Dvar Mal'hout Terouma
Dvar Malkhout
L'Edit Royal
Résumé de « Terouma »
RÉSUMÉ DU DISCOURS
DU RABBI MELEKH HAMACHIA’H
CHABBAT TEROUMA 5752
La joie et la bénédiction
du mois de Adar
On introduira par une bénédiction (langage de l’Admour Hazaken dans le Tanya, Iguereth HaKodech), parce que nous sommes à l’entrée du mois de Adar, et selon la loi énoncée par la Guémara Taanit 29a : « Lorsqu’entre le mois d’Adar, on rajoute dans la joie » et à la suite, il est dit « Le Mazal (d’Israël) est fort », il est alors évident que les Juifs sont bénis de toutes bénédictions. Et plus particulièrement la principale bénédiction, la plus actuelle, celle de la délivrance immédiate et complète.
Adar et Terouma
Le début du mois de Adar tombe dans la semaine de la Paracha Terouma. Il doit donc y avoir un lien entre la joie du mois de Adar, le bon Mazal d’Israël et la Paracha Terouma.
Lorsque l’on remarque l’ordonnance de D.ieu dans le premier verset : « Ils prélèveront pour Moi… Et voici ce qu’ils Me prélèveront d’eux : de l’or et de l’argent et du cuivre etc. », la célèbre question revient de nouveau, pourquoi dans ce que l’on prélève pour construire le Sanctuaire, énumère-t-on l’or en priorité, au lieu d’utiliser un ordre allant du plus simple au plus précieux ?
Une autre question se pose en ce qui concerne la construction-même du sanctuaire. Comment est-il possible que D.ieu réside dans le monde, dans une maison, et ce, dans le but de se faire connaître aux enfants d’Israël, alors que le prophète s’étonne : « Les cieux et les cieux des cieux ne peuvent Te contenir ». Et un simple homme, une simple femme et même un petit enfant sont les détenteurs de ce pouvoir, de faire résider la divinité sur terre, chez chacun. C’est pour cela que de prendre un « prélèvement pour Moi », doit se faire « pour Moi, pour Mon Nom », ainsi que de faire un sanctuaire doit se faire « pour Mon Nom ». Cela veut dire avec amour, et même tout sage, dit le Rambam, n’atteint pas ce niveau.
Et un Juif, qui pourtant n’arrive pas à ce niveau, on l’habituera à se comporter avec crainte. Car par la suite, il comprendra qu’il doit servir D.ieu par amour. C’est comme cela qu’il peut faire résider la Présence Divine dans le Sanctuaire, sur lequel D.ieu dit : « Je résiderai en eux ».
Le Juif, c’est de l’or !
Grâce à tout cela, on peut donner un sens à la prépondérance de l’or dans les dons au Sanctuaire :
L’or ne fait pas allusion à l’importance du matériau lui-même. Il fait allusion au Juif, à son importance et à son niveau. Car le Juif, tel qu’il est en bas dans ce monde-ci, est non seulement le fils du Roi (Chabbat 67a), mais un roi lui-même (introduction aux Tikounei Zohar). Le Juif est du niveau de l’or, car par sa force, il peut construire le Sanctuaire de D.ieu. Et puisque le Juif est riche spirituellement, du niveau de l’or ; matériellement, se concrétisera alors automatiquement la richesse, de l’or à profusion.
Ce qui nous enseigne qu’un Juif doit être riche de la manière la plus concrète. Et même s’il ne l’est pas concrètement, ce qu’à D.ieu ne plaise, cela ne veut pas dire que cette richesse n’existe pas, mais que le Juif doit la dévoiler grâce à son travail.
Y-a-t-il un Mazal pour Israël ?
De cela, on comprendra le lien avec le mois d’Adar dans les propos de la Guemara. « Israël n’a pas de Mazal », alors que signifie « Le Mazal d’Israël est puissant pendant le mois d’Adar » ? Apparemment, cela signifie qu’Israël est au-dessus de l’influence des étoiles. Mais selon la Hassidout, « Eïn Mazal LeIsraël, Israël n’a pas de Mazal », le Maguid de Mézeritch explique que le Mazal d’Israël est le « Eïn », c’est-à-dire, le Bitoul, l’annulation de l’ego. Et donc, puisque la construction du Sanctuaire a été faite du 23 Adar à Roch Hodech Nissan, cet événement se passe pendant que le Juif a un Mazal fort et puissant.
