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vendredi 2 novembre 2012

1er Yortzeit de madame Bassie a"h Azimov le 17 Hechvan

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1er Yortzeit de madame Bassie a"h Azimov le 17 Hechvan
Infos France
Jeudi, 01 Novembre 2012 23:13




Madame Bassie a"h Azimov était issue d’une famille juive russe distinguée. Ses parents s’étaient mariés en Sibérie : en effet, peu après ses fiançailles, Rav Bentsion Chemtov avait été arrêté puis envoyé en exil en Sibérie. Pourquoi ? Il avait été pris en flagrant délit d’activités contre révolutionnaires, c’est-à-dire que, sous l’impulsion de Rabbi Yossef Yits’hak Schneersohn, le précédent Rabbi de Loubavitch, il avait organisé des écoles juives clandestines et encourageait les Juifs à rester fidèles à la Torah et à pratiquer les Mitsvot, quel que soit le danger.

Par la suite, il remarqua non sans humour : «Le froid était si intense en Sibérie que même le bacille de la tuberculose n’y résistait pas!»

Sa fiancée l’avait alors rejoint malgré le froid et les dangers inhérents à cette démarche et ils s’étaient mariés dans la plus grande simplicité. Bassie était la dernière de leurs six enfants. (Ses frères et sœur, neveux et nièces sont tous largement impliqués dans le Mouvement Loubavitch, émissaires du Rabbi, que ce soit en Angleterre, aux États-Unis et, de fait, dans le monde entier).

Après la guerre, ses parents réussirent à quitter le «paradis soviétique» avec de nombreux autres ‘Hassidim qui avaient profité de certains allègements, lors d’un long voyage – et diverses étapes - en train qui dura plus d’un an, à travers l’Europe à peine libérée et en pleine reconstruction pour finalement s’installer à Londres où ils reprirent leurs activités de propagation du judaïsme.

Mme Chemtov entreprit même de rédiger des livres pour enfants en anglais, langue qu’elle maîtrisa bien vite. Très tôt, leurs enfants les secondèrent et Bassie passait ses Chabbat après midi, non pas à sortir avec ses amies mais à s’occuper de Messibot Chabbat pour les petites filles de son quartier qui ne fréquentaient pas l’école juive.

Inscrite au Séminaire de Jeunes Filles de Gateshead, fidèle à elle-même, elle continua d’enseigner tout en étudiant ; elle influença durablement ses camarades de classe qui sont depuis devenues elles-mêmes des responsables dans différentes communautés juives du monde entier et qui se souviennent avec émotion de la passion avec laquelle elle diffusait les messages du Rabbi.

Ce fut pendant ses études au séminaire que Bassie apprit le décès de sa mère : elle avait alors 17 ans et son chagrin fut immense. Cela contribua à la rapprocher de son père qui la présenta à la Rabbanit ‘Hanna Schneersohn, la mère du Rabbi, qui s’occupa d'elle avec affection. Elle fut aussi présentée à l’épouse du Rabbi, la regrettée Rabbanit ‘Haya Mouchka.

Elle s’installa alors aux États-Unis pour enseigner dans une école juive de Philadelphie. On peut dire que, depuis, elle n’a jamais abandonné le domaine de l’éducation, aussi bien pour les enfants que pour les adultes à qui elle savait transmettre ses exigences de perfection dans tout ce qui touche à la pratique de la Torah et l’attachement au Rabbi de Loubavitch et ses enseignements qui étaient sa raison de vivre. Lire la suite
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