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lundi 5 octobre 2009

Souccot : Le bouquet des quatre espèces : Sa composition, sa confection, son utilisation

Souccot : Le bouquet des quatre espèces : Sa composition, sa confection, son utilisation PDF Imprimer E-mail
Magazine - Calendrier
Écrit par www.hassidout.org   
Vendredi, 02 Octobre 2009 14:55
www.fr.chabad.org


Pour accomplir la Mitsva on prend un étrog, un loulav, trois hadassim et deux aravot. L’étrog est saisi à part dans une main et le loulav, les hadassim et les aravot sont liés ensemble et tenus dans l’autre main (le nom de loulav est souvent donné collectivement à ce bouquet).

Pour réaliser le bouquet, on place le loulav avec son épine dorsale nous faisant face, et les hadassim et aravot sont attachés à ses flancs.

Il existe différentes coutumes quant à leur placement:
la coutume ‘Habad est de placer une aravah à la droite du loulav et la seconde aravah à sa gauche, puis de les couvrir avec trois hadassim : l’un à droite, le second à gauche, et le troisième au-dessus de l’épine dorsale du loulav, penchant légèrement à droite.
(D’autres ont la coutume de placer les trois hadassim à la droite du loulav et les deux aravot à sa gauche.)

Le loulav, les hadassim et les aravot sont liés ensemble avec des bandes de feuilles de loulav. Le loulav lui-même est bagué en deux endroits (en haut des liens lui attachant les hadassim et les aravot) de sorte que ses feuilles ne s’écartent pas lorsqu’il est balancé.

Le bouquet du loulav doit normalement être réalisé avant le début de la fête. Si on a omis de le faire, ou si les nœuds se sont défaits, on peut le faire le jour de la fête dès lors que le nœud n’est pas fait de manière à être permanent, car il est interdit de faire un nœud permanent un jour de fête.

Puisque deux espèces sont liées au loulav, cela lui confère une importance qui lui vaut d’être pris dans la main droite pour réciter la bénédiction. L’étrog est ensuite pris dans la main gauche. Il doit être tenu dans le sens de sa pousse, le oketz (le « bas » du fruit, soit l’endroit où il était rattaché à la branche) vers le bas. On rassemble alors ses deux mains et, faisant face à l’est, on secoue le bouquet du loulav et l’étrog dans les quatre directions, « vers les quatre côtés du ciel », ainsi que vers le haut et vers le bas, dans cet ordre ; droite, gauche, devant, en haut, en bas, derrière. On doit se tenir debout en récitant les bénédictions et en accomplissant la mitsva du loulav.

(D’autres ont la coutume de tenir l’étrog à l’envers en récitant les bénédictions, puis de le remettre à l’endroit avant d’accomplir la mistva.)

 Il est important de savoir que si l’une des quatre espèces est tenue à l’envers, la mitsva n’est pas accomplie. En effet, d’après la Torah, lorsque l’on accomplit une mitsva avec quelque chose qui croît, cet objet doit être utilisé dans la direction dans laquelle il croît. Nous apprenons ce principe du Michkan (le Sanctuaire dans le désert).

Normalement, lorsque l’on construit une maison en bois, les planches sont disposées horizontalement, l’un au-dessus de l’autre. Mais concernant les planches employées à l’édification du Michkan, il est écrit : « Tu feras les planches pour le Tabernacle en bois d’acacia, posées debout » (Exode 26, 15), signifiant que le bois servant à construire les murs extérieurs du Michkan était disposé verticalement (dans le sens de sa croissance) et non horizontalement.

Certaines autorités halakhiques statuent qu’un corps étranger ne doit pas faire obstacle entre les mains de la personne et les quatre espèces. Elles tranchent donc qu’il convient de retirer bagues et anneaux de ses doigts avant de saisir les quatre espèces.

La mitsva de saisir les quatre espèces ne s’applique que le jour et non la nuit.

Nos Sages ont décrété que la mitsva des quatre espèces n’est pas accomplie le Chabbat –  même si le premier jour de la fête (lors duquel la mitsva des quatre espèces est une obligation biblique) tombe un Chabbat. La raison en est qu’ils craignaient qu’en prenant les quatre espèces, une personne en vienne à profaner le Chabbat en violant l’interdiction de porter un objet dans le domaine public. (Ce décret est similaire au décret rabbinique selon lequel le Choffar n’est pas sonné à Roch Hachana si ce jour tombe un Chabbat.)

De la même manière qu’on ne peut pas accomplir la mitsva avec des espèces qui auraient été volées, on ne peut s’acquitter de son obligation avec des espèces empruntées.

On peut en revanche s’acquitter de la mitsva avec des espèces reçues en cadeau (et non en prêt), car la Torah prescrit « Vous les prendrez pour vous le premier jour » (Lévitique 23, 40), ce qui signifie que les espèces utilisées le premier jour doivent appartenir à la personne qui s’en saisit. Ceci s’applique au premier jour de la fête et, en dehors de la Terre d’Israël, le second jour également. Le restant de la fête, on peut s’acquitter avec des espèces empruntées.1

Pour cette raison, le premier jour de la fête (ainsi que le second jour hors de la Terre d’Israël), on ne doit pas donner ses quatre espèces à un enfant avant l’âge de la bar-mitsva pour qu’il accomplisse la mitsva avant de l’avoir soi-même accomplie. En effet, selon la loi juive, un enfant religieusement mineur peut acquérir la propriété d’un objet, mais il ne peut transférer la propriété à d’autres. Dès lors, si un adulte donne ses quatre espèces à un enfant, celles-ci appartiennent à ce dernier et il ne pourra pas les transférer en retour à l’adulte qui ne pourra donc pas accomplir la mitsva.

NOTES
1.     Il est important de veiller à ce que le plus grand nombre de personnes s’acquitte de la mitsva des quatre espèces, en particulier les premiers jours de la fête. Il est recommandé de dire explicitement à la personne à qui l’on donne son loulav pour qu’elle s’acquitte de la mitsva que ce présent est « Un cadeau, à condition d’être retourné » ou en hébreu « Matana al menat leha’hazir », c’est-à-dire, un don qui ne se réalise qu’à la condition qu’il soit ensuite retourné. Cela permet de s’assurer que la personne à qui l’on donne le loulav acquiert bien le loulav et que son propriétaire originel le récupère bien en sa possession, ce qui lui permet de continuer d’accomplir la mistva les jours suivants (et d’en faire profiter d’autres personnes).

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