Ceci est aussi lié au fait que « lorsqu’entre Adar, l’on rajoute dans la joie ». Et la joie principale du Juif est que même lorsqu’il est au plus bas, dans un monde qui voile et cache la divinité, même alors, il est attaché au Saint béni soit-Il, même en bas, il est le fils unique de D.ieu. Et c’est D.ieu, lui-même qui déclare que le premier bien matériel du Juif est l’or. C’est pour cela qu’il atteindra les niveaux de joie les plus élevés.
Et que nous apporte cette joie ?
La qualité principale de la joie est qu’elle agit et s’insère dans tous les domaines de l’homme. Lorsqu’un homme est joyeux, il vit une vie joyeuse ; d’une joie qui se reflète dans tous ses actes, dans tous ce qui entre en contact avec lui. De plus, il rend joyeux les gens autour de lui. Et toute cette joie amène avec elle plus de réussite dans toutes ses actions et dans toute sa vie comme on peut le constater dans la réalité.
De plus, grâce à la joie, on reçoit en cadeau la vie éternelle du monde futur comme le disent nos Sages (Taanit 22a) : « voici des comiques qui sont joyeux et réjouissent les hommes, ils seront présents dans le monde futur ». Et on appartiendra aussi à ce monde-ci, car la vie ici sera plus véritable, joyeuse et réussie.
Le sujet d’actualité
Malgré toutes les interprétations du verset de notre Paracha : « Il Me feront un sanctuaire et Je résiderai parmi eux », le sens simple ne sort pas de son contexte (Chabbat 63a). La loi à appliquer concrètement est que les enfants d’Israël ont l’obligation de construire le Temple.
Et en ce qui nous concerne, l’intention est de construire le troisième Temple de la manière la plus concrète, comme le dit le décret du Rambam, qu’il sera construit par le Machia’h notre juste, « et il le construira à son endroit (Lois des rois ch.11) » et toujours selon ses paroles, « chacun doit y participer par son argent, hommes et femmes comme pour le Sanctuaire du désert », il en est de même pour le troisième Temple, chacun doit y participer par ses dons, hommes, femmes et on peut aussi mentionner les enfants (comme ce fut le cas pour le Sanctuaire).
Comment y arriver ?
De fait, puisque l’on doit rajouter de la joie, alors que toute l’année on accomplit « Servez D.ieu dans la joie (Ps.100-2) » comme le décrète le Ramo à la fin du Ora’h Haïm : « Celui qui a bon cœur est toujours en festin ». Dans la joie, il doit y avoir toujours du nouveau et celui qui s’empresse est digne de louanges, ce qui signifie que l’on rajoute chaque jour plus de joie.
Concrètement, chaque Juif rajoutera de la joie pour lui-même et aussi pour l’autre, dans l’étude de la Torah, de la Hassidout, ainsi que dans l’accomplissement des Mitsvot au niveau le plus haut. On réjouira sa famille, le mari réjouira son épouse, les parents réjouiront leurs enfants, dans ce qui peut les réjouir. Et on réjouira son entourage et on obtiendra par cela, le monde futur et ce monde-ci.
On veut tout cela maintenant !
Et que cette dernière minute de Galout (l’exil) soit la première de la Guéoula (la délivrance), dans la joie, grâce au mérite des femmes justes d’Israël, nous sommes sortis d’Egypte et par leur mérite se dévoilera la Guéoulas. Et nous passerons immédiatement à la vie éternelle lors de la délivrance véritable et complète car nous sommes dans la génération de mon beau-père le Rabbi, prince de notre génération dont le nom est « Yossef Its’hak » qui fait allusion au rire à l’humour et à la joie.
Et tous les enfants d’Israël avec nos jeunes, nos vieux, nos fils et nos filles, avec leur or et leur argent, avec toutes les synagogues et les maisons d’étude on se dirige tous vers la Terre Sainte, à Jérusalem, ville Sainte, dans le troisième et triple Beit HaMikdach, immédiatement à l’instant concrètement, Mamach.
Ye’hi Adoneinou, Moreinou VeRabeinou,
Melekh HaMachia’h Leolam Vaèd !
