Vendredi 24 juillet 2009 - 3 Mena'hem Av 5769
ב"ה
Vendredi 24 juillet 2009 - 3 Mena'hem Av 5769
Toramel Chneor - אגרת מזל טוב
Parachat Devarim
BETH HABAD
CHNE OR
17-23 rue du Clos Bénard
93300 Aubervilliers
Tél: 01 43 52 48 41
Fax: 01 43 52 77 09
Pour la
Refoua Chléma de
Yossef Its'hak ben Myriam
Horaires de Chabbat
Paris: Entrée: 21h22 - Sortie: 22h38
Lyon: Entrée: 21h02 - Sortie: 22h12
Marseille: Entrée: 20h52 - Sortie: 21h59
Toulouse: Entrée: 21h09 - Sortie: 22h16
Nice: Entrée: 20h46 - Sortie: 21h54
Milan: Entrée: 20h44 - Sortie: 21h54
Montréal: Entrée: 20h15 - Sortie: 21h25
Miami: Entrée: 19h53 - Sortie: 20h48
Jerusalem: Entrée: 19h02 - Sortie: 20h22
Tel-Aviv: Entrée: 19h22 - Sortie: 20h24
'Houmach>>>
Moché enjoint à Yehochoua, son successeur, d'entrer en Terre Promise et de conduire le peuple à sa conquête. Nulle crainte ne doit être éprouvée : « car l'Eternel votre D.ieu, c'est Lui qui combattra avec vous ».
Tehilim >>>
Lire les Tehilim 108 (קח) et 18 à 22 (יח-כב)
Tanya >>>
Igueret Hakodech: chapitre 11
Avec ce chapitre, commence la quatrième partie du Tanya appelée "Igueret Hakodech", la Sainte Epître. Elle est constituée de lettres, que l'Admour Hazaken adressa à ses 'Hassidim, «afin d'enseigner au peuple de D.ieu le chemin à suivre et les actions à mener». Lorsque les fils de l'Admour Hazaken trouvèrent ces lettres, ils pensèrent qu'il serait judicieux de les ajouter et de les incorporer à l'oeuvre magistrale de leur père, le Tanya.
Dans le début de cette première lettre, est rappelée la coutume instituée au sein des 'Hassidim, de conclure en une année dans chaque ville ou dans chaque Minian, l'ensemble du Talmud, en répartissant les différents traités auprès des personnes du groupe. Puis, l'Admour Hazaken explique que l'étude des lois de la Torah orale (Hala'hot) revêt une importance fondamentale. En effet, elle apporte une élévation à l'âme juive, dans son service de D.ieu, à travers une réflexion et une méditation accrues sur la grandeur de D.ieu.
Rambam >>>
Mitsva positive N° 153 :
Il s'agit du commandement que le Saint béni soit-Il nous a ordonné à propos du compte des mois et des années.
Hayom Yom
Voici l'une des explications de mon père (le Rabbi Rachab):
Lorsque le Machia'h viendra, très prochainement, on regrettera les jours de l'exil. On éprouvera du chagrin de n'avoir pu servir D.ieu comme il convient. On ressentira profondément le malheur que représente ce manque d'effort. Ces jours de l'exil doivent être consacrés à se préparer à la venue prochaine du Machia'h.
(Le passage de Tanya étudié ce jour dit: si nous ne recommencions pas à commettre des fautes, nous serions libérés immédiatement.)
Un jour - une hala'ha
Règles relatives à Ticha Beav (5)
Le soir de Ticha Beav
- Mercredi 29 juillet, après la "Séoudat Hamafséket, avant 21h35 (HEURE DE PARIS & Région), on enlève ses chaussures de cuir et l'on met d'autres chaussures (en toile, en plastique...)
- A la synagogue, on retire le rideau du Hei'hal et le vêtement de la Bima. On allume le minimum de lumières nécessaires à la prière et à la lecture des lamentations.
- Après le Kadich "Titkabel" qui suit la Amida, on s'assoit sur le sol (avec quelque chose comme un coussin , pour séparer du contact direct avec le sol) pour lire la Meguila de "E'ha".
- La coutume rapportée chez les 'Hassidim est de ne pas manifester un deuil trop important à Ticha Beav.
Etude de la Torah
- Même à Ticha Beav, qui est une période où l'étude de la Torah n'est pas autorisée (car il est dit: "Les commandements de D.ieu réjouissent le coeur"), il est une obligation d'étudier tout au long de la journée les sujets ayant trait à ce jour: la destruction du Beth Hamikdach...
- On a coutume d'organiser un Siyoum durant les 24 heures de Ticha Beav
- Il est permis d'étudier 'Hassidout
- Nous n'avons pas l'habitude, contrairement à d'autres usages, de dormir (durant la nuit de Ticha Beav) sur le sol ou avec une pierre sous la tête.
