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vendredi 13 janvier 2012

Le récit de la semaine: "L’athlète et le Rabbi "


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Le récit de la semaine: "L’athlète et le Rabbi "

Magazine Récits
Vendredi, 13 Janvier 2012 08:45



Cet été, j’ai assisté à la circoncision du fils d’un de mes bons amis : Tamir Goodman.
Au milieu du repas qui suivit, une dame élégante, âgée d’une soixantaine d’années, prit la parole. C’était la veuve du regretté député, le Professeur Avner Shaki. Elle tenait à expliquer la raison de sa présence.
Un an auparavant, Tamir lui avait téléphoné pour parler à son mari mais, en apprenant qu’il n’était plus de ce monde, il demanda s’il pouvait lui parler, à elle. En se présentant, il commença par la remercier en affirmant : «Vous et votre mari, vous m’avez sauvé la vie !»
Au début, elle ne comprit pas son exaltation ; elle parvint à le calmer et il raconta son histoire.
Tamir Goodman est un Juif pratiquant. Il y a quelques années, il était une célébrité. A l’Université aux Etats-Unis, il s’était révélé un si bon joueur de basket que tous les matchs que son équipe devait disputer étaient systématiquement programmés pour ne pas tomber le Chabbat : quelque chose d’absolument exceptionnel aux Etats-Unis.
Puis la meilleure équipe d’Israël le «racheta» et ce fut la une de tous les journaux sportifs : il devint le chouchou des médias.
Mais soudain la roue tourna. Son genou le faisait souffrir. A tel point que les médecins se montrèrent pessimistes. Il ne pouvait plus participer aux matchs.
Ces coéquipiers se moquaient de lui et l’avenir lui paraissait bien sombre. Il n’y avait pas d’autre solution que d’opérer. Cependant les spécialistes lui laissèrent peu d’espoir : il n’avait peut-être que 5% de chances de retrouver ses capacités. Les médias qui l’avaient encensé ricanaient maintenant et, chaque semaine, il lisait ou entendait des remarques perfides qui lui rendaient la vie insupportable.
Comme il était un admirateur du Rabbi de Loubavitch, il se rendit sur son tombeau au Ohel, à New York, écrivit une lettre demandant l’aide du Rabbi et la lut près de son tombeau. De tout son cœur, il demanda au Rabbi un signe pour savoir s’il devait se résoudre à l’opération. Lire la suite
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