L'Edit Royal
Résumé de « Terouma »
RÉSUMÉ DU DISCOURS
DU RABBI MELEKH HAMACHIA’H
CHABBAT TEROUMA 5752
La joie et la bénédiction
du mois de Adar
On introduira par une bénédiction (langage de l’Admour Hazaken dans le Tanya, Iguereth HaKodech), parce que nous sommes à l’entrée du mois de Adar, et selon la loi énoncée par la Guémara Taanit 29a : « Lorsqu’entre le mois d’Adar, on rajoute dans la joie » et à la suite, il est dit « Le Mazal (d’Israël) est fort », il est alors évident que les Juifs sont bénis de toutes bénédictions. Et plus particulièrement la principale bénédiction, la plus actuelle, celle de la délivrance immédiate et complète.
Adar et Terouma
Le début du mois de Adar tombe dans la semaine de la Paracha Terouma. Il doit donc y avoir un lien entre la joie du mois de Adar, le bon Mazal d’Israël et la Paracha Terouma.
Lorsque l’on remarque l’ordonnance de D.ieu dans le premier verset : « Ils prélèveront pour Moi… Et voici ce qu’ils Me prélèveront d’eux : de l’or et de l’argent et du cuivre etc. », la célèbre question revient de nouveau, pourquoi dans ce que l’on prélève pour construire le Sanctuaire, énumère-t-on l’or en priorité, au lieu d’utiliser un ordre allant du plus simple au plus précieux ?
Une autre question se pose en ce qui concerne la construction-même du sanctuaire. Comment est-il possible que D.ieu réside dans le monde, dans une maison, et ce, dans le but de se faire connaître aux enfants d’Israël, alors que le prophète s’étonne : « Les cieux et les cieux des cieux ne peuvent Te contenir ». Et un simple homme, une simple femme et même un petit enfant sont les détenteurs de ce pouvoir, de faire résider la divinité sur terre, chez chacun. C’est pour cela que de prendre un « prélèvement pour Moi », doit se faire « pour Moi, pour Mon Nom », ainsi que de faire un sanctuaire doit se faire « pour Mon Nom ». Cela veut dire avec amour, et même tout sage, dit le Rambam, n’atteint pas ce niveau.
Et un Juif, qui pourtant n’arrive pas à ce niveau, on l’habituera à se comporter avec crainte. Car par la suite, il comprendra qu’il doit servir D.ieu par amour. C’est comme cela qu’il peut faire résider la Présence Divine dans le Sanctuaire, sur lequel D.ieu dit : « Je résiderai en eux ».
Le Juif, c’est de l’or !
Grâce à tout cela, on peut donner un sens à la prépondérance de l’or dans les dons au Sanctuaire :
L’or ne fait pas allusion à l’importance du matériau lui-même. Il fait allusion au Juif, à son importance et à son niveau. Car le Juif, tel qu’il est en bas dans ce monde-ci, est non seulement le fils du Roi (Chabbat 67a), mais un roi lui-même (introduction aux Tikounei Zohar). Le Juif est du niveau de l’or, car par sa force, il peut construire le Sanctuaire de D.ieu. Et puisque le Juif est riche spirituellement, du niveau de l’or ; matériellement, se concrétisera alors automatiquement la richesse, de l’or à profusion.
Ce qui nous enseigne qu’un Juif doit être riche de la manière la plus concrète. Et même s’il ne l’est pas concrètement, ce qu’à D.ieu ne plaise, cela ne veut pas dire que cette richesse n’existe pas, mais que le Juif doit la dévoiler grâce à son travail.
Y-a-t-il un Mazal pour Israël ?
De cela, on comprendra le lien avec le mois d’Adar dans les propos de la Guemara. « Israël n’a pas de Mazal », alors que signifie « Le Mazal d’Israël est puissant pendant le mois d’Adar » ? Apparemment, cela signifie qu’Israël est au-dessus de l’influence des étoiles. Mais selon la Hassidout, « Eïn Mazal LeIsraël, Israël n’a pas de Mazal », le Maguid de Mézeritch explique que le Mazal d’Israël est le « Eïn », c’est-à-dire, le Bitoul, l’annulation de l’ego. Et donc, puisque la construction du Sanctuaire a été faite du 23 Adar à Roch Hodech Nissan, cet événement se passe pendant que le Juif a un Mazal fort et puissant.
