue la tête alors que les nouvelles crépitent dans la radio.

– Ce n’est pas normal. C’est normal quand vos enfants sont à la maison.

Je pense à l’été que j’ai passé en tant que volontaire pour Tsahal (l’Armée de Défense d’Israël). C’était entre ma troisième et quatrième année à l’université. J’étais idéaliste et motivée. Je voulais aider. Alors j’étais là, en plein uniforme militaire, à quatre heures du matin dans une base près de Tsfat, prête à construire des blocs de ciment pour l’armée. Nous avons travaillé dans une intense chaleur d’été. Je ne l’ai pas ressentie. J’étais tellement heureuse. J’aidais. La dernière nuit avant mon retour à New York, j’étais assise en compagnie d’un des véritables soldats israéliens pour le dîner.

– Savez-vous quelle est la seule différence entre vous et moi ? demanda-t-il dans un anglais hésitant.

– Quoi ? ai-je demandé. Je me sentais tellement appartenir à ce pays que je ne m’imaginais pas qu’il put y avoir de quelconque différence entre nous.

– Vous rentrez chez vous et moi, je pars à la guerre.

J’étais stupéfaite, bien que je n’aurais pas dû l’être. Je n’avais été là que depuis un mois. Et je n’allais pas ma battre. En fait, je ne savais même pas ce qu’était une véritable guerre. Qu’est-ce que c’était que d’avoir son Bac et recevoir un fusil au lieu d’un passeport pour une grande université ?

De retour chez moi, j’étais assise sur notre canapé de cuir noir, entourée d’un tapis gris et pelucheux, et j’essayais de me concentrer sur la conversation. C’était une de ces soirées typiques, pleines de professionnels charismatiques qui voyageant souvent.

– Alors, comment s’est passé ton voyage ? m’a demandé un invité bien intentionné. Mon esprit est reparti vers la froide et spartiate base militaire, avec les lueurs de l’aube se levant derrière les montagnes de Tsfat. J’ai entendu ma propre voix au loin. Je décrivais les paysages, les arômes, et les gens d’Israël. Et j’ai ressenti une étrange bouffée de nostalgie qui montait en moi. C’était étrange, parce que j’étais assise chez moi, mais mon cœur était clairement ailleurs.

Alors que je me souviens de cette époque, ma fille me rappelle soudainement à la réalité. La réalité sur laquelle nous devons nous concentrer.

Elle demande, « Est-ce que tout le monde croit en D.ieu maintenant ? » Nous nous arrêtons tous.

– Qu’est-ce que tu veux dire ? lui dis-je, bien que j’ai déjà compris ce qu’elle entendait par là.

– Et bien, après les miracles de cette semaine... Toute la famille de Efrat est saine et sauve bien qu’un missile soit tombé juste à côté de leur maison. Alors maintenant, tout le monde sait, pas vrai ?

Je repense à la guerre de Kippour. Après que quelques soldats soient revenus du front, tout le monde s’est réuni dans une des maisons pour les accueillir et entendre les dernières nouvelles. C’était un groupe composé de soldats représentant tous les degrés d’observance du Judaïsme. Et ils dirent :

« Vous vous rappelez comment D.ieu avait promis aux Maccabées qu’une petite troupe vaincrait une puissante armée ? C’est exactement ce qui s’est passé ! C’était un miracle ! Ils auraient pu prendre Tsfat et au lieu de ça, ils ont battu en retraite. C’était biblique. Un vrai miracle sous nos yeux ! »

L’auditoire dans ce salon était saisi.

Alors je me demande, jusqu’où laisserons-nous les miracles actuels nous amener ? Allons-nous voir le soleil se lever et puis tourner le dos au début miraculeux d’un nouveau jour ? Allons-nous voir des centaines de roquettes s’abattre sans blesser quiconque et dire que c’est seulement une coïncidence ? Ou bien allons-nous laisser cette guerre changer nos existences ? Allons-nous voir les visages d’enfants sous ces casques de soldats ? Allons-nous nous souvenir que, demain, nous devrons peut-être nous aussi courir vers les abris ? Allons-nous accueillir autrui dans nos foyers et nos cœurs comme nos enfants le font ? Les miracles sont tout autour de nous. Ouvrons nos yeux et changeons nos vies.

Le magazine de COL : Parachat Bo - Youd Chevat

Le magazine de COL : Parachat Bo - Youd Chevat PDF Imprimer E-mail
Publications - Divers
Écrit par www.hassidout.org
Jeudi, 29 Janvier 2009 10:35