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vendredi 6 juillet 2012

«Tov Tamouz» Quand le 17 Tamouz tombe un Chabbat


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«Tov Tamouz» Quand le 17 Tamouz tombe un Chabbat


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Vendredi, 06 Juillet 2012 17:22
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Adapté d'un discours du Rabbi de Loubavitch

Lorsqu’un jeûne tombe un Chabbat : de l’affliction à la réjouissance
 
Lorsque le 17 Tamouz tombe un Chabbat, le jeûne est alors reporté au lendemain. On peut considérer une telle exception sous deux jours différents :
A priori, il semble que le Chabbat n’ait pas d’incidence sur le jeûne en lui-même. En effet, affliction du jeûne garde toute sa vigueur, si ce n’est que ne pouvant être vécue le Chabbat, le jeûne est repoussé au lendemain.
Cependant, le fait que le Talmud enseigne que le jeûne est «repoussé» (nid'hé) par le Chabbat (et non «reporté») indique que, loin de n'être qu'un simple événement calendaire, cet évènement constitue à la fois une allusion et un présage de l’annulation définitive du jeûne, dont le principe est exprimé dans le Talmud par l’opinion de «Rabbi»1 concernant le jeûne du 9 Av qui tombe un Chabbat : «Puisqu’il est repoussé (du Chabbat), qu’il soit repoussé (définitivement) !»2 Or, si un tel principe s'applique au 9 Av, il en va a fortiori de même pour le 17 Tamouz, qui est un jeûne moins rigoureux. Cette abrogation sera effective lors de l’ère messianique, comme le statue Maïmonide :
«Tous ces jeûnes seront abrogés au temps de Machia’h. Non seulement cela, mais ils seront dans l’avenir des jours de fêtes, de joie et d’allégresse...»3
D’après cela, il est possible d’avancer que lorsque le jeûne est repoussé et remplacé par la joie et le plaisir liés au Chabbat, cela constitue un avant-goût de ce qui prévaudra lors de l’ère messianique.
Cette transformation s’explique par le fait qu’un jour de jeûne possède deux aspects, l’un positif et l’autre, négatif. En surface, il s’agit d’un sujet négatif, un jour d’affliction, mais, profondément, il s’agit d’un sujet bénéfique, comme l’exprime le verset : «Un jour agréé par D.ieu.»4
Ainsi en est-il du 17 Tamouz, qui, superficiellement, marque par le début de la destruction de Jérusalem et de l’exil. Cependant, il est notoire aussi que la «descente» en exil n'a pour but que l'élévation qui s’ensuivra. Or, c'est la finalité des choses qui exprime leur essence profonde. Il en ressort que l’essence de ce jour est d’être une préparation à la Rédemption. Du reste, la date même de ce jour y fait allusion, car 17 est la valeur numérique de «tov», «bon».
Cela corrobore le commentaire que le Talmud donne sur la prophétie :
«Le quatrième jeûne... sera pour la Maison de Judah joie et allégresse...» – Zakharie 8, 19
Comment peut-on appeler ces jours simultanément «jeûne» et «joie et allégresse» ? Lorsqu’il y a la paix, ils sont appelés «joie et allégresse», lorsqu’il n’y a pas de paix, ils sont appelés «jeûne».5
Ce qui signifie qu'en temps d’exil (quand «il n’y a pas de paix»), on ne perçoit que l’aspect superficiel de ce jour, c’est-à-dire l’affliction. Cependant, lorsque viendra la Délivrance, l’essence véritable de ce jour qui est la joie et l’allégresse deviendra perceptible.
Ainsi, quand un jeûne tombe le Chabbat, c’est son essence positive et joyeuse qui se révèle, car le Chabbat est un jour propice, lié à la Délivrance messianique.6 Lire la suite

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