Ceci est aussi lié au fait que « lorsqu’entre Adar, l’on rajoute dans la joie ». Et la joie principale du Juif est que même lorsqu’il est au plus bas, dans un monde qui voile et cache la divinité, même alors, il est attaché au Saint béni soit-Il, même en bas, il est le fils unique de D.ieu. Et c’est D.ieu, lui-même qui déclare que le premier bien matériel du Juif est l’or. C’est pour cela qu’il atteindra les niveaux de joie les plus élevés.
Et que nous apporte cette joie ?
La qualité principale de la joie est qu’elle agit et s’insère dans tous les domaines de l’homme. Lorsqu’un homme est joyeux, il vit une vie joyeuse ; d’une joie qui se reflète dans tous ses actes, dans tous ce qui entre en contact avec lui. De plus, il rend joyeux les gens autour de lui. Et toute cette joie amène avec elle plus de réussite dans toutes ses actions et dans toute sa vie comme on peut le constater dans la réalité.
De plus, grâce à la joie, on reçoit en cadeau la vie éternelle du monde futur comme le disent nos Sages (Taanit 22a) : « voici des comiques qui sont joyeux et réjouissent les hommes, ils seront présents dans le monde futur ». Et on appartiendra aussi à ce monde-ci, car la vie ici sera plus véritable, joyeuse et réussie.
Le sujet d’actualité
Malgré toutes les interprétations du verset de notre Paracha : « Il Me feront un sanctuaire et Je résiderai parmi eux », le sens simple ne sort pas de son contexte (Chabbat 63a). La loi à appliquer concrètement est que les enfants d’Israël ont l’obligation de construire le Temple.
Et en ce qui nous concerne, l’intention est de construire le troisième Temple de la manière la plus concrète, comme le dit le décret du Rambam, qu’il sera construit par le Machia’h notre juste, « et il le construira à son endroit (Lois des rois ch.11) » et toujours selon ses paroles, « chacun doit y participer par son argent, hommes et femmes comme pour le Sanctuaire du désert », il en est de même pour le troisième Temple, chacun doit y participer par ses dons, hommes, femmes et on peut aussi mentionner les enfants (comme ce fut le cas pour le Sanctuaire).
Comment y arriver ?
De fait, puisque l’on doit rajouter de la joie, alors que toute l’année on accomplit « Servez D.ieu dans la joie (Ps.100-2) » comme le décrète le Ramo à la fin du Ora’h Haïm : « Celui qui a bon cœur est toujours en festin ». Dans la joie, il doit y avoir toujours du nouveau et celui qui s’empresse est digne de louanges, ce qui signifie que l’on rajoute chaque jour plus de joie.
Concrètement, chaque Juif rajoutera de la joie pour lui-même et aussi pour l’autre, dans l’étude de la Torah, de la Hassidout, ainsi que dans l’accomplissement des Mitsvot au niveau le plus haut. On réjouira sa famille, le mari réjouira son épouse, les parents réjouiront leurs enfants, dans ce qui peut les réjouir. Et on réjouira son entourage et on obtiendra par cela, le monde futur et ce monde-ci.
On veut tout cela maintenant !
Et que cette dernière minute de Galout (l’exil) soit la première de la Guéoula (la délivrance), dans la joie, grâce au mérite des femmes justes d’Israël, nous sommes sortis d’Egypte et par leur mérite se dévoilera la Guéoulas. Et nous passerons immédiatement à la vie éternelle lors de la délivrance véritable et complète car nous sommes dans la génération de mon beau-père le Rabbi, prince de notre génération dont le nom est « Yossef Its’hak » qui fait allusion au rire à l’humour et à la joie.
Et tous les enfants d’Israël avec nos jeunes, nos vieux, nos fils et nos filles, avec leur or et leur argent, avec toutes les synagogues et les maisons d’étude on se dirige tous vers la Terre Sainte, à Jérusalem, ville Sainte, dans le troisième et triple Beit HaMikdach, immédiatement à l’instant concrètement, Mamach.
Ye’hi Adoneinou, Moreinou VeRabeinou,
Melekh HaMachia’h Leolam Vaèd !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire