PIRKEI AVOT CHAPITRE 6 Paracha : Choftim Moïse enjoint au peuple de nommer des juges et des officiers de police dans chaque cité. « Justice, c’est la justice que tu poursuivras », commande-t-il. Corruption et favoritisme doivent être bannis. Les crimes seront l’objet d’investigations méticuleuses. Il faut qu’au moins deux témoins crédibles soient entendus pour qu’une sanction puisse être prononcée. Dans chaque génération, certains se verront confier la charge d’interpréter et d’appliquer les lois de la Torah. « Selon la doctrine qu’ils t’enseigneront, selon la règle qu’ils t’indiqueront tu procéderas ; ne t’écarte de ce qu’ils t’auront dit ni à droite ni à gauche. »
La paracha contient aussi les interdits relatifs à l’idolâtrie et à la sorcellerie, les lois régissant la nomination et la conduite d’un roi, les règles présidant à la création des villes de refuge destinées au meurtrier involontaire.
Nombre des lois de la guerre sont aussi affirmées :l’exemption du jeune marié, de celui qui construit sa maison, plante une vigne ou est effrayé, l’obligation de faire offre de paix avant d’attaquer une ville n’appartenant pas aux cités données par D.ieu en héritage.
La paracha s’achève avec la loi de la Eglah Aroufah, la procédure qui doit être suivie, lorsqu’un cadavre dont le meurtrier est inconnu, est trouvé dans le champ : ainsi la responsabilité d’une communauté est-elle questionnée non seulement au regard de ce qui a été commis mais aussi pour l’acte qu’elle n’a pu empêcher. |
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