Délivrance & Machia'h
Toutes les créatures d'Hachem ont eu envie de percevoir Sa présence. Moché supplia D.ieu de se dévoiler à lui dans Sa splendeur, mais Il lui répondit que ceci était impossible. Même les anges essaient de voir Sa présence, et n'y arrivent pas. C'est pourquoi ils proclament, « Béni soit l'Eternel en Son lieu, » exprimant ainsi, quelle que soit sa place, car en fait, ils ne sauraient Le percevoir.
Cependant, au moment où le peuple juif traversa la mer, ils furent capables de voir la présence divine de façon si claire qu'ils pouvaient pointer du doigt et dire, « Zé - Voilà mon D.ieu. »
Mais ceci n'est pas encore à la hauteur de la perception de D.ieu que nous aurons à l'époque Messianique. Hachem dit aux enfants d'Israël : " Pendant la traversée de la mer, vous n'avez exprimé qu'un seul voilà - Zé, mais à l'époque du Machia'h, vous direz deux fois voilà - Zé, comme il est dit dans la prophétie d'Isaïe :
« On dira en ce jour, voilà notre D.ieu en qui nous avons mis notre confiance pour être secouru; voilà l'Eternel en qui nous espérions. Réjouissons-nous et soyons joyeux de Sa délivrance. »
La révélation qui prendra place en l'époque Messianique sera donc beaucoup plus grande que celle vécue par nos ancêtres au moment de la sortie d'Egypte.
La Question à un Rav (שאלות ותשובות)
Question:
Est-il permis à une personne dans l'année de deuil d'acheter une voiture, lorsque ceci est nécessaire pour sa Parnassa ?
Réponse:
Pour les besoins de la Parnassa ce sera permis.
Source:
אגרות משה חלק ג סימן פ
Réponse donnée par le Rav Barou'h Blizinski (chabad.org.il) - Traduction assurée par la rédaction du Toramel
Le récit de la semaine: La Bar Mitsva de Nitsane
A première vue, Nitsane ressemblait aux dizaines de garçons qui arrivent dans notre Beth 'Habad à l'approche de leur treizième anniversaire : les cheveux longs, l'aspect «négligé», le franc parler frôlant la 'Houtzpa (l'insolence traditionnelle des jeunes)... Il venait du Kibboutz Hemdia, proche de mon village Gan Ner comme de nombreux autres jeunes garçons que la direction des Kibboutzim alentour nous envoyait pour les préparer à la Bar Mitsva.
Mais Nitsane désirait une Bar Mitsva spéciale.
Quelques mois avant la date prévue, son père me téléphona : «Je voudrais que vous prépariez mon fils, mais il ne veut pas de la partie strictement rituelle. Il veut une Bar Mitsva sans mise de Téfilines et sans montée à la Torah dans une synagogue».
Un peu abasourdi par cette «restriction de détail», je leur fixai néanmoins un rendez-vous, certain que la rencontre serait des plus intéressantes.
Effectivement, Nitsane arriva avec son père et mit tout de suite cartes sur table : il était d'accord d'apprendre la «Paracha», le texte de la Torah qu'on lit traditionnellement chaque Chabbat à la synagogue et ensuite de se rendre au restaurant, dans un environnement pastoral, au sommet du Mont Guilboa. Là... il lirait la Paracha. Du tac au tac je lui ai répondu : «Dans ces conditions, achète la cassette audio dans laquelle est enregistrée la Paracha et apprends-la tout seul ! Pourquoi crois-tu que tu as besoin de prendre des cours avec moi ? En ce qui me concerne, la Bar Mitsva représente une préparation spirituelle intense à l'entrée dans une vie religieuse responsable : on y apprend la valeur de l'étude de la Torah, l'importance de la mise quotidienne des Téfilines, le caractère sacré du Séfer Torah (le rouleau de la Torah) qui, depuis plus de 3320 ans, est resté le même et accompagne notre peuple dans ses pérégrinations forcées ou non. Mais si tu refuses les Téfilines et la montée à la Torah dans la synagogue... ta Bar Mitsva n'a pas de sens ! Le mot même de Bar Mitsva signifie que tu deviens astreint et responsable de ta pratique des Mitsvot et les Téfilines sont le premier de ces commandements pour tout Juif !»
Je continuai en lui indiquant qu'à mon avis, du fait qu'il ne connaissait visiblement pas grand-chose du judaïsme (puisqu'on ne lui avait enseigné à ce sujet que de très vagues notions), une vraie Bar Mitsva célébrée religieusement à la synagogue serait une expérience intéressante et valorisante à tous les points de vue. Nitsane réfléchit, posa encore quelques questions, objecta, écouta puis finalement accepta. Nous avons alors suivi le cursus traditionnel : Nitsane s'intéressa, respecta les horaires, posa des questions pertinentes, approfondit les détails.
