Les mémoires de la Rabbanit Hanna n°20 Publications - Divers | |
Dimanche, 22 Janvier 2012 06:11 | |
Fascicules: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 Avant-Propos Nous publions ici le vingtième recueil des mémoires de la Rabbanit ‘Hanna Schneerson, mère du Rabbi, qui sont, selon sa propre expression, « quelques souvenirs des dernières années de mon mari, dont la mémoire est une bénédiction », depuis Tsom Guedalya 5708 jusqu’à la fin de l’année 5723. Le texte qui est publié ici est celui du manuscrit, rédigé en yiddish par la Rabbanit, puis traduit dans la Langue sacrée, avec des notes et des références, qui ont été ajoutées en bas de page, comme l’explique, par le détail, l’avant-propos du premier recueil. Puisse D.ieu faire que cet ajout à la diffusion des sources de la ‘Hassidout à l’extérieur hâte la délivrance véritable et complète, par notre juste Machia’h, très prochainement. Editions Otsar Ha ‘Hassidim, Veille du Chabbat Terouma 5772, Brooklyn, New York, Rencontres nocturnes : la source jaillissante La porte de notre maison ouvrait directement sur la rue et, bien entendu, il n’y avait pas de portail qui la dissimulait, de sorte que l’on pouvait voir, de l’extérieur, tous ceux qui entraient chez nous. Ceux qui venaient nous voir, pour la plupart, portaient la barbe, ce qui se remarquait aussitôt. Les vagues de chaleur étaient particulièrement lourdes. La nuit, lorsqu’il faisait un peu plus frais et que la maison n’était pas aussi chaude, nous nous asseyions, bien souvent, avec les volets fermés, afin que nos visiteurs ne soient pas aussi visibles, aux yeux des passants qui traversaient la rue. Par la suite, quand il faisait encore plus obscur, tous prenaient place dans la cour, chacun sur l’un des objets qui se trouvaient là, car il n’y avait pas assez de chaises pour tous et certains avaient même pris l’habitude de s’étendre sur l’herbe, à même le sol. Ceux qui le faisaient étaient, de façon générale, les plus jeunes. Quel plaisir ils concevaient de ces moments passés avec mon mari ! Je n’ai pas de mots pour décrire tout cela. A l’époque, le visage de mon mari était déjà très amaigri et il avait une pâleur inhabituelle. Il s’est avéré, par la suite, qu’il était déjà très malade. Malgré cela, quand il parlait, quand il animait une réunion ‘hassidique, en présence de ceux qui l’écoutaient, il était une « source jaillissante »(171). Il avait alors le visage d’un homme en bonne santé et une voix puissante, comme quelqu’un qui a toute sa force. Il semblait même qu’il avait oublié toutes ses douleurs. Dans les conditions de l’époque, ceux qui écoutaient et celui qui enseignait auraient pu payer tout cela très cher. Ils quittaient notre maison dans la peur et nous y restions dans la peur. Chaque fois que nous entendions le plus léger murmure, la même idée nous venait aussitôt à l’esprit : « Qui est-ce, cette fois-ci ? ». Mais, malgré tout cela, les craintes et les suspicions n’empêchaient pas de telles réunions de se tenir encore une fois, par la suite, le lendemain ou bien quelques jours plus tard. Lire la suite | |
Mise à jour le Mercredi, 22 Février 2012 10:26 | |
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mercredi 22 février 2012
Les mémoires de la Rabbanit Hanna n°20
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