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Je n’étais pas né il y a quarante ans, je ne peux que me fier aux images et aux divers reportages pour avoir conscience de l’événement que constitua le premier pas de l’homme sur la Lune.
Certains étaient allés chez leur voisin qui avait un téléviseur, d’autres l’avaient regardé dans un café, quelques parents avaient même réveillé leurs enfants au milieu de la nuit pour suivre en direct les images pour la postérité, des images en noir et blanc, souvent floues, avec un son d’une bien piètre qualité comparé aux technologies actuelles - et pourtant, lorsque Neil Armstrong a posé les pieds sur la Lune en clamant : « Un petit pas pour l’homme, un pas de géant pour l’humanité ! », le cœur de la planète a changé de rythme…
Son retour sur Terre fut digne d’un géant de ce monde avec des défilés et des fanfares, marquant certainement plus l’homme que l’humanité d’ailleurs... Pendant des mois, pas une journée ne passa sans interview dans la presse ou une énième invitation à des mondanités.
Mais quarante ans après, pour moi l’homme de bientôt 33 ans, ça change quoi ? La bannière étoilée flottant sur la Lune n’est pas visible de la Terre, la marque de ce passage n’a pas eu de conséquence directe sur mon existence, alors, peut-on pour autant résumer ces images à une simple curiosité historique dont la valeur ne saurait dépasser celle d’un match de football ? (Lire la suite)
En fait, j’y vois là un message direct sur ma vie.
Et si Apollo 11 n’était autre que la métaphore du voyage de l’âme ?
Houston, tu nous reçois ?
L’âme n’est pas vraiment dans son élément sur Terre et pourtant il va lui falloir y entreprendre un voyage et elle y est donc préparée. Le travail en apesanteur qui lui permettra de ne pas tomber à la première difficulté se révèle fort utile. La descente sur Terre n’est pas qu’une partie de plaisir, l’âme est chargée d’une mission. Tout a été répété et préparé avec minutie, rien n’est laissé au hasard, l’âme est entrainée pour cela, il lui faut juste se conformer au programme établi.
Armstrong n’est pas seul. Certes, sur la Lune il paraît souffrir de solitude, son seul ami de fortune n’étant pas très bavard, mais Armstrong est au contact de sa base et quand il parle, Houston écoute, lui donne des instructions. Quand il pose Apollo 11 sur la Lune, la Terre applaudit. Quand il annonce ce qu’il fait, l’enfant qui se trouve en colonie de vacances au fin fond du Michigan écarquille les yeux, marqué à vie.
Ainsi le drapeau américain ne flotte pas pour rien, il est l’espoir et le signe de la puissance, du génie, de la grandeur d’une nation.
Jamais l’âme ne peut éprouver l’isolement ou l’abandon, car si d’apparence elle a l’air petite, faible et sans ressources, en étant reliée à sa base en permanence elle est encouragée, guidée et aidée. Quand elle pose le pied sur la Terre pour la première fois des centaines de personnes sont là pour l’applaudir et lui souhaiter bonne chance, autant dans les cieux que sur Terre. Quand elle pose l’étendard sur son front et son bras pour la première fois, c’est encore sous des tonnerres d’encouragements. Et ainsi, à chaque étape importante de la mission, les hommes sont les témoins de la grandeur des pas accomplis par l’âme.
L’image des bonnes actions, des pas de l’homme sur Terre peuvent parfois avoir une allure de banalité fade, sans relief ni couleur, désespérant de pouvoir décrocher la Lune... Mais ce n’est qu’à la fin de sa mission que l’âme prend réellement conscience de la façon dont ses pas ont été des pas de géants pour l’humanité et l’univers. Tel Armstrong qui n’a réalisé son impact sur l’histoire de l’humanité qu’à son retour.
Espérons que les pas de géants réalisés par chacun nous portent vers le plus grand des sauts, celui des Temps Messianiques.
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