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dimanche 22 janvier 2012

Les mémoires de la Rabbanit Hanna n°16

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Les mémoires de la Rabbanit Hanna n°16


Publications Divers
Dimanche, 22 Janvier 2012 06:11

Fascicules: 1 2 3 5 6 7 8  9  10 11 12 13 14 15 16

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Nous publions ici le 16ème recueil des mémoires de la Rabbanit ‘Hanna Schneerson,mère du Rabbi, qui sont, selon sa propre expression, « quelques souvenirs des dernières années de mon mari, dont la mémoire est une bénédiction », depuis Tsom Guedalya 5708-1947 jusqu’à la fin de l’année 5723-1963. 
Le texte qui est publié ici est celui du manuscrit, rédigé en yiddish par la Rabbanit, puis traduit dans la Langue sacrée, avec des notes et des références, qui ont été ajoutées en bas de page, comme l’explique, par le détail, l’avant-propos du premier recueil.
Puisse D.ieu faire que cet ajout à la diffusion des sources de la ‘Hassidout à l’extérieur hâte la délivrance véritable et complète, par notre juste Machia’h, très prochainement.
Editions Otsar Ha ‘Hassidim, Veille du Chabbat Bo 5772, Brooklyn, New York,  

Jusqu’à la dernière bouchée 
Pour toutes les raisons exposées ci-dessus, le typhus s’était, malheureusement, largement répandu et, dans les conditions de vie de l’époque, l’issue de cette maladie était beaucoup plus souvent négative que positive. L’un de nos proches, un exilé également, qui nous rendait visite chez nous, fut rejoint par son épouse et sa fille, mais sa situation n’en fut pas améliorée pour autant.
Un jour, cet homme est entré dans notre maison. Il avait le visage enflé et sa peau avait jauni, du fait de la famine. D.ieu fasse que l’on n’assiste plus jamais à pareille chose. Il n’avait pas de travail. Il aperçut quelques restes de pain qui étaient posés sur la table de notre maison et il les observa avec un regard brillant. Je lui ai donc demandé de les prendre et de les manger, bien que ce pain ait été tout ce que nous possédions, à l’époque. Nous n’avions pas d’autre pain, pour le lendemain. Ce n’est pas par bon cœur que j’ai fait cela. A mon sens, quiconque aurait vu le visage de cet homme n’aurait pas pu imaginer d’agir autrement et il se serait fait une obligation de lui donner jusqu’à la dernière bouchée dont il disposait.
Un jour, cet homme a obtenu un travail de gardien d’un champ de courges séchées, dont le négoce était l’une des grandes activités commerciales de la région. Dans le cadre de ses fonctions, il devait rester dans un champ ouvert, dans le froid, exposé aux vents les plus âpres. Il se rendit donc à son travail, sans tenir compte de sa faiblesse, car, de cette façon, il pouvait recevoir une ration alimentaire plus importante, lui permettant de se rassasier. Le soir, il devait rentrer chez lui, mais il n’y arriva pas. Au matin, son épouse est venue le chercher chez nous. Sans rentrer plus que cela dans les détails, à ce sujet, cet homme a été retrouvé gelé, alors qu’il rentrait chez lui, de retour du champ. Sa faiblesse l’avait empêché de supporter le froid. Lire la suite
Mise à jour le Dimanche, 22 Janvier 2012 08:32
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