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Madame Bassie a"h Azimov était issue d’une famille juive russe distinguée. Ses parents s’étaient mariés en Sibérie : en effet, peu après ses fiançailles, Rav Bentsion Chemtov avait été arrêté puis envoyé en exil en Sibérie. Pourquoi ? Il avait été pris en flagrant délit d’activités contre révolutionnaires, c’est-à-dire que, sous l’impulsion de Rabbi Yossef Yits’hak Schneersohn, le précédent Rabbi de Loubavitch, il avait organisé des écoles juives clandestines et encourageait les Juifs à rester fidèles à la Torah et à pratiquer les Mitsvot, quel que soit le danger. Par la suite, il remarqua non sans humour : «Le froid était si intense en Sibérie que même le bacille de la tuberculose n’y résistait pas!» Sa fiancée l’avait alors rejoint malgré le froid et les dangers inhérents à cette démarche et ils s’étaient mariés dans la plus grande simplicité. Bassie était la dernière de leurs six enfants. (Ses frères et sœur, neveux et nièces sont tous largement impliqués dans le Mouvement Loubavitch, émissaires du Rabbi, que ce soit en Angleterre, aux États-Unis et, de fait, dans le monde entier). (Lire la suite) | |
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Accueillir, c'est éduquer
Par Hirshel Tzig
Madame Bassie Azimov a quitté ce monde à Paris à l'âge de soixante-sept ans. Elle était la fille du 'hassid Reb Bentsion Shemtov de Londres et l'épouse de Reb Shmuel Azimov, chalia'h à Paris.
Son mari et elle on vu une formidable « révolution » du Judaïsme à Paris qui continue jusqu'à ce jour. Ce qui a été accompli à Paris ne l'a été nulle part ailleurs dans le monde. Des centaines et des centaines, voire des milliers, de familles mènent désormais une vie entière de Torah. C'est déjà la troisième génération.
L'amour et le respect, voire la révérence, que les gens qui sont entrés en contact avec eux leur témoignent, sont des plus impressionnants. Tous leurs mouchpairn (ceux qui bénéficient de leur influence) et leurs mekouravim (ceux qui ont été rapprochés) sont comme leurs propres enfants et à la levaya, ils pleuraient comme si leur propre mère était partie.
Ils ne demandaient pas le respect : c'est leur travail et leurs accomplissements qui le demandent pour eux. Eux-mêmes ne demandaient rien. Et quand vous aviez appris qu'elle venait de quitter ce monde, vous ne pouviez qu'être attristés parce que vous saviez que personne ne pourrait la remplacer. (...)
Par un après-midi du mois d'août, un jeune homme perturbé sonna à la porte de Madame Bassie Azimov. Il l'avait rencontrée deux ans plus tôt à New York, mais comme les choses avaient changé depuis ! Ils étaient cousins mais il ne se rappelait plus comment. (Lire la suite)
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