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lundi 25 juin 2012

L'éditorial de Haim Nisenbaum : "Le remède avant l’épreuve"


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L'éditorial de Haim Nisenbaum : "Le remède avant l’épreuve"


Magazine Editorial
Lundi, 25 Juin 2012 14:40
Le mois de Tamouz présente des côtés surprenants. Il semble fait de facettes multiples, apparemment presque incohérentes. C’est ainsi que, successivement en cette première partie de mois, nous allons trouver deux dates dont les connotations semblent bien éloignées l’une de l’autre : le 12 et le 17 Tamouz. Cinq jours seulement les séparent mais elles paraissent quasiment à un univers de distance. Le 12 Tamouz est le jour où Rabbi Yossef Its’hak Schneersohn, le précédent Rabbi de Loubavitch, fut libéré de l’exil où l’avaient envoyé les autorités soviétiques de l’époque. On le sait, d’abord condamné à mort, il avait vu sa peine commuée en relégation puis se terminer au bout de quelques jours avant d’être autorisé à quitter le pays. Cette date est donc l’anniversaire d’une véritable victoire de la ténacité, de la conscience de soi, des forces de la sainteté sur l’oppression et l’obscurité de l’esprit. Le 17 Tamouz est bien loin de telles réflexions. Il commémore la première brèche faite dans la muraille de Jérusalem par l’envahisseur venu de Babylone à l’époque du second Temple. L’événement allait déboucher, un peu plus tard, sur la destruction du Temple et l’exil du peuple juif. Comment une si courte période du calendrier peut-elle rappeler deux souvenirs si différents : celui de la liberté retrouvée, de la victoire du bien, et celui de la fin d’une époque bénie ? Une unité de temps n’a-t-elle donc d’autre sens que celui du hasard ? Ce serait là une idée bien étrange au regard de la tradition juive.
Il faut aussi relever que, chronologiquement, les événements du 12 Tamouz arrivèrent en Union soviétique, au vingtième siècle, tandis que ceux du 17 Tamouz remontent à l’antiquité. Pourtant, dans le déroulement du calendrier, le 12 Tamouz intervient, par définition, avant le 17. N’y aurait-il pas dû y avoir ici une sorte de plus grande cohérence ? Si toute date est le fait de la Providence Divine, les événements n’auraient-ils pas dû se produire dans un ordre inverse ? C’est justement dans cette interrogation que tient la réponse. A tout drame, il faut un remède. Et, plus le drame est grand, plus le remède doit l’être. La bonté de D.ieu est infinie ; cela veut dire aussi que, parfois, Il envoie le remède avant même le drame. C’est ainsi qu’il faut comprendre la succession d’événements : le 17 Tamouz est une tragédie mais le 12 est une victoire éternelle. Celle-ci arrive d’abord dans le calendrier des souvenirs et des célébrations car elle ne fait pas que nous permettre de surmonter l’épreuve, elle est une clé pour l’avenir. La liberté est devant nous, nous dit-elle, il nous appartient d’en franchir les portes. Par la venue de Machia’h.

Haim Nisenbaum

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