| ||
Tou bichvat
- Inutile de dire que c'est une Mitsvah d'avoir les mains propres pour manger, mais qu'il faut de plus s'être lavé les mains par Netilat Yadaïm ("ablution des mains") lorsque l'on sort des toilettes, ou que l'on a touché des parties habituellement couvertes de son corps, ou encore que l'on a touché ses chaussures.
Seule l'ablution des mains avant le repas (c'est à dire avant de manger du pain) donne lieu à la récitation de la bénédiction sur l'ablution des mains. Après s'être versé trois fois sur la main droite, puis trois fois sur la main gauche à partir d'un récipient une certaine quantité d'eau qui mouille toute la main (au total à peu près 1 litre) on dira: - Baroukh Ata Ado-naï Elo-hénou Melekh Haolam acher kiddechanou bemitsvotav vetsivanou al netilat yadaïm. Béni sois Tu Eternel notre D.ieu, Roi de l'Univers, qui nous a sanctifiés par Ses Commandements et nous a ordonné de procéder à l'ablution des mains.
- Avant de manger du pain, on dira:
- Baroukh Ata Ado-naï Elo-hénou Melekh Haolam Hamotsi le'hem min haarets Béni sois Tu Eternel notre D.ieu, Roi de l'Univers, qui fait sortir le pain de la terre.
- Le repas se terminera par la récitation du Birkat Hamazon.
- Pour les aliments à base de blé, d'orge, d'avoine (gâteaux, pâtes, bissli, ...), on dira avant de les consommer:
- Baroukh Ata Ado-naï Elo-hénou Melekh Haolam Boré minéi mezonot Béni sois Tu Eternel notre D.ieu, Roi de l'Univers, qui crée toute sorte de nourritures.
- Et après manger, la bénédiction "al hami'hya" (voir livres de prières)
Pour les fruits raisins, dattes olives, grenades, figues,- Baroukh Ata Ado-naï Elo-hénou Melekh Haolam Boré peri haets Béni sois Tu Eternel notre D.ieu, Roi de l'Univers, qui crée le fruit de l'arbre.
- Et après manger, la bénédiction "al haets" (voir livres de prières)
- Pour le vin et jus de raisin:
- Baroukh Ata Ado-naï Elo-hénou Melekh Haolam Boré peri hagefen Béni sois Tu Eternel notre D.ieu, Roi de l'Univers, qui crée le fruit de la vigne.
- Et après avoir bu, la bénédiction "al hagefen" (voir livres de prières)
Pour les autres fruits de l'arbre:- Baroukh Ata Ado-naï Elo-hénou Melekh Haolam Boré peri haets Béni sois Tu Eternel notre D.ieu, Roi de l'Univers, qui crée le fruit de l'arbre.
Pour les fruits poussant au sol:- Baroukh Ata Ado-naï Elo-hénou Melekh Haolam Boré peri haadamah Béni sois Tu Eternel notre D.ieu, Roi de l'Univers, qui crée le fruit de la terre.
Pour le riz:- Baroukh Ata Ado-naï Elo-hénou Melekh Haolam Boré minéi mezonot Béni sois Tu Eternel notre D.ieu, Roi de l'Univers, qui crée toute sorte de nourritures.
Pour tous les autres aliments et boissons:- Baroukh Ata Ado-naï Elo-hénou Melekh Haolam Chéhakol nihyah bidvaro Béni sois Tu Eternel notre D.ieu, Roi de l'Univers, par la parole de qui tout existe.
Pour ces quatre dernières catégories, la bénédiction finale est :- Baroukh Ata Ado-naï Elo-hénou Melekh Haolam Boré néfachot rabot ve'hesronam al kol ma chébarata leha'hayot bahem nefech kol 'hay, Baroukh 'Hey haolamim
- Baroukh Ata Ado-naï élo-hénou mélèkh haolam chéhé’héyanou vékiyémanou véhiguianou lizmane hazé.
Sur quels fruits nouveaux doit-on faire la bénédiction "Chéhé'héyanou"?
Un fruit qui se récolte une ou deux fois l'an, que ce soit un fruit de l'arbre ou de la terre, qu'il se mange cru ou cuit, même s'il pousse tout seul (comme la figue de Barbarie), on fait la bénédiction Chéhé'héyanou ("Béni sois-Tu, D.ieu, notre D.ieu, Roi du monde, qui nous a fait vivre, exister et arriver à ce temps-ci"). Nos Sages avaient prévu qu'on dise cette bénédiction déjà en voyant ce fruit nouveau, même si c'est une autre personne qui le mangera, même s'il est encore sur l'arbre, car l'essentiel de la bénédiction dépend de la joie qu'on ressent lorsqu'on voit la nouvelle récolte.
Cependant on a l'habitude de ne faire la bénédiction que lorsqu'on mange le fruit, même un tout petit morceau, même un fruit qui n'est pas entier. Il est préférable d'attendre que le fruit soit mûr. L'habitude (Minhag) des Achkenazimes et des 'Hassidim 'Habad est de dire d'abord "Chéhé'héyanou" et ensuite la bénédiction (Haetz ou Aadama). Si on a déjà fait la bénédiction pour le fruit, on pourra dire Chéhé'héyanou de suite après, comme le font les Sefardimes.
Avec une seule bénédiction de Chéhé'héyanou, on se rend quitte pour plusieurs fruits nouveaux, (même si on ne fait que les voir, et qu'on n'a pas l'intention de les manger immédiatement).
C'est une Mitzva de manger de chaque fruit nouveau et de faire Chéhé'héyanou afin de montrer combien on apprécie l'oeuvre de D.ieu.
F. L. (d'après Rav Yossef Guinzbourg)
Un fruit qui se récolte une ou deux fois l'an, que ce soit un fruit de l'arbre ou de la terre, qu'il se mange cru ou cuit, même s'il pousse tout seul (comme la figue de Barbarie), on fait la bénédiction Chéhé'héyanou ("Béni sois-Tu, D.ieu, notre D.ieu, Roi du monde, qui nous a fait vivre, exister et arriver à ce temps-ci"). Nos Sages avaient prévu qu'on dise cette bénédiction déjà en voyant ce fruit nouveau, même si c'est une autre personne qui le mangera, même s'il est encore sur l'arbre, car l'essentiel de la bénédiction dépend de la joie qu'on ressent lorsqu'on voit la nouvelle récolte.
Cependant on a l'habitude de ne faire la bénédiction que lorsqu'on mange le fruit, même un tout petit morceau, même un fruit qui n'est pas entier. Il est préférable d'attendre que le fruit soit mûr. L'habitude (Minhag) des Achkenazimes et des 'Hassidim 'Habad est de dire d'abord "Chéhé'héyanou" et ensuite la bénédiction (Haetz ou Aadama). Si on a déjà fait la bénédiction pour le fruit, on pourra dire Chéhé'héyanou de suite après, comme le font les Sefardimes.
Avec une seule bénédiction de Chéhé'héyanou, on se rend quitte pour plusieurs fruits nouveaux, (même si on ne fait que les voir, et qu'on n'a pas l'intention de les manger immédiatement).
C'est une Mitzva de manger de chaque fruit nouveau et de faire Chéhé'héyanou afin de montrer combien on apprécie l'oeuvre de D.ieu.
F. L. (d'après Rav Yossef Guinzbourg)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire