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jeudi 21 août 2008


Le Ohel de Rabbi Levi Its'hak à Alma Atta

Le calendrier 'Hassidique
20 Mena'hem Av, Yortzeit de Rabbi Lévi lts'hak Schneerson, père du Rabbi
Etude des Michnayot

Rabbi Lévi lts'hak Schneerson, père du Rabbi quitta ce monde le 20 Menahem Av 5704-1944, à Alma Atta, dans le Kazakhstan.Après la fête de Pessa'h, Rabbi Lévi Its'hak, très affaibli, quitta son exil de Tehially et se rendit à Alma Atta, capitale du Kazaksthan.On aurait pu penser que Rabbi Lévi Its'hak connaîtrait enfin le calme. Mais, c'est précisément à ce moment que se généralisa la grave maladie dont il était atteint, depuis longtemps déjà. Durant son exil, il endura des souffrances inhumaines, l'oppression et la famine, de sorte que l'affection ne put se manifester dans toute sa gravité.En revanche, lorsqu'il parvint à Alma Atta et connut le calme, dans un environnement plus agréable, la maladie s'aggrava et les médecins ne trouvèrent aucun moyen de le soulager. Son état empirait de jour en jour.Pendant les derniers jours, il était particulièrement faible. Montrant son bras à quelqu'un, il dit: "Vois, il ne me reste que la peau et les os. Je ne sens même pas le goût de la nourriture."Un témoin oculaire raconta le dernier jour de Rabbi Lévi Its'hak: "Avec une autre personne, j'ai eu le mérite de passer toute la nuit du mardi près de son lit. Ses lèvres murmuraient sans cesse, mais l'on n'entendait pas sa voix. Soudain, il s'éveilla, ouvrit les yeux et demanda qu'on lui apporte de l'eau, pour se laver les mains. On lui tendit de l'eau et il dit:"Il faut se préparer à aller de l'autre côté." Ce fut sa dernière phrase.Le lendemain, mercredi 20 Mena'hem Av, son état s'empira et il endura de terribles souffrances. Ses lèvres ne cessaient de murmurer. Lorsqu'il émit un soupir, on put saisir quelques mots: "On ne reconnut pas ses talons, les talons du Machia'h... les talons du Machia'h..."Le soir, son état empira encore. On appela un médecin, qui lui donna quelques médicaments, mais les portes du ciel étaient déjà closes. Son âme pure quitta son corps pur et s'éleva vers les cieux. L'enterrement eut lieu le lendemain. Après la purification rituelle, on demanda à la Rabbanit 'Hanna de s'approcher de son corps. Malgré son immense douleur, elle était parvenue, jusqu'alors, à cacher ses sentiments. Elle n'avait pas pleuré, n'avait pas émis une seule plainte. Cette fois, néanmoins, elle ne put se contenir. Elle éclata en sanglots et cria: "Grand homme, à qui m'as-tu abandonné?" Tous les présents pleurèrent avec elle."Un autre témoin oculaire décrit l'enterrement: "A Alma Atta, à l'extrémité de l'Asie mineure, la triste procession, emplie d'effroi, comptant tous les Juifs qui se trouvaient dans cet endroit, accompagnait, vers le repos éternel, l'un des derniers dirigeants du Judaïsme étranglé et meurtri de Russie. Ce grand homme, loin de sa ville et de sa communauté, subissait le bras cruel d'un régime impie et quittait ce monde, après avoir tant agi pour maintenir la flamme du Judaïsme. Tous ceux qui l'accompagnaient se cachaient, comme des voleurs, et scrutaient les passants, pour s'assurer que personne ne les observait. Dans le coeur de chacun, la douleur était terrible et, en même temps, il fallait s'assurer que l'on n'était pas vu, afin d'éviter les représailles. Prendre part à l'enterrement d'un rabbin était, en effet, un acte anti-révolutionnaire. A celui qui le commettait pouvaient être infligées de nombreuses années d'emprisonnement ou d'exil, dans les coins les plus reculés. C'est de cette manière que cet homme fut enterré, un grand Rav qui, grâce à son obstination, sut ne pas se courber devant la main impure.
(Toldot Lévi Its'hak)

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