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jeudi 21 janvier 2010

Dvar Mal'hout Parachat Bo

Dvar Mal'hout Parachat Bo

RÉSUMÉ DU DISCOURS
DU RABBI ROI MACHIA’H
CHABBAT BO, LE 3 ET LE 6 CHEVAT 5752
La Paracha de la sortie d’Egypte

L’ordre de D.ieu à Moshé « Bo, viens vers Pharaon », est le début et le nom de la Paracha qui parle de la délivrance des enfants d’Israël, lors de leur sortie d’Egypte : « Et ce fut, au milieu de cette journée, que sortirent toutes les armées de D.ieu du pays d’Egypte…ainsi, D.ieu fit sortir les enfants d’Israël du pays d’Egypte, selon leurs armées ».

Toute l’historique de la sortie d’Egypte porte le nom « Viens vers Pharaon », et puisque l’on connaît le principe selon lequel le nom d’une Paracha indique le contenu de cette Paracha, on comprendra que les mots « Viens vers Pharaon » sont reliés et touchent au contenu de la délivrance d’Egypte.
Selon l’enseignement bien connu que la délivrance d’Egypte est l’origine et l’ouverture de toutes les délivrances à venir y compris la délivrance définitive, au sujet de laquelle il a été dit : « Comme aux jours de ta sortie d’Egypte, Je te montrerai des merveilles (Mikha, 7-15) », on en conclut que « Viens vers Pharaon » est aussi une introduction à la délivrance future.
Mais quel est le rapport entre le verset « Viens vers Pharaon » et la délivrance finale ? A priori, on peut dire qu’il y a ici, une nette contradiction : « Viens vers Pharaon », montre la force et la puissance de Pharaon ; Moshé doit venir vers lui car il a besoin de lui, jusqu’au moment où Pharaon déclare : « Sors de chez moi et ne reviens plus me voir, car le jour où je te reverrais, tu mourras (10.28) ». Il y a ici une autre contradiction à la délivrance d’Egypte dont le sujet est l’annulation du pouvoir de Pharaon et la victoire sur lui, et par ce biais, la libération et le départ du peuple Juif de l’Egypte ?!
Il y a une autre question plus générale que l’on doit se poser sur le verset « Viens vers Pharaon » : Tout enseignement dans la Torah, est éternel, c’est-à-dire qu’il est valable pour toutes les générations. D’après ce principe, quel est donc l’enseignement qu’apporte « Viens vers Pharaon », après que l’on ait déjà vaincu Pharaon lors de la sortie d’Egypte, et a fortiori après la délivrance finale, lorsque « J’effacerai l’esprit d’impureté de la terre (Zacharie, 13-2) », il ne restera alors plus aucune trace de Pharaon surtout après le travail de purification de la matière.
La coquille du Pharaon
Ce qui signifie que de part la puissance du syndrome maléfique de Pharaon, (« le grand reptile »), dans son palais, Moshé eut peur d’y pénétrer, c’est pour cette raison que le Saint béni soit-Il ne lui a pas ordonné « Va chez Pharaon », qu’il s’y rende seul, mais « Viens vers Pharaon » que le Saint béni soit-Il souhaite l’accompagner pour y entrer. D.ieu l’accompagne dans l’intériorité la plus profonde de la coque pharaonique, de chambres extérieures en chambres intérieures, afin d’en faire une conquête absolue.
On doit alors comprendre quelle est la signification du « Viens vers Pharaon » de Sainteté (Il montre et dévoile toutes les lumières - Zohar I), pourquoi, Moshé se sentait-il apeuré, alors qu’il connaissait l’existence d’un niveau comme celui-ci dans la Sainteté, au point qu’il eut besoin que D.ieu le fasse entrer Lui-même ?!
Le Pharaon de la Sainteté représente un niveau extrêmement élevé dans la divinité. Que ce soit dans l’essentiel du dévoilement :
a/ le dévoilement de toutes les lumières, y compris les lumières et les niveaux les plus élevés dans la divinité, dévoilement des choses les plus cachées,
b/ le type de dévoilement, de la manière la plus crue, la plus « sauvage », désordonnée, c’est-à-dire, au-dessus de tout ordre, de toute mesure et de toute limite.
Cet affichage et le dévoilement de toutes sortes de lumières, vient précisément de Son Essence et de Son Existence qu’Il soit béni (dans sa maison, le roi se dévoile sans aucun masque). Car la lumière, de son côté possède des limites et une forme bien définie. L’attraction qui se fait dans cette lumière est en fonction de sa forme et de ses limites particulières. C’est pour cela que le dévoilement de toute lumière cachée ne se retrouve exposée à la vue de tous, que par l’intervention de l’Essence de D.ieu, qu’Il soit béni, qui est l’origine de toute lumière.
