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jeudi 24 décembre 2009

Actu J : LES GARDIENS D’ISRAËL Par Joseph Baron

Actu J : LES GARDIENS D’ISRAËL Par Joseph Baron PDF Imprimer E-mail
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Publications - Divers
Écrit par www.hassidout.org   




En ce quatrième jour de Hanouka, nous étions une trentaine de personnes à prendre la route pour nous rendre dans une base de Tsahal. Objectif : rencontre avec des soldats d’une
unité combattante Golani, allumage des bougies, distribution de cadeaux, repas et discours.
Cette visite, organisée par l'association 100% La Hayal à l'initiative de son président Daniel Pinto, aura été pour nous tous une sacré leçon de courage. Récit…

Il est quatorze heures et nous sommes déjà sur le Kikar Haatzmaout à Netanya, prêts à embarquer pour l'aventure. Mais nous ne pouvons encore partir car nous attendons les étudiants du Beit Habad qui doivent nous accompagner. Soudain, nous les voyons arriver, une dizaine de jeunes, pantalon noir, chemise blanche, barbe naissante et Borsalino vissé sur leurs jeunes têtes bien faites. Ils ont les bras chargés de cartons contenant plus de 600 beignets et gâteaux que l'on doit porter aux soldats. On charge le minibus, puis tout le monde grimpe : c'est le grand départ ! Daniel ne lâche pas son portable. D'autres bénévoles l'appellent pour convenir avec lui d'un rendez-vous près de la base de Tsahal. Cinq autres véhicules doivent nous rejoindre. Dans l'un d'eux, le Rav Avraham Haviv du mouvement Loubavitch. Le point de chute est décidé avec le chauffeur : Ariel. Nous devrons ensuite nous rendre dans une base se situant en Samarie, dans le triangle formé par les trois localités Elon Moré, Itamar et Itzar. Nous serons à quelques enjambées de Shrem, la ville de tous les dangers. (Lire la suite)
MA PAROLE, MAIS CE SONT DES ENFANTS !
Notre rencontre à Ariel avec les autres participants a été bon enfant. L'impatience est dans le coeur de tous. Chacun reconnaît dans le sourire de son voisin la volonté de faire mordre la poussière à l'indifférence, au train-train quotidien, à l'égoïsme. Nous allons prouver notre reconnaissance de Juifs à ces jeunes combattants qui chaque jour risquent leur vie pour nous et pour la Terre d'Israël :
vous verrez en parcourant cet article jusqu'au bout qu'il ne s'agit pas d'un euphémisme servant à embellir la narration. Je sens mon Daniel Pinto fébrile. « Attends, ce n'est pas la première fois que tu organises ce genre de rencontre avec des soldats ! » Il se contente de me sourire et je comprends alors que pour lui, c'est chaque fois la première fois. Durant le trajet, il prend le micro et nous raconte 100% La Hayal. Sa création, son action incessante auprès des soldats, ses difficultés à trouver de l'argent. Car il en faut pour subvenir aux besoins de gamins qui parfois sont seuls en Israël ou d'autres qui vivent dans un grand dénuement. Cela fait des années que Daniel mène son combat, loin des flonflons et des spots qui éclairent toujours les mêmes leaders communautaires de leur glorieuse lumière. Daniel se fait discret mais efficace.
Enfin, nous arrivons au barrage de Tapouah. Un command-car de l'armée nous attend pour nous accompagner jusqu'à la base. Nous devons, paraît-il, traverser deux ou trois villages arabes pas commodes. Le silence s'est installé dans le mimibus.
Au bout d'un quart d'heure, les deux grandes grilles qui barrent l'entrée de la base s'ouvrent et nous découvrons tout l'univers de Tsahal, planté en plein milieu d'un monde hostile. Les véhicules s'arrêtent sur un parking, face à plusieurs baraquements. ne dame me demande de l'aider à descendre : je lui prends la main. Un jeune officier nous accueille entouré d'une dizaine de soldats. La dame a toujours sa main dans la mienne, elle regarde devant elle, complètement effarée : « Ma parole, mais ce sont des enfants », s'écrie-t-elle ! Le jeune officier qui nous reçoit est lieutenant, il a vingt-trois ans et se prénomme Haïm, la vie. Que Dieu la lui accorde jusqu'à 120 ans ! Il nous fait entrer dans une grande caravane qui sert de foyer aux soldats puis nous adresse quelques mots de bienvenue, quelques mots chaleureux. Ensuite, il nous invite à prendre un rafraîchissement.
Le sourire de contentement qui barrait son visage depuis notre descente du bus ne le quitte plus : Haïm est heureux de nous voir car cela fait une semaine qu'il prépare cette rencontre avec son second, l'adjudant Lévy. Le lieutenant Haïm s'adresse à nous alors que nous nous sommes mélangés aux soldats : «  Nous allons à présent nous rendre dans les dortoirs des soldats qui veulent faire connaissance avec vous. Ils vous feront une démonstration des armes qu'ils utilisent durant leurs opérations. »
Nous le suivons et rencontrons les guerriers. En fait de guerriers – il est vrai qu'ils sont bien bâtis, six mois de classes, ça vous muscle un homme – ce sont des gamins de 19 à 22 ans, sans la moindre trace d'agressivité sur leur visage pratiquement imberbe. Ce ne sont pas des cow-boys comme les dépeignent les médias malveillants, mais des gardiens d'Israël, des anges qui veillent sur la pérennité de notre peuple et sur sa sécurité. Ils nous reçoivent comme si nous nous étions toujours connus. « Ainsi c'est vous les bénévoles de 100% La Hayal ! » Ils ont envie de nous dire qu'ils se sentent moins seuls grâce à nous mais la pudeur les en empêche. Nous avons tous un carton de beignets dans les bras et faisons le tour des soldats : pas un ne refuse le présent. Devant leur dortoir, ils ont étalé les armes qu'ils utilisent durant leurs opérations. Curieux, nous touchons à tout : nous avons droit à des explications sur chaque arme. Tout d'un coup, j'entends un soldat donner des éclaircissements en français sur une mitrailleuse à balles « explosantes » à un groupe d'étudiants. Je m'approche de lui. C'est un solide gaillard d'un mètre quatre-vingt-dix, beau comme un apollon qui se prénomme Mickaël. Tout de suite je lui propose de donner son témoignage durant le direct que nous allons organiser avec Radio Shalom Paris. Ravi, il accepte.

