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vendredi 26 février 2010

L'éditorial de Haim Nisenbaum : "Au bonheur de Pourim"

L'éditorial de Haim Nisenbaum : "Au bonheur de Pourim" PDF Imprimer E-mail
Magazine - Editorial
Écrit par www.hassidout.org   
Vendredi, 26 Février 2010 11:05
Son nom danse comme un éclat de pure joie. Il allume notre âme d’un feu d’allégresse. Pourim est là, à l’orée de la semaine qui vient, et toutes les formes du malheur des hommes s’effacent. La période, dans son ensemble, en est comme enchantée. Sans doute est-ce la raison pour laquelle Pourim est une fête que l’on ressent si proche de soi, à la fois d’une solennelle éternité et d’une étonnante modernité. N’est-il pas, en effet, surprenant de voir la célébration faire se dérouler devant nos yeux les tours et les détours d’une histoire de l’antique Babylone en lui donnant la tonalité d’un événement de notre temps? A telle enseigne que celui qui en lirait le texte comme un simple rappel du passé n’aurait pas spirituellement accompli le rite dans sa plénitude.
L’erreur est certes facile comme il est simple de ne retenir que l’aspect anecdotique de ce qui pourrait porter le titre « Aventures à la cour de Perse » : les fastes de l’empire et le choc des antagonismes. Pourtant, la réalité est bien loin de tout cela. Elle voit un peuple exilé de sa terre qui court le risque de perdre son âme dans un monde devenu étranger. Elle voit ce peuple, sous la conduite de Morde’haï et d’Esther, revenir à lui-même, retrouver, avec la confiance en D.ieu, sa vocation et ainsi découvrir les voies de sa survie dans l’instant et de son maintien dans l’avenir.
Histoire d’exil, donc, que celle de Pourim mais surtout histoire d’espoir. Elle nous donne à comprendre la grandeur d’un peuple qui jamais ne renonce, qui, même au bord de l’abîme, sait toujours se souvenir pour poursuivre son long chemin. Alors que Babylone et Suze sont retombées en poussière et que les puissants d’alors n’ont que l’éternité vide et figée des mausolées déserts, Pourim pétille de joie, année après année, de génération en génération.
La fête nous unit, bien au-delà du temps et de l’espace, dans un infini du bonheur qui n’est autre que celui de la célébration. Ecoutant la lecture de la Meguila, pratiquant les commandements du jour, affirmant ainsi notre sens de l’unité et de la solidarité, nous devenons les acteurs d’un jour différent. C’est ainsi que la vie et la conscience l’emportent sur tous ceux qui veulent les éteindre.
Aujourd’hui, ces idées prennent un relief peut-être encore plus grand. Lorsque l’obscurité semble grandir, n’est-il pas temps de faire entrer la plus puissante et la plus belle lumière ?

Haim Nisenbaum

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