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dimanche 16 novembre 2008

Les Sihot en Français : Extrait des Sihot de Chabbat Parachat Hayé Sarah 5748, année du Hakhel


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Magazine - Paracha
Écrit par www.hassidout.org
Dimanche, 16 Novembre 2008 16:59
1. - La 'Hassidout commente le verset "et la vie de Sarah fut cent ans, vingt ans et sept ans, telles furent les années de la vie de Sarah." C'est en particulier le cas du Rabbi Rachab, dont l'anniversaire est le 20 Mar 'Hechvan (et l'on sait l'importance de l'anniversaire lorsque le Mazal est forts.

De plus, ce jour reçoit l'élévation en ce Chabbat. Le 20 'Hechvan était jeudi, moins de trois jours avant le Chabbat et le préparait donc) et qui a cette année cent vingt sept ans. "Cent ans" fait allusion à la volonté et au plaisir, "vingt ans" à l'intellect et "sept ans" aux sept émotions. (Ces derniers constituent l'effort essentiel à cette époque. Il faut en élever chaque détail vers D-ieu.

Ainsi, explique L'Admour Hazaken, une réflexion est fructueuse si elle est précise.) Ainsi le chiffre 127 correspond à la perfection du service de D-ieu, de toutes les forces de son âme (comme cela est possible à l'heure actuelle lorsque l'essentiel du service de D-ieu concerne l'émotion.

En revanche, l'intellect, la volonté et le plaisir recevront leur élévation dans le monde futur. Toutefois, pour élever le sentiment, il faut avoir recours à l'intellect, la volonté et le plaisir. C'est ainsi que l'on prépare leur élévation dans le monde futur). Ainsi, ces années sont toutes "identiques pour le bien".

Il y a ici un enseignement pour chacun (car toute la Torah est enseignement et "les actions des pères sont des signes pour les fils") et chacune (puisqu'il s'agit en l'occurence de Sarah, femme juive, première des quatre mères d'Israël).
Cet enseignement est valable toujours et partout, surtout lorsqu'on lit cette Paracha. Il doit pénétrer toutes les forces de l'âme, marquer toute la vie, chaque jour, chaque acte, dès qu'on se lève le matin (car quel plus grand plaisir y a-t-il que de se trouver en face à D-ieu ?) et conditionner l'action concrète.

C'est ainsi que l'on sera "avancée dans les jours", des jours entiers, identiques pour le bien, que chacun et chacune héritent d'Avraham et de Sarah (et n'importe qui peut en hériter), comme nous l'avons développé auparavant. (Lire la suite)

2 . On peut cependant s'interroger.

A) La perfection de 127 ans existe chez chaque Tsaddik mais prit une traduction effective chez Sarah. Pourquoi chez elle plutôt que chez Avraham ?

B) Cette Paracha par le de la mort de Sarah, de son enterrement, du mariage d'Its'hak qui le consola de la perte de sa mère. Or, la Torah est précise. Pourquoi exprimer précisement ici la perfection de la vie de Sarah ? (Certes "Hayé Sarah" sont les premiers mots de cette Paracha. Mais il doit y avoir une explication profonde à ce nom).


3 . L'explication est en fait la suivante. Avraham, "intellect qui transcende toute perception" est plus haut que le monde alors que Sarah, qui représente Mal'hout, s'introduit dans les données du temps et de l'espace.

Elle introduit l'oeuvre d'Avraham dans les limites du monde. (Or, le but d'Avraham fut de transmettre sa perfection à ses enfants). Le service de Dieu a pour but de bâtir pour D-ieu ne demeure ici-bas et c'est bien ce que réalisa Sarah de toutes ses forces, plaisir, volonté, intellect et émotion.

C'est là l'enseignement qui est délivré à chacun. Il faut agir dans le monde avec la plénitude des forces de son âme, en y dévoilant la perfection des 127 ans. (Certes, l'élévation du monde est essentiellement réalisé par l'homme, par nature conquérant, combattant. Mais la perfection en ce sens est possible grâce à la force qui "éclaire les yeux et fait tenir sur les pieds.")


4 . On comprendra donc que la perfection de 'Hayé Sarah soit décrite dansla Paracha qui évoque sa mort. Car, c'est alors que l'on peut vérifier que son service de D-ieu s'est fructueusement inscrit dans la matière du monde, de façon fixe. ( Et le Zohar dit qu'un Tsaddik qui est libéré de ce monde y est encore plus présent que de son vivant). C'est ce que révèle le contenu de notre Paracha :
A) à l'enterrement de Sarah.
B) le mariage d'Its'hak et de Rivka, grâce à la mission d'Elyezer à 'Haran.


5 . Avraham acheta, pour enterrer Sarah, la grotte de Ma'hpela à Efron, le 'Hitéen, pour quatre cents cycles d'argent. Par cet acte, il commença la conquête d'Eretz Israël.

D-ieu avait promis ce pays dans l'alliance conclue avec Avraham et ce dernier avait agi, avançant de long en large dans le pays pour l'acquérir. Mais cela n'était pas encore évident aux yeux de tous. (Bien plus, les Canaanéens entreprenaient alors la conquête du pays.)

Grâce à Sarah, cette possession fut évidente même pour les autres nations car Avraham acheta la grotte de Ma'hpela pour l'y enterrer (Bien plus, là étaient enterrés Adam et 'Hava à l'origine de toutes les nations du monde. Et cet endroit appartient à Israel).

Avraham aacheta ce terrain avec de l'argent, de façon incontestable, de sorte que personne ne peut en revendiquer la propriété (à la différence d'Eretz Israel, pour le reste de celle-ci. Rachi, au début de son commentaire, imagine que les nations puissent traiter Israel de voleur et indique la réponse qu'il convient de leur faire). Ainsi, l'enterrement de Sarah fut l'occasion de la première acquisition incontestable d'une partie d'Eretz Israel par un juif.