LE MIRACLE D'ISRAËL, C'EST SON UNITÉ
L'allumage des bougies de Hanouka était prévu pour dixhuit heures, nous avons quelques minutes de retard. Daniel me demande de l'aider à réunir tout le monde et nous nous dirigeons vers le réfectoire. Dans l'immense salle à manger nous attendent deux cents soldats et plus d'une dizaine d'officiers dont le commandant de l'unité. Ils sont tous assis autour de deux tables de trente mètres de long et attendent.
Le Rav Avraham Haviv se tient devant la superbe Hanoukia sur laquelle ont été logées cinq bougies bicolores, blanc et bleu, les couleurs d'Israël. Le Rabbin fait signe aux soldats de se lever, puis, de sa belle voix de cantor, entame les deux bénédictions qui précèdent l'allumage. Il y a deux cent cinquante personnes dans cette salle mais seule la voix du Rabbin est audible. Au moment où il allume les bougies l'une après l'autre, il règne un silence solennel. Puis il nous fait un discours sur les deux miracles de Hanouka : la victoire des Maccabées sur l'armée grecque et la petite fiole d'huile qui, dans le Temple de Jérusalem, n'aurait dû suffire qu'à une seule journée d'allumage de la Menorah mais qu'il l'a maintenue allumée durant huit jours. Maintenir une mémoire de 2.500 ans allumée durant huit jours, c'est cela aussi le miracle de Hanoukka.
L'allumage étant terminé, le commandant prend la parole pour nous remercier d'être venu. Daniel a emporté avec lui une dizaine de grands sacs-à-dos magnifiques qui servent au transport de matériel militaire. Le commandant les distribue aux dix meilleurs soldats de l'Unité qui ont du mal a caché leur émotion. Troublé, Daniel Pinto prend enfin la parole. Ce n'est pas un orateur Daniel, mais comme il ne s'exprime qu'avec le coeur, ces mots touchent au plus profond de nous. « – …nous sommes avec vous à chaque minute de votre vie, le miracle d'Israël c'est vous leur dit-il… » Je regarde ces soldats qui ne sont pas tous israéliens, certains viennent de l'ancienne Union soviétique, d'autres des Etats-Unis, ceux-là viennent d'Argentine, ces autres de France. Ils sont tous ici pour défendre la même cause et assurer que ce pays restera juif pour la nuit des temps. Je me tourne alors vers Daniel qui me dit : « L'unité du peuple, c'est ça le miracle d'Israël ! » Il se fait tard et nous devons organiser le direct avec Radio Shalom. Je repère Mickaël et lui demande de me suivre. Il me regarde d'un air désolé et m'annonce qu'il ne peut pas : il doit partir avec une vingtaine d'autres combattants pour procéder à l'arrestation d'un terroriste dangereux. Cela fait des semaines qu'ils préparent cette opération. Je lui demande dans quel village la capture aura lieu. Dans l'un des villages arabes qui nous entourent, me répond-il. Je n'en saurais pas plus. Je lui sers la main et donne son numéro de téléphone à Daniel qui l'appellera demain pour le direct avec Radio Shalom. Quelques jours plus tard, nous apprenions l'arrestation d'un terroriste des Brigades Azzedine El-Kassam. Tout avait bien marché. Mickaël et ses camarades étaient revenus sains et saufs.
Chacun des participants de cette journée terriblement émouvante a très bien compris quelle importance avait l'action de 100% La Hayal. Mais son action ne s'arrêtait pas là. Le lendemain et le jour suivant, nous avons visité d'autres bases, rencontré des dizaines d'autres soldats. Cela a duré six jours, six jours d'émotion intense et de fraternité.

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