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Tou bichvat: L'homme est un arbre des champs
Il arriva qu'une épidémie se déclencha dans la ville de Nadvorna, et les Services de l'Hygiène de la ville exigèrent un nettoyage complet de la ville et plus de propreté.
Lorsque la fête de Soukkot arriva, le Saint Rabbi Mordekhaï construisit cependant sa Soukka dans sa cour, sans se soucier des consignes données par le Gouverneur. A vrai dire, le Gouverneur de Nadvorna était un homme connu pour sa méchanceté et le peu d'estime qu'il avait pour les Juifs.
Dès qu'il apprit le méfait, le Gouverneur envoya un policier chez le Rabbi pour le sommer de "débarrasser sa cour" et se conformer au règlement d'hygiène de la ville.
Le Rav répondit tranquillement qu'il avait construit cette cabane pour qu'elle soit là, et non pas pour la détruire.
Rabbi Mordekhaï fut donc convoqué devant le Gouverneur, qui ne le somma de détruire sa Soukka, sous peine des pires sanctions. Le Rabbin réitéra tranquillement sa réponse, ce qui eut pour effet de plonger le Gouverneur dans une furie rare.
Et il conclut: "saches que le saint Rabbi Méïr de Primichlan était mon grand-oncle!"
"Mais qu'ai-je à faire de ton grand-oncle, moi je te somme de détruire ton cabanon immédiatement!"
"J'ai bien dit que Rabbi Méïr de Primichlan était mon grand-oncle, et si tu me laisses m'expliquer, tu comprendras pourquoi je le dis.
Il était une fois un prêtre qui avait dix beaux garçons, forts et bien portants. Il possédait une vaste demeure, et un grand parc orné d'arbres splendides dont les fleurs, les fruits et l'odeur ne pouvaient que réjouir D.ieu et les créatures.
Il lui vint un jour l'idée de créer un jardin botanique dans un coin du parc pour ajouter à la splendeur de son parc. Il fit donc arracher quelques arbres pour les besoins du jardin.
Peu après, son fils aîné tomba malade et malgré tous les efforts du prêtre et des nombreux médecins appelés, mourut rapidement. Un par uns, ses fils succombèrent dans des conditions identiques, sans que les médecins ne puissent faire quoi que ce soit.
Lorsque son dernier fils tomba également malade, médecins, guérisseurs et sorciers furent de peu d'utilité. Des proches lui conseillèrent de se tourner vers le Rabbi Méïr de Primichlan, dont la réputation de saint homme s'était étendue jusque chez les Gentils.
Ayant déjà tout essayé, le prêtre se résolut à consulter Rabbi Méïr. Il lui raconta son malheur, la mort successive de ses aines, la maladie incurable du cadet, son désespoir.
"Tu avais jadis un très beau jardin, mais tu l'as taillé pour y planter des fleurs. Ainsi D.ieu a taillé auprès de tes enfants, car l'Homme est un arbre des champs. Mais puisque tu es venu me voir, et qu'il est encore temps, je m'engage à ce que ton cadet survive et guérisse rapidement, avec l'aide de D.ieu."
Le Rabbi pria pour la santé du petit et ses prières furent accueillies: le garçon grandit et devint un homme.
Et maintenant conclut le Rabbi de Nadvorna, saches que cet enfant, c'est toi.
Est ce là la seule gratitude que tu peux avoir envers mon grand-oncle à qui tu dois la vie?"
Le Gouverneur s'inclina devant Rabbi Mordekhaï.
"C'est vrai, je connaissais cette histoire, et je te supplie de me pardonner pour tout ce que j'ai pu faire aux Juifs. Construisez vos Cabanes en paix!"
A partir de ce jour là, le Gouverneur de Nadvorna devint le meilleur allié de la communauté juive dans toutes ses démarches.
Lorsque la fête de Soukkot arriva, le Saint Rabbi Mordekhaï construisit cependant sa Soukka dans sa cour, sans se soucier des consignes données par le Gouverneur. A vrai dire, le Gouverneur de Nadvorna était un homme connu pour sa méchanceté et le peu d'estime qu'il avait pour les Juifs.
Dès qu'il apprit le méfait, le Gouverneur envoya un policier chez le Rabbi pour le sommer de "débarrasser sa cour" et se conformer au règlement d'hygiène de la ville.
Le Rav répondit tranquillement qu'il avait construit cette cabane pour qu'elle soit là, et non pas pour la détruire.
Rabbi Mordekhaï fut donc convoqué devant le Gouverneur, qui ne le somma de détruire sa Soukka, sous peine des pires sanctions. Le Rabbin réitéra tranquillement sa réponse, ce qui eut pour effet de plonger le Gouverneur dans une furie rare.
Et il conclut: "saches que le saint Rabbi Méïr de Primichlan était mon grand-oncle!"
"Mais qu'ai-je à faire de ton grand-oncle, moi je te somme de détruire ton cabanon immédiatement!"
"J'ai bien dit que Rabbi Méïr de Primichlan était mon grand-oncle, et si tu me laisses m'expliquer, tu comprendras pourquoi je le dis.
Il était une fois un prêtre qui avait dix beaux garçons, forts et bien portants. Il possédait une vaste demeure, et un grand parc orné d'arbres splendides dont les fleurs, les fruits et l'odeur ne pouvaient que réjouir D.ieu et les créatures.
Il lui vint un jour l'idée de créer un jardin botanique dans un coin du parc pour ajouter à la splendeur de son parc. Il fit donc arracher quelques arbres pour les besoins du jardin.
Peu après, son fils aîné tomba malade et malgré tous les efforts du prêtre et des nombreux médecins appelés, mourut rapidement. Un par uns, ses fils succombèrent dans des conditions identiques, sans que les médecins ne puissent faire quoi que ce soit.
Lorsque son dernier fils tomba également malade, médecins, guérisseurs et sorciers furent de peu d'utilité. Des proches lui conseillèrent de se tourner vers le Rabbi Méïr de Primichlan, dont la réputation de saint homme s'était étendue jusque chez les Gentils.
Ayant déjà tout essayé, le prêtre se résolut à consulter Rabbi Méïr. Il lui raconta son malheur, la mort successive de ses aines, la maladie incurable du cadet, son désespoir.
"Tu avais jadis un très beau jardin, mais tu l'as taillé pour y planter des fleurs. Ainsi D.ieu a taillé auprès de tes enfants, car l'Homme est un arbre des champs. Mais puisque tu es venu me voir, et qu'il est encore temps, je m'engage à ce que ton cadet survive et guérisse rapidement, avec l'aide de D.ieu."
Le Rabbi pria pour la santé du petit et ses prières furent accueillies: le garçon grandit et devint un homme.
Et maintenant conclut le Rabbi de Nadvorna, saches que cet enfant, c'est toi.
Est ce là la seule gratitude que tu peux avoir envers mon grand-oncle à qui tu dois la vie?"
Le Gouverneur s'inclina devant Rabbi Mordekhaï.
"C'est vrai, je connaissais cette histoire, et je te supplie de me pardonner pour tout ce que j'ai pu faire aux Juifs. Construisez vos Cabanes en paix!"
A partir de ce jour là, le Gouverneur de Nadvorna devint le meilleur allié de la communauté juive dans toutes ses démarches.
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