La date de la Bar Mitsva tomba en milieu de semaine. Le jour précédent - où j'ai l'habitude d'organiser une sorte de répétition générale - le père de Nitsane se joignit à nous. Quand nous avons mimé la mise des Téfilines, j'ai remarqué son regard sérieux et attentif. Il observait chacun de nos gestes, remarquait chaque détail... En un éclair d'intuition, je lui proposai de mettre lui aussi les Téfilines, pour de vrai... Emu, il accepta, comme s'il avait attendu cet instant sans oser le demander. Pendant que j'enroulais les Téfilines sur son bras gauche et que je le couronnais avec les Téfilines de la tête, il n'arrêta pas de pleurer, sans même chercher à se retenir.
- Je suppose que c'est la première fois depuis longtemps que vous mettez les Téfilines aujourd'hui ? demandai-je prudemment.
- C'est exact, répondit-il entre deux hoquets. De fait, c'est la toute première fois de ma vie que je les mets. Encore plus : vous me croirez ou pas mais c'est même la première fois que je vois de mes yeux des Téfilines !
Jamais je n'aurais cru entendre une telle phrase ici, en Israël : se pourrait-il que l'ignorance des rites religieux de base soit si grande ? Peu importe, il avait mis les Téfilines et jouissait maintenant d'une protection accrue du Tout Puissant, d'une vision plus claire de la Providence Divine et, qui sait, ce premier pas en entraînerait certainement d'autres tout aussi positifs.
Le lendemain matin, Nitsane fut appelé à la Torah, comme le veut la tradition pluri millénaire du peuple juif. Son application et son sérieux forçaient le respect de tous les parents et amis venus l'accompagner au point qu'il régnait un silence inhabituel dans la synagogue.
A la fin de la prière, je me retournai pour voir s'il y avait quelqu'un qui réciterait le «Kaddich Yatom», la prière pour la sanctification du Nom de D.ieu que doivent prononcer les endeuillés.
C'est alors que le grand-père de Nitsane, un «Kibboutznik» d'un âge respectable, s'avança et annonça qu'il aurait bien voulu réciter le Kaddich mais il ignorait comment cela se faisait. Je lui ai montré la page dans le livre de prières, lui montrai les gestes qu'il fallait faire, les paroles qu'il fallait prononcer et quand il fallait attendre que les fidèles répondent Amen.
A la fin du Kaddich, c'est le grand-père qui se mit à pleurer comme un enfant !
Une fois qu'il se fut calmé, je lui demandai avec autant de tact que possible pourquoi il était tellement ému et il répondit, en laissant cette fois transparaître un léger accent d'Europe de l'est : «Je viens de me souvenir que, justement aujourd'hui, c'est l'anniversaire du décès de ma mère, que son âme repose en paix !»
Comme le dit le verset : «(Le prophète Elie) ramènera le cœur des pères grâce aux enfants !»
Rav Avraham Kiel - Gan Ner
Kfar Chabad n°1330
traduit par Feiga Lubecki
Etude spéciale "Trois semaines": Lois sur le Beth Hamikdach
Chapitre 3
12 - La Table mesurait douze palmes de long pour une largeur de six palmes. Elle était posée en longueur dans l'axe du Sanctuaire et sa largeur selon la largeur du Sanctuaire. De même tous les autres éléments du Sanctuaire étaient disposés dans l'axe de la longueur du Temple pour leur plus grande dimension, et en position frontale pour leur largeur, sauf l'Arche rangée dans sa longueur selon la largeur du Temple. De même, les lampes du Candélabre étaient disposées selon la largeur du Sanctuaire, du Nord au Sud.
13 - Quatre montants en or entouraient la Table, bifurqués à leur partie supérieure, par lesquels on maintenait les deux rangées de pain de Proposition: deux montants pour une rangée, deux montants pour l'autre rangée. C'est ce que la Torah désigne par "ses montants".
14 - Il y avait 28 tiges en or, toutes en demi-tube creux, quatorze pour une rangée, quatorze pour l'autre rangée, désignées par la Torah comme "ses supports".
Deux coupes destinées à l'encens étaient déposées près des rangées de pain, appelées "ses cuillers".
Les moules dans lesquels étaient faits les Pains de Proposition, étaient appelés "les récipients".
note:
une coudée vaut environ 50 cm
une palme vaut environ 10 cm
Bibliographie des rubriques
'Houmach - Rambam - Hayom Yom - Le récit de Chabbat: www.loubavitch.fr
Délivrance & Machia'h: www.loubavitch.fr, www.daf-hagueoula.org, le Messianisme et la Rédemption (Editions du Beth Loubavitch)
La Question à un Rav: www.chabad.org.il
Tanya - Tehilim - Un jour une Hala'ha: Rédaction du Toramel
Réalisé pour l'élévation de l'âme de Nicole Mazal Tob bat Eliahou ZELTZER ע"ה ז"ל
A la mémoire de Rabbi Moshe ben Rabbi Dov Ber LEVERTOV ע"ה ז"ל
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