Il a donc fallu pour cela une ordonnance spécifique et un don de forces supplémentaire du Saint béni soit-Il à Moshé « Et D.ieu dit à Moshé, viens vers Pharaon », D.ieu l’a accompagné de chambre en chambre, (Son Essence qu’Il soit béni qui est au-dessus de toute limitation et de toute définition) afin que Moshé, étant une âme dans un corps limité, ait le pouvoir de supporter ce dévoilement.
La lumière qui transcende
Une étape a alors été franchie concernant cette ordonnance ; comme on a pu l’observer, lors de la mission que Moshé a reçu de sauver les enfants d’Israël d’Egypte ; Moshé avait répondu à D.ieu : « Je ne suis pas un homme de discours… car ma bouche est alourdie ainsi que ma langue (Chemot 4.10) », c’est pourquoi, « Envoie, de grâce, celui qui est dans Ta main (13) ». A plusieurs reprises, on a expliqué que « La parole de Moshé est en exil (Zohar) », c’est pourquoi Moshé soutenait que la délivrance ne pouvait intervenir ici-bas, de son fait.
Selon ces enseignements, on comprendra mieux, pourquoi Moshé avait peur lorsque l’ordre est intervenu « Viens vers Pharaon », Pharaon de Sainteté :
De par son niveau, Moshé était « lourd de bouche et lourd de langue », il craignait donc que ses « Kélim (réceptacles) », ne puissent contenir les hautes lumières du Pharaon de Sainteté, c’est ici que l’on voit la nouveauté de l’ordre de D.ieu à Moshé « Viens vers Pharaon », la force que D.ieu lui a transmis, fit en sorte que les réceptacles d’une âme dans un corps puissent contenir les lumières le plus parfaitement, le plus profondément.
Le rôle du serpent
Le but de la délivrance d’Egypte est de créer une demeure dans les mondes inférieurs. La perfection de cela est atteinte lorsque la matérialité, elle-même, et même l’opposant principal (l’Egypte) accepte de plein gré et aide, autant que possible, à l’accomplissement de la délivrance.
Ce qui devient la préparation à l’achèvement de la demeure pour Lui qu’Il soit béni, dans les mondes inférieurs, lors de la délivrance définitive, lorsque même le « serpent », le « grand reptile » (Pharaon) deviendra un serviteur de la Sainteté.
La sortie de l’Exil vers la délivrance finale, ne se fera pas de la même façon (que la sortie d’Egypte, lors de laquelle le peuple s’est enfuit), « Car ce n’est pas avec une hâte éperdue que vous vous échapperez, ce n’est pas dans une fuite précipitée que vous partirez…(Isaïe, 52-12), car « J’effacerais l’esprit d’impureté de la terre », ainsi, on sortira de l’exil, rapidement, mais dans la sérénité de l’âme et la tranquillité du corps, dans la plus haute perfection, une âme et un corps en pleine santé. Et l’on passe immédiatement à la vie éternelle des âmes dans les corps, lors de la délivrance véritable et complète (la perfection de la rétribution, de la récompense).
La Hilloula, anniversaire de lumière
Ce sujet est relié au 10 Chevat, jour de la Hilloula du Rabbi Rayats, (Yossef Its’hak beau père du Rabbi,) prince de notre génération qui est béni par le Chabbat de la Parachat « Bo » (le départ de son âme a aussi eu lieu le Chabbat de la Parachat « Bo » en 5710-1950).
Notre génération, comme l’a déclaré le Rabbi Rayats, est la dernière génération de l’exil et la première génération de la délivrance, alors que cette génération, celle du talon du Machia’h, est aussi le Guilgoul (réincarnation) de la génération de ceux qui sont sortis d’Egypte. Apparaît alors à l’évidence la force du lien entre le Moshé de la génération et le Moshé de sa génération, comme l’ont déclaré nos Sages (Midrach Chemot Rabba, ch.2) Moshé « est le premier libérateur et sera le dernier libérateur ».
Comme cela a déjà été souligné, que le prince de notre génération a un lien particulier avec la Guéoula, par l’allusion que l’on peut trouver dans son nom, « Yossef Its’hak » : « Yossef, qui, étymologiquement fait allusion au fait que le Saint béni soit-Il recommencera à nous délivrer, comme Il l’a déjà fait lors de la sortie d’Egypte, comme il est écrit : « Et ce sera en ce jour-là, Mon Seigneur étendra une seconde fois Sa main (Isaïe 11-11) ». Et « Its’hak » qui a été nommé ainsi parce que « Tout ceux qui entendront cela se riront de moi (Vayéra 21-6) », la perfection du rire et de la joie seront atteintes lors de la délivrance « Alors, il remplira nos bouches de rire et nos langues d’allégresse (Ps.126.2) », comme on a pu constater que le travail et le comportement du Rabbi Yossef Its’hak se distinguaient principalement par la joie.
