Rabbi Moïse de Coucy, le « Semag » - 13ème siècle |
Magazine - Judaisme | |
Écrit par www.hassidout.org | |
Vendredi, 18 Juin 2010 12:33 | |
fr.chabad.org La ville de Coucy L'un des admirateurs les plus fervents du Rambam fut Rabbi Moïse ben Jacob, de la petite ville française de Coucy. Il voua toute sa vie à l'étude du Talmud et à l'action en faveur du Judaïsme et des Juifs en France, en Espagne et en Provence. Rabbi Moïse, qui fut l'un des derniers Tossafistes, était un disciple de l'illustre Rabbi Judah Ha'hassid de Paris dont la personnalité et la vaste culture avaient marqué d'une empreinte indélébile la méthode et la tradition françaises de l'étude du Talmud. De lui, Rabbi Moïse tenait la tendance à joindre l'action à l'étude abstraite, puisque le but véritable de l'étude n'est autre que la pratique des bonnes actions. Cette attitude porta ses fruits, lesquels furent nombreux et variés. La vie juive en Provence et en Espagne avait atteint un très bas niveau. Alors que les savants étaient divisés en deux groupes, l'un pour et l'autre contre l'œuvre philosophique et halakhique du Rambam, les communautés juives avaient vu leur foi et leur piété se dégrader peu à peu. Une grande partie des lois de base étaient simplement négligées ou ouvertement enfreintes. La culture et la civilisation au milieu desquelles ils vivaient les avaient imprégnés au point qu'ils s'assimilaient, peu à peu, et devenaient chaque jour plus étrangers au judaïsme. Rabbi Moïse de Coucy, qui éprouvait une grande admiration pour le Rambam, n'alla pas grossir le nombre des adeptes de Rabbi Salomon de Montpellier et de Rabbénou Jonah de Gênes, lesquels mobilisaient leurs énergies pour une lutte véhémente contre la philosophie de ce grand homme et de ses disciples. Rabbi Moïse ne lutta pas contre eux pour autant. Il était nourri des principes de Rabbi Judah Ha'hassid et de la tradition talmudique française, lesquels éludaient la philosophie. Il se jeta plutôt dans l'action communale, frayant avec le peuple, que les dirigeants, absorbés qu'ils étaient par les vives controverses, négligeaient. Lire la suite | |
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