6 . Le mariage d'Its'hak et de Rivka résulta de la mission d'Eliezer (à propos duquel il est également souligné qu'il eut une activité positive sur le monde).

Sarah mit au monde Its'hak et l'éduqua de façon définitive et éternelle. Puis Its'hak conduisit Rivka dans la tente de Sarah, atteignant ainsi la perfection du mariage.

Par cette union s'exprima donc de façon effective dans le monde ce qui fut le sens de la vie de Sarah et qui permit la perprétuation du peuple d'Israel dans toutes les générations. Ce mariage est donc partie intégrante de la vie de Sarah (c'est pour cela que l'âme de Sarah s'envola à l'annonce du sacrifce de son fils. Elle n'était pas préparée pour cette épreuve car son but était d'agir dans le monde. Pour cela Its'hak devait être une "âme vêtue d'un corps".)


7 . Il découle de tout cela in enseignement concrêt. le service de D-ieu doit penêtrer le moindre détail des évènements qui constituèrent la s-vie de Sarah.

A) L'union d'Its'hak et de Rivka fut possible grâce à la mission d'Eliezer. Or, chaque juif est l'émissaire de D-ieu ici-bas pour Lui bâtir une résidence. Il doit donc mettre en pratique la première mission dont il est question dans la Torah, qui aboutit à un mariage, grâce auquel il est possible d'accomplir "emplissez le monde et conquierez-le."

Chacun doit donc s'efforcer d'accomplir spirituellement "croissez et multipliez." Le Rabbi précédent explique qu'il s'agit là de donner spirituellement naissance à un autre juif. (Ceci s'ajoute bien sûr au sens simple de la Mitsra, avoir de nombreuses fils et filles.)

Pour cela on ira jusqu'à 'Haran, "lieu de la colère de D-ieu dans le monde", y découvrir un juif et lui transmettre le judaïsme qu'il pourra, à son tour, apporter à quelqu'un d'autre, jusqu'au bout du monde.

B) Il faut agir sur la part du monde que l'on se voit confier, en faire Eretz Israël (selon le proverbe du Tsema'h Tsedek, "fais ici Eretz Israel") de façon évidente, aux yeux de toutes les nations.

Tout ceci se réalisera à la perfection, de toutes les forces de son âme. Alors, on connaîtra la réussite et le monde lui-même viendra en ?; tout comme les fils de Hath dirent à Avraham "tu es un prince de D-ieu parmi nous", tout comme Eliezer, lorsqu'il partit réaliser le mariage d'Its'hak et Rivka, vit le chemin se rétrecir devant lui.


8 . C'est donc l'occasion de proclamer encore une fois que tout Eretz Israel appartient au peuple d'Israel.

Il faut souligner aux nations que la "Bible", à laquelle ils croient, affirme qu'Eretz Israel est l'héritage éternel du peuple éternel, comme D-ieu le promit à Avraham. Quelqu'un a fièrement proclamé tout cela et il faut le féliciter. Il poursuivra assurément dans cette voie, ne s'affectera pas du "non-judaïsme" qui fait dire le contraire à certains juifs. Il faut affirmer la propriété exclusive du peuple juif sur Eretz Israel qui découle de la promesse Divine. Pour cela chacun affinera son appartenance au peuple juif de façon effective et évidente (Ainsi s'exprimera ouvertement la volonté profnde de chaque juif).

Si l'on prononce ces mots avec détermination, avec "la fierté de Yaakov", on avance avec la force de la Torah et l'onretire tous les obstacles. Onpeut alors mettre en évidence le point de Judaïsme que l'on porte en soi.


9 . Tout ceci est encore plus souligné en cette année, celle de Hakhel.

A) Toutes les forces de l'air s'unissent en effet pour le service de D-ieu, "toutes sont identiques pour le bien" et c'est bien là le contenu du Hakhel dans l'effort personnel de chaque juif comme nous l'avons vu.

B) Chaque juif doit se marier pour réaliser "croissez et multipliez" et c'est, là encore le contenu du Hakhel au sens le plus simple. Il faut unir tous les juifs, même ceux qui se trouvent à Haran.

C) Il faut conquérir Eretz Israel et le Hakhel n'est effectivement respecté que lorsqu'Israel se trouve sur sa terre. C'est alors un Hakhel parfait, comme nous l'avons vu auparavant.

Cete année est aussi Tissma'h et souligne que tout doit se passer dans la joie qui brise toutes les limites (De plus, votre Paracha parle du mariage d'Its'hak et Rivka, un évènement joyeux).


10 . Puisse donc chacun prendre de bonnes décisions dans tout ce qui vient d'être dit et les accomplir concrêtement. On connaîtra le succès le plus considérable, de façon miraculeuse. Nos efforts hâteront encore plus la délivrance véritable et complète.

La perfection se dévoilera alors. Nous avons la plénitude du peuple, de la Torah et des Mitsrot et "l'Eternel élargira ta frontière."

Pour cela, il faut intensifier notre action dans le domaine du Hakhel et de la joie. La joie brise toutes les limites, y compris celles de l'exil. Alors vient David le roi oint. Et le Hakhel hâte la réalisation de la promesse " vous serez cueillis un à un enfants d'Israël". Et nous danserons tous lors du mariage de D-ieu et du peuple d'Israël. D-ieu fera une danse en rond pour les Tsaddikim et chacun Le désignera du doigt, ainsi qu'il est dit "et l'on dira ce jour-là, voici, c'est notre D-ieu... nous avons placé notre espoir en Lui, nous nous réjouissons de Son salut", très bientôt et très prochainement.

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