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Magazine - Editorial | |
Écrit par www.hassidout.org | |
Vendredi, 13 Février 2009 10:49 | |
C’est du gala du Beth Loubavitch qu’il s’agit, mardi soir 10 février. On a dit «gala» et déjà on regrette le mot car ce qu’il est, c’est bien plus qu’une occasion de soutenir une action dont chacun s’accorde à reconnaître la nécessité, c’est bien plus qu’une opportunité d’excellence pour exprimer son sens et sa conscience de la communauté, même si tout cela est d’une incontestable importance. Ce qu’il est ? Décrivons-le si les mots sont suffisants pour une telle entreprise… Une grande salle aux limites lointaines, et pourtant presque familiale… Des lumières qui brillent au plafond et savent jeter des éclats par milliers sans jamais d’outrance… Des tables dont les premiers mets rehaussent la blancheur… De la musique, joyeuse, présente comme un réconfort attendu et jamais comme un intervenant indésirable… Et surtout, des hommes et des femmes qui entrent le sourire aux lèvres, comme on va à une fête entre amis ou avec des proches que l’on aime profondément, en sachant qu’on entre dans un pays de bonheur et que, pendant ce temps, le monde entier prend certainement d’autres couleurs – plus vives, plus chatoyantes, les vraies couleurs des gens heureux. Et il y aussi tous ces mots échangés, toute cette joie partagée, toutes ces émotions ressenties : celle de participer à une action concrète, celle de jouer un rôle dans l’œuvre de demain, celle de l’aide apportée à nos frères d’Israël – celle, surtout, de vivre cette proximité particulière entre tous les participants, comme un lien si fort qu’on en ressent la puissante et si douce étreinte. Décidément, ce mardi soir 10 février – 16 Chevat, rien de routinier n’est présent. La routine n’a pas sa place quand le plus vrai sentiment réunit les amis. Certains doutent de la permanence de certaines valeurs : la fidélité, l’amitié, la conscience, comme une forme de pureté etc. Il est vrai que parfois l’état du monde laisse vraiment place au doute. A tous ceux qui n’ont pas trouvé la réponse à une telle interrogation, il faut souhaiter qu’ils viennent à ce grand rendez-vous. Quant aux autres, ils y ont toute leur place. Le bonheur n’est-il pas la plus belle des choses ? Plus on le partage, plus il est abondant. Haim Nisenbaum |
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