Or, même au long de sa vie terrestre, le Rabbi a enduré de nombreuses souffrances, qui ont même influencé ses préoccupations spirituelles, jusque dans ses dernières années, il représentait l’exemple de « lourd de bouche et lourd de langue » chez Moshé Rabbénou et cela a interagit sur son enseignement de la Hassidout, la propagation de la Torah et du Judaïsme, ainsi que sur la propagation des sources vers l’extérieur…
Et le Tikoun, (la réparation) de tout cela se fait par la force du Rabbi, maître de la Hilloula, grâce aux âmes vêtues dans les corps, âmes et corps en bonne santé, celles de notre génération, la 9ème génération (à partir du Baal Chem Tov – Ndt) qui a la force de tenir le rôle d’Aharon, « Aharon, ton frère, sera ton prophète », par le fait que l’on dira avec abondance des mots de Torah, des mots de l’enseignement du Rabbi, maître de la Hilloula, jusqu’à ce que, notre génération sera la génération, dans laquelle se réalise « Envoie, de grâce, celui qui est dans Ta main », grâce au Machia’h, notre juste, pourra se réaliser à la perfection, le dévoilement des lumières dans le réceptacle de la parole.
On peut retrouver cela clairement dans le mot « Miyad » (immédiatement) qui comporte les initiales de Moshé, Israël (le Baal Chem Tov) et David (le roi oint). La plénitude du travail de Moshé Rabbénou et du Baal Chem Tov (qui comprend le travail de tous les Rebbeïm, jusqu’au prince de notre génération) s’opère uniquement grâce à David, le roi oint (Machia’h).
La date de la délivrance
On a déjà vu à maintes reprises que « toutes les dates limites ont été dépassées », et l’on a déjà terminé notre travail, et la délivrance aurait dû intervenir depuis longtemps, mais, pour des raisons totalement incompréhensibles, elle n’est toujours pas arrivée.
De cela on peut déduire que la délivrance doit arriver immédiatement de la manière la plus concrète, et selon le langage du monde, c’est le meilleur moment pour la délivrance véritable et complète ! A présent, nous ne devons plus qu’ouvrir les yeux afin que tous puissent observer qu’elle est déjà là, dévoilée aux yeux de tous, matériellement.
En ce qui concerne l’action concrète :
Nous nous tenons pendant les jours de préparation au 10 Chevat (Youd Chevat), le jour de la Hilloula du prince de la génération et grâce à lui, tous, hommes, femmes et enfants de la génération prennent sur eux de bonnes décisions dans l’esprit qu’a insufflé le Rabbi. Etudier la Torah (écrite et orale), accomplir les Mitsvot le plus parfaitement possible, pour soi-même ou en ce qui concerne son prochain dans un niveau de « Viens vers Pharaon » afin de faire de chaque Juif un réceptacle pour les plus hautes lumières ; que ce soit dans la Torah dévoilée ou dans la Torah cachée, la Hassidout.
Et en ce qui concerne les femmes et jeunes filles d’Israël :
Que ce soit pour les Mitsvot qui sont liées aux femmes et jeunes filles d’Israël, c’est le même sujet, celui de l’allumage des bougies de Chabbat Kodech et des jours de fêtes. La force de notre génération est qu’il y a une multitude de femmes et de jeunes filles d’Israël qui allument les bougies de Chabbat et Yom Tov et par ce mérite, elles éclairent leur foyer et le monde…
Comme on peut l’observer de la manière la plus simple. Lorsque l’on allume une bougie, la pièce est éclairée par la lumière de la bougie. Et comme il s’agit d’un bougie de Sainteté, sur laquelle on a récité une bénédiction, elle éclairera, alors, toute la pièce de Kedoucha (Sainteté) au niveau du « dévoilement de toutes les lumières »… Et grâce à l’allumage des bougies du Chabbat, on méritera des garçons, élèves des Sages…
Mamash
Et que soit accomplie la Volonté, grâce à la prise de bonnes décisions concernant Youd Chevat, y compris celle de participer à une fête, réunion Hassidique, toute activité, du jour et des jours qui précèdent et de ceux qui suivent.
Mais avant cela interviendra la résurrection des morts, et le Rabbi, maître de la Hilloula sera à notre tête, de manière immédiate et concrète (Mamash), dans le sens le plus concret du mot « Mamash » (Mena’hem Mendel Shneerson, le Rabbi, Roi Machia’h Chlita – Ndt).
Et, immédiatement, arrive « Bechala’h Paro (Lorsque Pharaon renvoya le peuple) », « Les enfants d’Israël sortent la main haute », ils sortent de l’exil et vont vers la Terre Sainte, à Jérusalem, la ville Sainte, sur la montagne Sainte, dans le troisième Beit HaMikdach (Temple), et dans le Saint des saints, « D.ieu règnera pour l’Eternité (Bechala’h 15-18)».

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