(Bénédiction sur 2 arbres fruitiers en fleurs)
Baroukh Ata Hachém Eloqéinou Mélé'h Haolam Chélo 'Hissar Béolamo Davar, Ouvara Vo Vériot Tovot Véilanot Tovot Laanot Bahém Béni Adam. Béni es-Tu Hachem notre D.ieu Roi du monde, qui n'a fait manquer de rien dans Son monde et qui a créé des créatures bonnes et des arbres bons pour que les humains en jouissent.
Lois relatives à Birkat Hailanot
Il apparaît dans les propos des décisionnaires qui traitent sur le moment précis où l’on doit réciter Birkat Ha-ilanote, que le moment propice à cette Bérah’a est le mois de Nissan, car c’est là où généralement les arbres bourgeonnent et sortent leurs fleurs.Mais aux Etats-Unis, il existe un problème qui se produit certaines années, puisqu’il arrive qu’au mois de Nissan, les arbres n’aient pas encore commencés à fleurir.
D’où la question, est il possible de réciter Birkat Ha-ilanote au mois d’Iyar ?L’auteur du Sefer HaEshkol (Rabbi Avraham Ben Its’hak, parmi nos maîtres les Rishonim, France 12ème siècle) écrit à la page 68 :« …pas exclusivement durant le mois de Nissan, mais à la 1ère fois dans l’année où l’on voit la fleur de l’arbre… »Ainsi écrit également le RYTBA (Rabbenou Yom Tov Ben Avraham Al ASHVILI Espagne 14ème siècle) dans ses commentaires sur la Guémara traité Rosh Hashana page 11a, et voici ses propos :« …pas seulement pendant le mois de Nissan, mais en réalité, chaque région selon la période de bourgeonnement de ses arbres… » Fin de citation. C’est ainsi qu’écrivent de nombreux autres décisionnaires.Par conséquent, il est permis à chaque région de réciter Birkat Ha-ilanote selon la période dans laquelle se produit le bourgeonnement des arbres.
Si le bourgeonnement s’est achevé, et que les fruits commencent à sortir dans l’arbre, il n’est plus possible de réciter Birkat Ha-ilanote.Même si les fruits ne sont pas encore sortis, mais que les fleurs sont tombées, il n’est plus possible de réciter Birkat Ha-ilanote.Par contre, si une partie des fruits commence à sortir, mais qu’il reste encore des fleurs et des bourgeons dans l’arbre, on peut encore réciter Birkat Ha-ilanote sur cet arbre.
On ne peut réciter Birkat Ha-ilanote uniquement sur des arbres fruitiers, et non sur des arbres stériles qui ne donnent aucuns fruits.Cependant, si l’on a récité la Bérah’a sur des arbres stériles, on ne doit pas recommencer la Bérah’a lorsqu’on verra des arbres fruitiers.
On ne doit réciter la Bérah’a qu’à la vue d’au moins 2 arbres.Selon la Halah’a, il est suffisant de réciter la Bérah’a, même sur 2 arbres de la même espèce, mais la personne qui récite la Bérah’a sur de nombreuses espèces (en 1 seule fois), cette personne est digne de louanges.
Il y a une divergence d’opinion entre les décisionnaires concernant des arbres que l’on a fait pousser en greffant 2 espèces différentes ensemble, comme l’arbre qui donne le fruit qui est l’association de la pêche et de la prune, ou bien les arbres dans lesquels poussent des fruits qui sont l’association du Etrog et du citron, ou autre exemple similaire :Certains décisionnaires tranchent qu’il est interdit de réciter Birkat Ha-ilanote sur de tels arbres, puisque leur existence va à l’encontre de La Volonté du Créateur, car il est interdit de greffer deux arbres fruitiers, il n’est donc pas compatible de remercier Hachem pour cela.D’autres décisionnaires sont d’avis qu’il est permis de réciter Birkat Ha-ilanote sur de tels arbres, puisque la Bérah’a traite de la globalité de la création, et l’on peut donc réciter Birkat Ha-ilanote sur des arbres greffés.Bien qu’en réalité, on ne peut empêcher une personne désirant réciter Birkat Ha-ilanote sur de tels arbres, cependant, Léh’atéh’ila (à priori), il ne faut pas réciter la Bérah’a de Birkat Ha-ilanote sur des arbres greffés, en raison du principe de safèk bérah’ot léhakèl (chaque situation où il y a un doute si l’on doit faire ou non une Bérah’a, on ne doit jamais la faire, et une divergence d’opinion Halah’ique constitue un doute).
Par contre, il est permis de réciter Birkat Ha-ilanote sur des arbres qui sont encore dans leur cycle des 3 premières années depuis leur plantation (‘Orla), et même si normalement de tels arbres sont interdits au profit.Et ce du fait qu’ils n’ont pas été plantés dans l’interdiction, il est donc permis de réciter la Bérah’a sur ces arbres.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire