L'éditorial de Haim Nisenbaum : Le jeûne du 10 Tevet - Un rêve… pour une réalité Magazine - Editorial | |
Mardi, 03 Janvier 2012 18:50 | |
Tous les hommes ont ce rêve : pouvoir recommencer, reconstruire les événements déjà vécus avec la connaissance que nous avons aujourd’hui. Ce serait, de fait, une chose merveilleuse : revivre sa vie en effaçant les erreurs commises, faire ainsi de son existence un chemin de sereine perfection, de bonheur sans tache. Mais, inexorablement, le temps avance et il ne laisse guère à l’homme une telle possibilité… semble-t-il. Car la journée du 10 Tévet, cette semaine, nous en présente une illustration pleine de sens. Ce jour de jeûne nous rappelle comment l’envahisseur venu de Babylone mit le siège devant Jérusalem. C’était déjà le début de la fin mais peu le savaient encore. Le terme hébraïque employé pour décrire ce début de siège est «sama’h» qui se traduit, très littéralement, par «s’approcher». C’est l’ambiguïté du mot qui retient ici l’attention. «S’approcher» peut évidemment signifier «mettre le siège» mais les commentateurs y voient aussi le sens de «soutenir». Il est pourtant bien question de Nabuchodonosor, l’oppresseur qui finira par détruire le premier Temple. Quel «soutien» pouvait-on attendre de lui ? Et le commentaire de répondre : «Si les Juifs l’avaient mérité, sa venue aurait été un ‘soutien’.» Alors que, tant que les temps messianiques ne se sont pas concrétisés, nous commémorons le drame naissant par une journée de jeûne, nous savons qu’ils ne le méritèrent pas et que ce fut bien le siège de Jérusalem qui commença alors. Cependant, comment ne pas voir que les Juifs furent, à ce moment dramatique, comme à une sorte de croisée des chemins ? Le même événement pouvait conduire au meilleur avenir ou à son contraire. C’est bien le choix des hommes qui produisit les effets que nous connaissons et non un illusoire destin aveugle ou un non moins illusoire caprice de l’histoire. Chacun le sait, le judaïsme n’entend pas, par ses rites, se limiter à des commémorations stériles. Pour lui, la vie prime et, pour cela, l’histoire qu’il rappelle a toujours une résonnance présente ; le 10 Tévet ne fait pas exception à ce principe. Dans notre vie quotidienne, chaque jour, nous rencontrons aussi ces moments stratégiques où, individuellement et collectivement, un choix se présente à nous. Il faut en être conscient : ce choix modifiera notre avenir. Par lui, l’événement se révélera positif… ou l’inverse. Car tout est entre nos mains. Alors le 10 Tévet prend tout son sens : si, en tant que tel, il appartient au passé, il peut devenir le guide de notre présent. Tout est à construire et tout est possible nous dit-il. Et la venue de Machia’h en est l’enjeu. Haim Nisenbaum |
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mercredi 4 janvier 2012
L'éditorial de Haim Nisenbaum : Le jeûne du 10 Tevet - Un rêve… pour une réalité
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