Magazine - Récits | |
Mardi, 31 Janvier 2012 14:36 | |
Le groupe de ‘Hassidim qui occupait un coin du wagon était particulièrement joyeux. Un ‘Hassid sortit de son sac une bouteille de vodka et la posa sur la tablette. Un autre apporta des gâteaux secs préparés par son épouse. Un troisième déposa sur la table des fruits secs. Bien vite, le bouchon de la bouteille passa de main en main, à chaque fois rempli de vodka. Chacun répondait “Amen” à la bénédiction de l’autre puis les chants ‘hassidiques pleins d’entrain s’intensifièrent au point de couvrir le bruit du train. De l’autre bout du wagon, un Juif dont l’aspect extérieur n’était pas celui d’un ‘Hassid de Loubavitch, entendit les chants et s’approcha: “Pourquoi toute cette allégresse?” demanda-t-il en souriant. “C’est que nous nous rendons à Loubavitch!” répondirent les ‘Hassidim, les yeux brillants. “Chez le Rabbi!” continuèrent-ils, tout en entonnant un chant encore plus joyeux. Quand le chant fut terminé, l’homme demanda à prendre la parole. “Je vais vous raconter une histoire à propos de votre Rabbi, Rabbi Chalom Dov Ber!”. Bien sûr, les ‘Hassidim n’attendaient que cela. Le silence se fit. “Là où j’habitais, à Dwinsk, je travaillais dans une usine d’allumettes. D.ieu merci, j’ai une épouse adorable, de gentils enfants et je gagnais bien ma vie. Tout allait bien. Un jour, la roue a tourné. Une petite allumette fabriquée dans notre usine, s’enflamma à cause d’un manque de vigilance et tout le bâtiment prit feu. J’avais perdu la source de mes revenus. Et comme si cela ne suffisait pas, ma femme tomba malade précisément à ce moment. Certains de mes amis, des ‘Hassidim de Loubavitch, me conseillèrent de me rendre chez leur Rabbi. Bien que je n’eus pas reçu d’éducation ‘hassidique, je décidai de les écouter. Je n’avais plus rien à perdre. Quand j’entrai dans le bureau du Rabbi, je lui exposai mes problèmes; rien que leur évocation me faisait déjà pleurer. Le Rabbi me fixa d’un regard encourageant et me dit: “Déménagez et installez-vous à Kovno; là-bas vous ouvrirez un magasin de chapeaux. Votre épouse les confectionnera et vous les vendrez”. Intrigué, je demandai au Rabbi: “Pourquoi devrais-je habiter à Kovno? Ne puis-je pas ouvrir le même magasin à Dwinsk?” Le Rabbi ne répondit pas à ma question, il répéta ce qu’il avait déjà dit et l’entrevue se termina ainsi. | |
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mardi 31 janvier 2012
Le récit de la semaine: "Allumettes et chapeaux"
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