| Centre communautaire de Paris : "La nouvelle génération de Rabbins et la transmission", dimanche 30 janvier 2011, de 14h00 à 19h00 |  |  |  |
| Annonce - Divers | |
| Mardi, 25 Janvier 2011 19:23 | |
    La nouvelle génération de Rabbins relève le défi de la transmission JOURNÉE DÉDIÉE À LA MÉMOIRE DU GRAND RABBIN HENRI SCHILLI (zal) DIMANCHE 30 JANVIER 2011 « Qu’est-ce que transmettre aujourd'hui? » Depuis la révolution française et plus particulièrement depuis la création du grand rabbinat de France, au début du XIXème siècle, le judaïsme hexagonal a toujours eu comme centre géographique, la synagogue et comme figure spirituelle significative le Rabbin. A travers deux siècles, le Rabbin a été un acteur majeur dans l’histoire de nos communautés, traversant avec les fidèles les moments les plus lumineux mais aussi les plus sombres de l’histoire de la nation, les grands progrès de la science, de la culture, les guerres, l’occupation, la libération, la création de l’Etat d’Israël, le retour de la judéophobie, l’essor de la création culturelle juive ; de nos jours, une nouvelle générationde rabbins s’apprête à prendre la relève de ses prédécesseurs. Ces élèves rabbins, qui sont-ils ? Quels sont leurs ambitions et leurs projets ? Nous avons voulu encourager la rencontre entre la communauté juive et ses futurs leaders spirituels, qui jusqu’à présent n’avait jamais eu lieu. Le Centre Communautaire de Paris, met ainsi en oeuvre sa philosophie de dialogue.Ils commenteront, chacun à sa manière, une étude et un enseignement sur texte. Le public, dans le cadre cette formule novatrice, fera connaissance avec la jeune génération des futurs responsables spirituels à travers un thème central : l’étude et la transmission. Les anceins directeurs du Séminaire Israélite de France PROGRAMME 14H00: Allocution de Gilles Bernheim, Grand Rabbin de France. 14H30 - 15H15: « Transmettre pour sa génération: actualité et intemporalité de l’acte de transmission » Par Ilan Attal Certains textes talmudiques posent l’acte de la transmission comme un acte transhistorique. Enseigner la Torah, les valeurs et la Loi reviendrait à s’inscrire dans une démarche hors des limites temporelles, à partir de la révélationsinaïque et pour l’éternité. Malgré tout, le « transmetteur » n’est-il pas aussi celui qui enseigne dans son temps, pour son temps, partant de problématiques et d’enjeux spécifiques ; dans un langage qui lui est propre. 15H15 - 16H00:« Devoir de transmettre et liberté de recevoir : Les configurations de la Mitsva d’enseigner » Par Dov ElbezeLa tradition nous enseigne que c’est de nos élèves que nous apprenons le plus, mais il n’est pas non plus possible d’obliger qui que ce soit à être le receveur de nos enseignements. Comment dès lors assumer le devoir detransmission face à la liberté de celui qui pourrait se refuser à recevoir? Jusqu’où s’étendent les impératifs de la transmission et dans quelles mesures pouvons-nous, ou ne pouvons-nous pas, nous y soustraire? 16H00 - 16H45:« Les enjeux de la « posture d’apprentissage » dans la relation maître-élève » Par Ytshak Benhamou. Dans les règles halahiques qui instituent la posture concrète d’apprentissage, il est préconisé que le maître et l’élève doivent être soit les deux debout soit les deux assis, à l’image de Dieu qui transmit la Torah à Moïseen « se tenant debout » face à lui. Est-ce à dire que la relation maître-élève est forcement une relationd’Égalité? Qu’en est-il alors de la révérence et du respect dus au maître sans lesquels apparemment aucun apprentissage ne serait possible? 16H45 - 17H00: Pause 17H00 - 17H45:« L’élève: un sujet apprenant » Par Emmanuel Valency Bien avant les concepts très récents de « Pédagogie différenciée », « Pédagogie active » et d’élève au centre des savoirs, la Thora semble avoir envisagé le receveur du savoir comme un sujet à part entière. Peut-on concevoir aujourd’hui la relation enseignant /enseigné comme celle d’un déversement de connaissances dans un réceptacle purement passif. Pour la tradition juive, l’élève participe et construit activement son savoirtandis que le maître s’enrichit de ce que lui apprend son l’élève. 17H45 - 18H30: Thora et rapport au savoir par Philippe Chokroun et Mendel Samama Pour apprendre aussi bien que pour enseigner, il faut être impliqué. Il faut que « ça nous parle » et que nous nous y retrouvions. S’inscrire dans une chaîne de transmission n’est-ce pas d’abord et avant tout, s’inscrire dans l’épaisseur même de ce que je reçois et que je transmets. De quoi sont sensés être tissés les liens qui nous lient au savoir? Ai-je la possibilité de les créer? 18H30: Allocution de clôture par David Messas, Grand Rabbin de Paris | |
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