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dimanche 25 avril 2010

Parachat EMOR



Parachat EMOR

La lecture de la Torah de Emor contient le commandement de la Sefirat HaOmer, compter les 49 jours qui séparent Pessa’h de Chavouot. Dans le Sidour de Rabbi Chnéour Zalman, nous trouvons ce qui peut paraître une “ anomalie ” en ce qui concerne la Sefirat HaOmer. Bien que les textes et l’ordre de son Sidour soient basés sur celui du Ari Zal, Rabbi Chnéour Zalman le conclut son Sidour avec la Sefirat HaOmer, contrairement aux autres Sidourim du Ari Zal qui eux s’achèvent par les prières des fêtes de Chemini Atséret et Sim’hat Torah.

Nous sommes donc obligés d’en déduire que “puisque tout va selon la conclusion”, Rabbi Chnéour Zalman désirait conclure son Sidour par la Sefirat HaOmer parce qu’elle jette la lumière sur tout le concept de la prière avec lequel elle entretient une relation unique. Quelle est donc cette relation ? Les Mitsvot se divisent généralement en deux catégories de commandements : ceux qui requièrent des actions ou des paroles spécifiques, comme par exemple le fait de mettre les Tefilines, faire le récit de la sortie d’Egypte etc., et ceux qui sont des “devoirs du cœur”, comme l’amour et la crainte de D.ieu, des commandements qui dépendent des sentiments et des intentions de la personne.

La Mitsva de la prière est unique parce que, bien qu’elle doive être verbalisée, l’acte lui-même de la prière requiert que “la personne supplie et prie quotidiennement”, c'est-à-dire que c’est un service qui est entièrement lié aux sentiments de l’individu et sans ce sentiment de supplication, les paroles et les mots émis “ne comptent pas du tout”. En d’autres termes, en ce qui concerne la Sefirat HaOmer, le commandement ne réside pas dans le fait de prononcer le compte (bien qu’il soit tout à fait nécessaire de le faire) mais plutôt dans la véritable prise de conscience du compte sans laquelle “il ne compte pas du tout”.

Il existe une autre très forte similitude entre la prière et la Sefirat HaOmer. La prière place la personne à un niveau très élevé. Quand elle prie, elle se trouve à un niveau spirituel et saint bien plus élevé qu’à l’ordinaire. Cet aspect de sainteté est également mis en valeur dans la Sefirat HaOmer puisque chaque soir, après la supputation, nous disons : “Tu nous as commandé… de compter le Omer pour nous purifier… et nous sanctifier par Ta sainteté céleste”. La prière diffère également des autres Mitsvot en ce que la plupart d’entre elles s’accomplissent par l’acte lui-même et, d’une façon plus profonde, par l’accomplissement de l’acte avec l’intention adéquate.

Mais en ce qui concerne la prière, les choses sont bien différentes. D’une part, la prière implique le fait de supplier D.ieu pour qu’Il accomplisse la requête de la personne, et par ailleurs, accomplir le commandement de la prière n’est pas du tout lié avec l’accomplissement effectif des prières et des supplications, la supplication elle-même remplit le commandement de la prière. Ici encore, la Sefirat HaOmer présente une ressemblance frappante avec la prière. Selon bon nombre de nos Sages, le concept et la Misva de la Sefirat HaOmer servent de préparation à la fête de Chavouot, le moment où D.ieu nous donna la Torah.

Selon les mots du Séfer Ha’hinou’h: “il nous fut commandé de compter le Omer le lendemain de la fête de Pessa’h jusqu’au jour du Don de la Torah pour démontrer notre intense désir d’atteindre ce jour révéré… Car compter (les jours jusqu’à un jour donné) démontre l’aspiration de la personne et son désir profond d’atteindre ce jour particulier”. Bien que le fait que la Sefirat HaOmer agisse comme une préparation à Chavouot, elle en est néanmoins une Mitsva par elle-même, avec sa propre bénédiction particulière etc., tout comme la prière qui implique le fait de supplier D.ieu pour qu’Il accède à une requête et est néanmoins considérée comme un commandement complet, même si la personne a encore à mériter que sa requête soit exaucée.
 
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